Le Point sur la guerre Russo-Ukrainienne

  • Le 06/07/2025
  • 0 commentaire

Chers Tous,

La détermination de Poutine ne chute pas, et les négociations théoriques n'ont fait que renforcer le processus. Je sens un homme ultra déterminé, et même un peu en colère que l'on puisse penser que l'on va le circonvenir avec un peu de blabla à l'Occidental. Faisons le point, historique, sur la part de chacun dans cette histoire.

Ce qui n'excuse aucun des fauteurs de troubles de cette histoire.

En 1989, le mur tombe. Berlin s'enthousiasme et Poutine repart en Russie, la RDA étant perdue. La Russie soviétique, l'URSS, est en train de mourir sur le plan économique, et les bons voeux de Gorbatchev, d'installer une réalité de marché, en mettant aussi un terme définitif à la guerre froide, et au rideau de fer, n'y changeront rien. Le communisme, en tant que politique totalement communautariste, n'a pas perduré. D'aucuns disent qu'ils avaient surinvesti dans la guerre des étoiles vendue par Reagan ; mais rien de moins certain, car historiquement, les investissements militaires n'ont jamais coulé un pays, hélas bien au contraire. Sur le plan économique, c'est une Industrie pertinente.

Gorbatchev demande donc à l'Occident, l'ors d'un G7 devenu G8, de lui prêter 400 milliards d'Euros pour transitionner vers une économie de marché et redresser son pays. L'Europe serait d'accord, mais l'Angleterre et les USA s'inscrivent en faux, redoutant par dessus tout une vaste Eurasie, dotée de richesses en sous-sol, et unie à la Chine. L'URSS finit donc de s'effondrer, et Gorbatchev est remplacé par Eltsine (Monsieur Glouglou) qui partira lui-même après avoir installé son poulain : Vladimir Poutine ; préalablement connu comme l'un des dirigeants du trop célèbre KGB. Poutine n'est pas un enfant de choeur et son histoire personnelle est émaillée de trucs chelous. Mais il aime son pays, n'en doutez pas.

En Occident, on se rue sur le cadavre : les industriels voient, dans cette Russie démentelée et usagée, un énorme gâteau. A l'époque, je prends, durant 3 ans, un poste de contrôleur de gestion dans la plasturgie, au sein d'un jeune groupe qui, lui aussi, s'installe à l'Est : me voilà partie en RDA pour participer au projet ! Je me souviens encore de la pauvreté des réseaux routiers, du recul social, mais aussi des regards tristes et mécontents de nos hôtes. D'une certaine façon, plutôt que de les aider, nous les envahissions. C'était une humiliation. Le pays est en lambeaux et les Russes souffrent du manque de tout. Le régime communiste n'était pas la panacée, mais ils mangeaient, étaient logés, avaient un travail, ainsi que des soins. Et ils nous en veulent à mort. Peuple résilient et fier, ils vont se redresser pas à pas, managés par la main de fer de Poutine. Je ne vous dis pas que le mec est sympa, mais pour son pays, et malgré une personnalité à peine dictatoriale, il fait le maximum.

Dans la Russie d'hier, il y avait l'Ukraine et la Crimée : 2 parties d'une même unité culturelle Russe. Mais un territoire riche en sous-sol et sur le plan agricole, ainsi qu'un accès stratégique direct à la Russie. Une fois de plus, les Ricains conspirent et lancent l'Euromaïdan (https://fr.wikipedia.org/wiki/Euroma%C3%AFdan). Ou comment réussir à installer une base Occidentale militaire et économique sur l'une des plus belles terres de l'ancienne Russie. Le truc est bien rodé : on lance une grosse révolte (2013 2014), on met au pouvoir un dirigeant marionette (Zelensky), et on commence lentement à préparer l'occidentalisation. Les accords de Minsk et Minsk 2 en 2015, n'y font rien : les territoires pro-Russes se tirent et Poutine valide le truc. Mais est-ce surprenant ? D'abord Vladimir Poutine ne s'est jamais caché de vouloir reconstituer les territoires Russes du temps de l'URSS, ensuite si la grande Israël ne choque pas l'Occident (qui éventuellement la soutient), le monde de l'Ouest conspue les voeux Russes, quand bien même les populations elle-mêmes choisissent simplement de se tourner vers leur culture d'origine.

Les Américains et l'Europe ne s'arrêtent pas en si bon chemin, il faut récupérer l'Ukraine : y installer l'Europe et l'Otan. Et par la même déclencher un conflit qui détruira définitivement les rapports Eurasiatiques et redonnerait à l'axe Anglophone toute sa puissance coloniale (mais oui). La Russie détruite arrangeait bien nos affaires, une Russie forte, ré-armée, autonome en énergie, et leader dans le développement des BRICS, est intolérable au pays de l'Oncle Sam.

En 2021, Poutine prévient à de multiples reprises : toute tentative d'installer l'OTAN en Ukraine, déclenchera une intervention de la Russie. La fameuse "opération militaire spéciale". Le reste, vous le connaissez, jusqu'à l'élection de Trump, et les négociations bidons qui suivirent, et enfin l'intensification des frappes Russes. C'est alors que - coup de théâtre - Trump annonce vouloir supprimer l'aide militaire à l'Ukraine.

Pourquoi ? Nous pourrions simplifier le débat et traiter Trump d'enfant capricieux qui s'est vu refuser l'accès au dialogue avec Poutine. Mais c'est à peine plus complexe. De fait, très peu de temps après le démarrage de l'opération militaire Russo Ukrainienne, Zelenski démarra des négociations directes avec Poutine (15 jours, il me semble), et elles furent sur le point d'aboutir. C'est alors que l'Angleterre et les USA promirent autant d'aide que nécessaire pour éviter la reddition de l'Ukraine. Et le conflit reprit : la suite on la connait. L'attitude de Trump n'est donc ni un caprice, ni un coup de point sur la table, c'est un chantage odieux à l'Europe, menaçant de l'abandonner si elle ne se soumet pas à l'Oncle Sam et ne revoit pas à la hausse sa collaboration avec l'Otan. Car les enjeux n'ont pas changé : installer une base reculée aux portes de la Russie, et récupérer les meilleures terres d'Europe de l'Est. Puis contenir toute possibilité d'expansion Russe et de l'axe économique Sino-Russe, via la route de la Soie (qui passe par le Moyen-Orient).

La suite, en tant que voyante, je vous en ai souvent parlé : à la fausse paix éventuelle, succèdera une guerre mondiale qui aura démarré sans doute entre Israël et l'Iran. L'objectif : le contrôle du monde. 2 puissances sont face à face : le monde Sioniste du peuple élu (aucun amalgame à faire avec la religion Judaïque globale et le peuple Juif), Trump évoquant officiellement la reconstruction du Temple (dont on connaît le sens eschatologique), et le monde multipolaire, représentant l'ensemble des autres tendances (et des autres "Dieux"). Les prises de position de notre PR nous vaudront une jolie place dans le conflit, bien que je ne perçoive pas la France envahie.

Il est en tous cas évident que l'Occident a provoqué l'Orient jusqu'à que la corde casse, avant de tenter de le rendre responsable de tout. Mais n'oublions pas ces "détails" de l'histoire, avant de vouloir clouer Poutine au pilori. Même si ce n'est pas un enfant de choeur, on est d'accord.

Gros bisous des Causses,

Elizabeth

Sources journalistiques actuelles : 

 

 

ww3;troisième guerre mondiale

Ajouter un commentaire