Isaïe et l'Apocalypse : depuis Hier jusqu'à demain

Chers tous,

Lorsqu'un affolé du génocide commence à citer Isaï, c'est qu'il est temps de s'y intéresser.

 

Ceci dit, les choses vont si vite .... Mais quelle horreur, je vous en prie, préparez vous ... Spirituellement, Psychiquement, Physiquement et Materiellement.

Conversation intéressante hier soir entre ma fille et son mec (rassurez vous, le jour où il lit le blog, c'est que les poules ont des dents). Il tombe par hasard sur les travaux d'un mathématicien concernant une baisse probable de la population. Et là commence une discussion sur les non moins propbables soucis à venir. Après quelques tergiversations, ma fille lui dit, qu'importe, si on est ensemble on fera face (je l'ai bien élevée cette petite merveille des merveilles (comment ça je suis subjective ?)) et lui conclut : une vie sans internet et sans mon confort, je préfère mourir. Bah voilà, il est pas bô le Moldu moyen ? (Moldu chercher sur google pour ceux qui n'ont pas lu Harry Potter). Comme je vous le disais, c'est le moment de discuter avec les proches, vous n'allez pas tarder à savoir qui est qui ....

Brève de comptoir, revenons à Isaï, comme ça, c'est un prophète genre trèèèès réputé.

 

 L'histoire d'Isaï est essentiellement l'histoire d'un grand conseiller politique à qui l'on prêtait une vision de la volonté divine. La preuve de son existance avérée est certainement la somme de ses écrits retrouvé dans les manuscrits de la mer morte. Car pour le reste, on est sur un conditionnel (je ne veux pas choquer, il s'agit juste de ce qu'en disent les historiens)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Rouleau_d%27Isa%C3%AFe

Si vous n'avez pas encore lu les manuscrits de la mer morte, je ne peux que vous les conseiller, il en existe plusieurs éditions et elles ont l'avantage de ne pas avoir été trop trafiquées. Ces manuscrits n'ont strictement rien de prophétique en soi (exception faite du jugement dernier), ils sont, par contre, une fidèle relecture juive de l'ancien testament et ils intègrent les canons hébraïques, toutes tendances tribales confondues. Ils ont constitué, à priori, la base de l'enseignement qui a été donné à Jésus, qui les cita, semble-t-il, stricto senso lors de son examen à la synagogue - condition sine qua none de la validation de son initiation de futur Rabbi, soit Docteur de la loi Juive.

Les manuscrits de la mer morte sont aussi un excellent condensé des croyances spirituelles de l'époque, qui comme aujourd'hui, étaient relativement apocalyptiques : Comme la plupart des écrits religieux, ils se terminent tous par une intervention divine, Dieu, lassé des horreurs de ses créatures, met un terme à tout cela et ouvre le royaume des cieux sur terre (la nouvelle Jérusalem) à ses enfants, tandis que l'ivraie a été éradiquée. Il est aussi possible de considérer que les manuscrits de la mer morte seraient une version plus authentique de la Bible Hébraïque.

Globalement, si l'on considère Jérusalem comme l'épicentre de la culture Juive. Ses prophètes concentrèrent leurs efforts sur son devenir - tout comme nos propres mystiques Français le firent avec notre pays : la fille ainée de l'Eglise, etc.... etc..... Il est d'ailleurs évident qu'un prophète-mystique-voyant va d'abord parler de ce qu'on lui demande : à savoir le devenir de son pays, son Roi, son peuple, son Lieu de vie. Exception faite des prophètes modernes (Akita, Luz de Maria) qui Dieu Merci, savent que le monde existe ailleurs que chez elles.

Isaï, ou Esaïe, a vécu au huitième/septième siècle avant Jésus-Christ. De lignée Royale, il était, à temps plein, le conseiller des rois du Royaume de Juda, très en lutte avec la puissante Assyrie, à l'époque. Ses conseils étaient stratégiques et, comme cela devait obligatoirement être le cas, calqués sur les devoirs hébraïques qui constituaient la trame vive de la vie des hébreux.  Une lecture approfondie permet de décrypter les propos d'un fin stratège, sans doute là pour parler à la place de Dieu, face aux vicissitudes guerrières de l'Assyrie. Ses prophéties les plus célèbres portent sur l'arrivée de l'Emmanuel (fils de Dieu), prophétie Messianique si il en est et qui devait aussi annoncer l'Apocalypse et la naissance de la nouvelle Jérusalem. Il ne fut ni le premier, ni le dernier à prophétiser l'arriver de l'Emmanuel.

Je vous propose cet excellent article sur la prophétisation de l'arrivée Messianique dans l'ancien testament : 

https://www.jepense.org/annonce-messie-ancien-testament/

Et à sa relecture, vous verrez qu'il n'y a somme tout que peu d'écart philosophique avec les propositions d'ascension et de nouvelle terre actuels.

Par ailleurs, plusieurs grosses, mais alors très longues conversations avec des Chrétiens particulièrement formés à la théologie (dont l'un au moins avait échangé avec le pape, m'on permis de comprendre que les Apotres, du temps de Jésus, vivaient, à leur sens, l'Apocalypse ! Et que, pour eux, l'arrivée du Christ signifiait la fin de ce monde  dont Jérusalem était la victime depuis si longtemps (au moins plus de 8 siècles). Dans la même veine, ces théologues avaient lourdement insisté sur le fait que Jésus devait scrupuleusement respecter les canons hébraïques et qu'il était sans doute marié et père de famille. Mais aussi que les propos d'Isaï avaient constitué la base de son enseignement, tout comme celui de sa famille, d'autant plus qu'il était "de la lignée de David".

On peut même imaginer ..... (ces propos n'ont pas pour volonté d'atteindre les croyances religieuses, mais de redonner un contexte) que la famille de Jésus choisit d'organiser la naissance à Béthléem, à toutes fins de respecter les anciennes prophéties royales : l'arrivée du fIls de DIeu qui annonçait l'Apocalypse pour certains, et donc la révélation et la libération de Jérusalem (des Romains polythéistes). Au regard du contexte politique, on peut bien imaginer que son succès était devenu une gêne politique bien trop importante et qu'ils ont d'abord tout fait pour le marginaliser, puis obtenir que les Prêtres hébraïques eux-mêmes le renient, afin de conserver leur pouvoir spirituel ET temporel.

Pour revenir à Isaï, on peut raccourcir, mais à peine, en disant qu'il n'a pas connu autre chose qu'un état de guerre permanent. Tout comme c'est le cas à notre époque pour notre Jérusalem. Que B.N. s'y réfère n'a en soi rien d'étonnant, c'est aussi et sans doute pour lui, une façon de tenter de ressouder la nation autour de sa trame culturelle religieuse, et de valider une vision victimisée d'Israël ; 

En Voici un court récit historique (site nationalgeographic) : 

C’est pendant le règne d’Ezéchias qu’Isaïe a pris toute sa place. Conscient de l'inutilité d'affronter la puissante Assyrie, le prophète dénonça ceux qui « descendent en Egypte sans me consulter, Pour se réfugier sous la protection de Pharaon, Et chercher un abri sous l'ombre de l'Egypte ! La protection de Pharaon sera pour vous une honte, Et l'abri sous l'ombre de l'Egypte une ignominie », car une telle ouverture n'apporterait « ni aide ni profit, mais honte et opprobre » (Isaïe 30: 2,5).

Il s'est avéré avoir raison. Vers 701 avant notre ère, le nouveau roi assyrien Sennachérib (704–681 avant notre ère) dirigea une puissante force d'invasion visant à réprimer révoltes en Phénicie et en Palestine, suscitées par les Égyptiens. Le prisme en pierre de Sennachérib, qui détaille les triomphes du roi, déclare que « comme pour Ézéchias, il ne s'est pas soumis à mon joug ». Le mastodonte assyrien se lança dans une nouvelle conquête, portée par des dizaines de chars, de béliers et de machines de siège. « La quatorzième année du roi Ezéchias, Sanchérib, roi d'Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda, et s'en empara », note avec regret le deuxième Livre des Rois (II Rois 18:13).

Ézéchias se précipita auprès du roi assyrien pour le rassurer. Il a mis à sac le Temple de Jérusalem pour rassembler une rançon conséquente et proposer à Sennachérib « tout l'argent qui a été trouvé dans la maison du Seigneur » (II Rois 18: 15). Mais Sennachérib n'était pas intéressé par l'argent ; il voulait Jérusalem elle-même.

Paniqué, Ezéchias se tourna vers Isaïe. Que faire ? Ne fais rien, répondit Isaïe ; « Il s'en retournera par le chemin par lequel il est venu, et il n'entrera pas dans cette ville, dit l'Éternel » (II Rois 19:33). Et en effet, le siège de Jérusalem par Sennachérib échoua.

La raison de cet échec n'a jamais été établie de manière convaincante. Le deuxième livre des rois explique que « l'ange du Seigneur sortit et frappa » 185 000 soldats dans le camp assyrien (II Rois 19:35). Les chercheurs y voient une indication selon laquelle les soldats de Sennachérib devaient avoir contracté une sorte de maladie. Quoi qu'il en soit, le siège fut levé et Sennachérib retourna en Assyrie. Mais la Judée était en ruine, une grande partie du pays étant maintenant sous contrôle assyrien.

Globalement, nous ne faisons aujourd'hui, que répéter inlassablement les guerres d'alors. Et à la reprise de l'histoire, il est aussi possible d'extrapoler le fait que B.N. tente une sorte d'inversion : Jérusalem attaquée, victime du monde Arabo-Musulman de l'époque d'Isaïe - et défendant une sorte de siège géopolitique.

Ce que B.N. tente de vendre au Monde, ce sont, ni plus ni moins, des prophéties apocalyptiques à terme ..... Dans les faits, nous sommes sur la énième répétition d'un scénario guerrier dont les peuples sont immanquablement les victimes. Qu'ils soient Israéliens ou Palestiniens. Et là il ne s'agit pas du siège de Jérusalem, mais de Gaza  : Attention B.N., tu te fourvoies ou tu nous prends pour des cons .....

Reste ce que cela sous-tend : et c'est sans doute plus grave ....

Il n'y a sans doute pas une, mais plusieurs Apocalypses, au sens charnière civilisationnelle. Et il est probable que nous vivons l'une d'entre elles. Etant donné que nos moyens technologiques sont plus avancés que du temps d'Isaïe, les risques sont bien plus importants. Le fait que B.N., comme d'autres actuellement, y fasse référence, ne peut être lu que d'une seule façon : nous vivons l'Apocalypse et le sacrifice est inévitable afin que naisse la nouvelle Jérusalem.

Hélas, pour avoir mis mon nez là-dedans par projection de conscience, il n'est pas le seul à penser que le temps du ménage est venu et qu'il faut moissoner, séparer le bon grain de l'ivraie et enfin créer un nouveau monde elitiste et moderne.

Longtemps je me suis fais la réflexion de leur besoin en main d'oeuvre. Aujourd'hui, avec le développement de la robotisation et de l'I.A., les besoins diminuent ....

Mais alors au fait, il manque un acteur ????? Quid de l'Emmanuel, qui ramène la paix divine ?

Si Jésus n'a pas obtenu la reconnaissance Juive (ce qui leur évite d'avoir massacré le fils de Dieu en personne), qu'en sera-t-il de l'homme qui viendra célébrer la reconstruction de Jérusalem ??

B.N. ne serait-il pas en train d'annoncer, à sa façon, l'arrivée de l'Antéchrist ? Sous couverture Hébraïque puisée dans les racines géopolitiques de son pays.

 

Si cela est le cas (ce que je ressens hélas puissance 10), la temporalité sera à peu près la suivante :

1°) Grand Eclair à l'Orient (et destruction de Jérusalem) - Shalum et accords

2°) WW3 (de courte durée)

3°) L'Antéchrist se dévoile comme l'Emmanuel

4°) Trois jours puis reconstruction

Le tout dans une ambiance Apocalyptique sur le plan terrestre et cosmique. Avec, de façon prévisible, des impulsions électro-magnétiques au menu.

Alors, le retour de Jésus ? Certains promettent un retour en chair et en os. Je n'y ai trouvé que le développement de CHristos en chacun d'entre nous. Le Christ présent, bien entendu, mais faut-il qu'il s'incarne ?

Reste l'arrivée des E.T. dans tout ce fatras. L'histoire, et notamment la théorie des anciens astronautes, n'a fait qu'entériner le fait qu'ils se seraient déjà montrés à quelques reprises, notamment également en Afrique et en Amérique. Mais cela fera l'objet d'un autre article de réflexion (à défaut de vous envoyer une vidéo de la soupe aux choux)

Pour conclure les propos de ce Fou de Dieu, hélas il ne fait qu'officialiser .....

Je vous embrasse

Elizabeth

 

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