Bienheureux soit notre Monde : le livre de Jacques Attali, un article pour garder notre coup d'avance

Un post trèèès important !

Si vous voulez gagner ces guerres de l'esprit, entre le bien et le mal, il importe de regarder ce que fait chaque pièce de l'échiquier. 

Il vous faut un coup d'avance ! ATTENTION : un article long, m'ayant demandé beaucoup de travail, c'est donc que je le pense important

 

Et cette pièce n'est pas n'importe quelle pièce de l'échiquier, c'est le Fou Noir ou le Cavalier, peut-être la Tour depuis le temps qu'il est là .... En aucun cas un pion soldat. On l'a souvent vu en sorte de prophète sombre, mais crédible, et nombre de ses "prédictions" se seraient réalisées .....

Là, il nous écrit un truc ciblé grand public, ou plutôt, je pense, cîblé complotiste éclairé ou intellectuel qui réfléchit à sa prise de position : il cîble ceux qui sont sans doute récupérables, ceux qu'ils gagneraient à faire réfléchir dans le bon sens. Alors c'est quoi le bon-sens ? Et que pensent-ils de nous ? Et comment veulent-ils nous emmener vers Leur nouvelle terre ? Voilà tout un tas de réflexion qui peuvent nous amener à mieux comprendre ces gardiens de l'ombre, à prévoir, nous aussi, un coup d'avance !

Livre couverture

L'histoire ou Intrigue : C'est une poupée Russe (en ce moment, c'est de circonstances)

Le narratif démarre avec le dialogue intérieur d'un héros emprisonné pour de mauvaises raisons, dans un monde dystopique. Le dialogue intérieur n'en finit pas et décrit avec force de détails le fonctionnement interne d'une prison comme celle de Guantanamo. Tortures, souffrances, injustice. C'est une partie longue, sans doute destinée à créer une sorte d'attachement au personnage, ou en tous cas à le comprendre.

Elle se finit par son évasion, à grands renforts de pots de vins et d'organisation révolutionnaire. Puis le héros est amoureux et part se réfugier avec son équipe, dans un monastère.

On y apprend que le Monde est dirigé par des Sombres - qui correspondent trait pour trait à nos gardiens de l'ombre - qui dirigent la majorité endormie. Une faction, celle des Vivants, qui correspondent globalement à nos éveillés, veut s'en sortir et réveiller le reste de l'humanité. 

Voilà notre héros. Puis l'affaire s'arrête là et nous ouvrons la plus grosse des poupées pour découvrir un nouveau personnage.

Lui, c'est un informaticien plus ou moins de génie et qui conçoit des jeux. Là aussi long monologue intérieur afin de comprendre où il veut en venir : créer un jeu pour réveiller l'humanité qui est en train de s'auto-détruire dans un endormissement béat (photos et extraits plus bas) et qu'il méprise plutôt intensément. Le monologue continue un certain temps, au point que l'on pourrait penser qu'on a à faire à l'informaticien de l'équipe révolutionnaire. Puis, surprise, le Héros de la première partie du livre (page 1 à 100 à peu près), n'est en fait que le héros du Jeu qu'il souhaite créer.

Ce jeu s'appellerait Bienheureux Soit Notre Monde et serait destiné à la prise de conscience de notre auto-destruction et de notre soumission à des illusionistes, qui seraient plus ou moins les hommes politiques ou de pouvoir apparent, et eux-mêmes à des Sombres, qui représenteraient le vrai pouvoir. Les vivants seraient ceux qui comprendraient l'intrigue et arriveraient à délivrer le Héros de sa Prison.

Voilà notre seconde poupée qui vient de s'ouvrir.

Arrive une troisième héroïne, dont l'on comprend vite (cette fois), qu'elle est la voisine de l'informaticien et dont il est secrètement amoureux. Re monologue interne.  Elle nous raconte sa biographie, l'inceste dont elle fut la victime, sa vie au coeur du système, sa position par rapport aux jeunes d'aujourd'hui, etc.... Puis on en vient au fait qu'elle s'intéresse au jeu, par le biais de son jeune fils, pré-ado joueur par excellence. Dans un premier temps elle s'inscrit en faux contre toute sorte de monde virtuel. Puis elle s'y colle, encore débutante, et finit par devenir joueuse.

Notre troisième et dernière poupée vient de s'ouvrir - Sur sans doute un autre personnage qui boucle l'affaire, puisqu'elle vient de recevoir un message lui affirmant qu'ayant franchi la première étape, elle prend donc le statut de Vivant dans le jeu.

Nous avons donc un narratif en 3 étapes distinctes, 3 monologues successifs et une part d'action réelle réduite à rien. Tout se joue donc à l'intérieur du cerveau, exactement comme dans un jeu d'ailleurs. Mais voyons maintenant à la fois le fonctionnement de l'auteur et  le monde réel tel qu'il est dépeint dans la Fiction.

Le Monde selon Jacques Attali à travers une Fiction ?

Bien malin celui qui pourrait vraiment analyser les pensées de l'auteur. On sent l'esprit brillant, maître embrouilleur, illusioniste parfait, qui s'amuse et écrit, sans pouvoir sans doute échapper, pour part, au transfert de quelque réalité. Qu'on lui prête une opinion et il se défendra en disant qu'il ne faut pas confondre les fictions et la réalité. Qu'on lui dise que ce n'est qu'une fiction et il répondra sans doute que toute fiction a sa part de réalité. Bref, difficile de cerner le personnage dans un cadre défini et clair.

La première partie nous fait adhérer, de fait, au principe de la dystopie : un monde injuste, et la cruauté du destin, font vivre des horreurs au héros. On verserait notre petite larme. Mais en seconde lecture, après avoir bouclé l'ensemble, on s'aperçoit que finalement, même les dystopies conspirationnistes, servent potentiellement l'Ombre qui enferme l'humanité dans un monde virtuel !?!

La seconde partie nous met dans la peau d'un créateur de jeux : un esprit particulier qui communique essentiellement avec ses outils informatiques et qui cloisonne totalement l'information entre les membres de son équipe.

Voilà ce que ce second Héros pense de l'humanité : Et la grande question est de savoir à quelle poupée nous avons à faire : celle du dessus, celle du milieu, le Vivant, ou finalement le Sombre qui s'exprime, soit le Gardien de l'Ombre qui parle ???

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Puis page suivante (dans les faits, ça continue, mais je ne vais pas vous refaire le livre)

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Alors finalement de qui est vraiment ce point de vue ??? Plutôt bien etayé d'ailleurs. La petite poupée cachée serait-elle celle qui dit "vous êtes tellement imbéciles que vous allez gober que jamais l'auteur ne penserait un truc pareil". Bref J.A. aurait-il le culot de se faire passer pour une sorte de conspi qui veut le bien de l'humanité, sous prétexte d'en penser des horreurs ???

Puis vient la conception du jeu : Je vous photographie 2 extraits qui en disent long sur notre société actuelle qui offre, d'ailleurs, beaucoup de produits gratuits, beaucoup trop. Et vous savez ce qu'on dit :

Quand c'est gratuit, c'est vous le produit.

Et bien là, c'est le summum de la gratuité.

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Saisissant non ???

Alors que propose l'informaticien-Héros ? En clair réformer l'humanité grâce à un jeu qui serait tellement addictif que confondu avec la réalité. En clair l'illusion absolue. J'avoue que c'est un concept de matrice plutôt encore plus conspi que conspi. D'autant plus que dans ce jeu, ceux qu'il faut battre, ce sont les illusionistes, qui dirigent la politique. Donc une illusion pour réformer l'illusion. Pour sauver qui : l'humanité ou la planète ? Il faut réformer les humains avant qu'ils n'envoient pas l'ensemble du vivant par le fond (extrait 1) ......

Mais quel est l'objectif finalement : il le dit clairement :

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Comprenez bien, que le Héros prend tellement les humains pour des zombies dangereux, qu'il préfère les voir se cultiver et faire des activités de loisirs, plutôt que travailler. On les colle sur un écran et c'est finalement bien plus heureux que ce qu'ils vivent à l'heure actuelle.

La temporalité dans le monde de Jacques Attali

Dans un premier temps l'histoire démarre le 2 Janvier 2029, on part donc sur une dystopie, soit une oeuvre noire d'anticipation. Puis retour en 2024 où le réel se mélange très habilement au récit, de sorte qu'il est difficile de démêler le Vrai du Faux : Marine Lepen risque-t-elle d'être élue ? Ou est-ce de la pure fiction ? Donald Trump pourrait-il être vainqueur selon Jacques Attali, ou ne sont-ce que les pensées d'un informaticien fou ?

Le temps, tout comme dans un jeu, est une illusion. Et si Jacques Attali l'utilise avec autant de savoir-faire, c'est que finalement il est le maître illusionniste de son Roman.

Globalement, si tant est qu'il veuille faire passer un message, ce serait celui du fait que la partie se joue en ce moment même !

Nous avons donc fait connaissance avec les Sombres de la prison dystopique du début, puis avec l'illusionniste en chef qui conçoit la matrice et qui déteste, de toute évidence, l'humanité.

Découvrons, à présent, la cible, et même le coeur de la cible

Commercialement, la cible, c'est le public visé. Le coeur de la cible, c'est vraiment ceux-là même que l'on va toucher idéalement, à travers une campagne commerciale.

Le troisième chapître s'appelle "les Vivants", ce sont eux la cible.

Un Vivant, selon J.A., est un éveillé, autrement dit quelqu'un qui a compris que nous allions à la fin de notre monde en continuant ainsi. C'est quelqu'un qui réfléchit, est potentiellement cultivé (tous ses héros ont une large culture), possède une relation indépendante au reste du monde et se fait ses opinions.

Nous sommes par contre plutôt tout à fait hors spiritualité. Le domaine n'est pas abordé, sauf celui des religions et celui du fanatisme, c'est à dire d'un point de vue très critique.

Pendant le second chapitre, le Héros-Informaticien-Fou tombe amoureux de la voisine. Une très jolie jeune femme, mère d'un enfant, âgé lui même d'une dizaine d'années. C'est sa seule relation au monde extérieur des émotions et du concret. D'ailleurs, le fils, Victor, ne tarde pas à débarquer chez notre concepteur virtuel afin de parler "jeux".

Globalement on est donc sur la seule chose qui, à l'intérieur de ce Roman, ne peut-être une illusion : l'Amour, celui du Héros pour sa voisine, puis celui de sa Voisine pour son fils. Et c'est d'ailleurs l'Amour de la mère pour le fils qui finira par la faire tomber dans le piège du Jeu auquel elle finit par adhérer.

Quelle est la morale de cette histoire ? J'aurais tendance à dire qu'ils (les gardiens sombres) savent que nous sommes, même éveillés, d'incorrigibles sentimentaux, et que ce sont nos proches qui nous ramèneront non pas à la raison, mais à Leur raison. Tout comme un survivaliste a, par ailleurs, bien du mal à convaincre sa famille de le suivre.

Alors que tout l'univers du Héros Informaticien semble noir, voire sombre, tout comme ses pensées, sa première vision de sa voisine est celle d'une femme totalement habillée en Rouge (ce qui n'est pas sans rappeler l'épisode de la femme en rouge dans Matrix). La couleur, c'est la vie, l'amour, c'est la vie .... Ce qui nous amène à parler des Refuges :

Les refuges - Dieu - le Spirituel, selon le Roman (et le Romancier ??)

Le héros du Jeu est un activiste qui s'est évadé de prison, puis doit tirer les ficelles d'une forme de révolution, tout en se cachant, car il est très recherché. Et voilà l'extrait, tiré des pensées du créateur :

Extrait 1 : le seul refuge est un monastère, le reste n'est qu'un ramassis de pièges, le Forum de Davos ou Bilderberg ne sont que des fausses pistes pour identifier les sombres.

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Le Monastère, peut être perçu de plusieurs façons : le monastère intérieur, soit ma réflexion d'un haut niveau de conscience, soit comme le refuge de la Foi, soit comme la Foi tout court. Dans tous les cas sans doute pas de hasard si le refuge est un lieu de Foi. Même si, vous le verriez à la lecture, le sujet n'est certainement pas approfondi.

Puis on vous le dit clairement : les Sombres ne sont pas faciles à trouver .....

Voyons, hors mis le refuge de la Foi, quelles sont les règles pour s'en sortir :

423422590 259101823803526 1352313570057348939 n 2Les règles sont claires :

  • Soit nous matons les gardiens de l'ombre (encore faut-il les trouver) et changeons notre comportement, et celui de tous, Soit nous coulons à pic.
  • Quelque part nous aurions toutes les cartes en main. A condition de réfléchir depuis le Refuge, soit un Haut niveau de conscience.

C'est un Roman me direz vous ? Pas certaine qu'il ne soit pas Codé, par l'Homme clef, l'informaticien sombre, l'Eminence grise de nos Présidents.

Dans d'autres extraits, il parlera également d'une obligation de faire taire nos divergences, d'être solidaires, dans l'entraide, etc....

Prophétique ?

Le dernier extrait ci-dessus dépeint une vision assez "sombre" de la fin de l'humanité. Game Over .....

Je vous en passe un autre extrait. D'une certaine façon, je ne pense pas que cet homme soit voyant, mais qu'il réfléchit bien et aboutit à une sorte de conclusion, qui est une déduction mathématique en fonction de son expérience (qui est assez balaise, car il a accès à beaucoup d'infos)

Sa vision des jeux Olympiques :

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Alors faut-il le croire ? Je pense que dans ces énonciations qui finalement ne sont pas non plus parole d'évangile, il faut distinguer la part de menace, de la part de calcul basique.

  • L'arrivée de l'extrême droite au pouvoir, l'une des prophéties les plus répétées du livre, n'est pas impossible.
  • Les jeux Olympiques : possible également, notamment l'absence Russe, à la quelle je crois beaucoup
  • Le changement de climat : Non non mon bon Monsieur, ce n'est pas seulement de notre fait, notre activité solaire y est pour beaucoup, ainsi que notre voyage galactique
  • Les Pénuries et le reste : C'est aussi une menace, il n'y a eu, jusqu'au Covid, aucune pénurie de rien du tout. La pression mise serait-elle une illusion ?

Mais le maître des illusions mélange assez les infos pour faire avaler, entre 2 tranches de pain, une info qui n'aurait pas passé nos filtres. A la bonne entendeur ....

Le succès de la grande illusion

Le jeu, celui du Roman, a pour objectif de toucher, comme le vaccin d'ailleurs, toute la planète. Car toute la planète doit recevoir le même message et se concentrer sur le monde virtuel et son bonheur virtuel. Cet objectif est détaillé à plusieurs reprises.

Tout comme il n'est pas question, pour les gardiens de l'ombre, de faire le travail à moitié.

La dernière partie du jeu appartient à l'héroïne réelle, l'humaine, la seule vraie humaine du Jeu, avec son fils Victor. C'est aussi celle qui inspire des émotions amoureuses aux héros du livre. Cela n'est pas sans me rappeler cette phrase tirée des tablettes sumériennes et de l'ancien testament (je compte sur vous pour corriger les inexactitudes :) ) : et les Dieux trouvèrent que les filles des hommes étaient belles etc.....

Voilà donc bien une vraie recette de victoire et même les Dieux n'en réchappent. D'ailleurs qui est notre informaticien-joueur, si ce n'est l'image d'un Dieu créateur qui nous méprise au plus haut point, et rêve de nous immobiliser le plus longtemps possible dans une matrice virtuelle dans laquelle nous mourrons et recommençons aussi longtemps que nous le souhaitons ??? D'ailleurs, entre 2 vie, le joueur peut toujours se poser quelques questions pour améliorer sa future vie. Le parallèle est tellement évident, criant même, que j'ai du mal à en sortir : quel est le niveau de conscience de J.A. ? Est-ce de sa part

  • Une hypothèse, nous serions sur une matrice, coincée par des gardiens terribles
  • Une conclusion, nous sommes tellement cons que nous subissons cette vie et qu'en plus nous remettons le couvert
  • Une façon de toucher la cible : les éveillés, qui en sont tous plus ou moins à se poser ce type de question ?

Alors oui, le jeu devient un succès mondial et voilà ce que l'auteur ou son héroïne, la grande Amoureuse, rappelle, au passage : 

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Tant que l'être humain en sera à se battre, à entrer en compétition, il restera dans le Jeu .....

Et concernant la folie qui s'empare du monde quant à ce nouveau Jeu, l'héroine en parle comme d'une forme de schizophrénie : la maladie de l'illusion, en quelque sorte (les états psychotiques sont caractérisés par des hallucinations, et souvent de la paranoïa, voire de l'agressivité) : Une illusion dans l'illusion.

Pourtant, par Amour pour son fils, l'Héroïne se met à jouer, puis à s'y ancrer. Touchée, elle aussi, par cette étrange maladie.

Elle réfléchit. Elle réfléchit encore, et devinez sa conclusion ??? Qui est aussi la fin du livre d'ailleurs

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Conclusion

Ce combat pour l'éveil, que nous menons, est-il le nôtre ou fait-il aussi partie des illusions, ou des pièges ? Ou est-ce que l'on veut nous le faire croire, afin que nous lâchions l'affaire, pour simplement s'occuper d'être heureux, paisible, rien que pour nous ?

Ce serait si simple ... Une petite vie trankilou bilou à s'occuper de planter nos tomates et manger nos pommes de terre, puis éventuellement tirer sur le malheureux qui vient tenter de nous voler un peu de notre bien-heureux ?

Difficile de vous dire quelle est l'opinion de l'auteur dans un Roman dont il peut jurer que ce n'est qu'une fiction, une métaphore de type Matrix.

C'est à mon sens un récit Initiatique de type V.I.T.R.I.O.L (à vos recherches).

Mais je me suis attachée au dernier détail, car le Diable s'y niche, et que c'est leur troisième apparition : 

Un grand nuage d'oiseaux, les sternes, de la famille des gelochelidons

Pour la culture G : https://lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-1120-sternes.html

Ce sont des oiseaux marins. Que font-ils en pleine terre ? Voilà en résumé le portrait de la Sterne : un oiseau marin, mais un grand migrateur, quoique majoritairement issu des régions tropicales et sub-tropicales. Il nidifie toutefois par colonies et n'hésite pas, pour ça, à sortir de ses zones habituelles. Le mâle est fidele à sa femelle et les colonies sont particulièrement agressives vis à vis de tout intrus. Son alimentation est assez opportuniste selon qu'il est plus ou moins proche de l'eau ou des terres.

Je dis ça, je dis rien. Mais pendant que l'Humain standard Occidental s'illusionne, les Sternes sont de plus en plus visibles. Voilà ce qui serait la conclusion du livre de J.A. Mais ne poussons pas trop loin la métaphore.

Que faut-il prendre et laisser de ce Roman exceptionnellement complexe (et peu jouissif à lire) ?

C'est à chacun de se faire sa propre conclusion, car l'auteur suggère que nous n'avons que peu de choix :

1°) La majorité continue de roupiller, et nous allons tous mourir, mais il ne faut pas nous laisser faire car nous allons tout tuer avec nous

2°) Les éveillés pourraient être heureux en revenant à des bonheurs simples : culture, loisirs, musique, arts ..... en clair ne faites pas chier et occupez vous à être juste heureux

3°) Nos créateurs seraient-ils les gardiens de l'ombre ? Parfois touchés par la grâce d'une humaine

4°) Lorsque nous nous battons (révolutions, guerre, concurrence, violence, délinquance) , nous ne faisons que jouer finalement, soit maintenir l'illusion

5°) Le vrai pouvoir n'est pas aux politiques, mais en amont, et il n'est pas accessible

6°) Si nous nous révoltons contre le système, nous ne faisons aussi que jouer et maintenir l'illusion

7°) Seule notre haute conscience peut nous permettre de nous "sauver", ou notre Foi, notre temple intérieur, et de là nous pourrons agir

8°) Parmi les symptômes de la dégradation : la migration des Sternes à l'intérieur des terres ...... Par colonies ou grands groupes d'oiseaux

9°) Et si nous avons compris tout ceci, c'est peut-être que nous avons atteint un premier niveau dans le jeu, mais rien de plus

 

Je viens de consacrer beaucoup de travail à ceci, le temps de la lecture, plus le temps de l'analyse. C'est donc que je le sens important, comme une sorte de nécessaire agitation des neurones. Rien ne dit que j'ai raison, mais se poser la question est une bonne façon de rester "vivant" :)

Je vous embrasse

Elizabeth

 

 

Apocalypse;fin des temps; Deep State;état profond

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