Contrôle de l’humanité

  • Isabelle
    Isabelle

    le 28/04/2024 à 08:45 Citer ce message

    Merci Elizabeth pour cette canalisation très riche d’enseignements.
    Petit à petit , nous comprenons mieux ce monde dans lequel nous avons choisi de vivre et tous ces bouleversements actuels .
    Récemment , un chercheur a de nouveau évoqué cette nanotechnologie présente dans les injections en les qualifiant de non humaine et de contrôle de population ( peut être le média 442 je ne sais plus).
    Dans le même ordre d’idée, Je vais peut être choquer, l’acceptation   passive , l’ indifférence, ou pire l’acceptation active de la tragédie en cours à Gaza est exactement la preuve d’un certain type de contrôle mental et d’anesthésie de la conscience.
    Quand on commence à analyser d’un peu plus haut tous les drames ( guerre en Ukraine avec maintenant l’enrôlement des enfants), et tous ces phénomènes de valeurs morales inversées , cette destruction de la famille , traditionnellement source de transmission de valeurs , bref on ne peut que former cette hypothèse d’une guerre contre l’humanité par des factions démoniaques non humaines . Factions qui veulent s’emparer de notre belle terre. En parler vous fera voir par les autres comme particulièrement perché … l’éveil n’est pas simple …
    Il existe heureusement d’autres sources qui nous tirent vers la lumière , alors restons confiants , cette canalisation nous confirme bien que notre conscience et notre âme sont inaltérables si on refuse de confier les clés à « autrui » par paresse .
    Bon dimanche à tous ( au coin du feu ) , je confirme les propos d’Elizabeth, va falloir devenir créatifs dans nos plantations …
  • La ferme de Roc...
    La ferme de Roc...

    le 28/04/2024 à 11:38 Citer ce message

    Bonjour Capucine,

    Sans vous offenser, il vous serait certainement profitable de vous intéresser à une histoire de l'humanité ne correspondant pas au dogme officiel.
    Par exemple au mythes sumériens et les différentes traductions des textes qu'ils nous ont laissés. "La genèse de l'humanité" de Bleuette Diot, sans faire de publicité, vous donnera une vision différente de notre histoire. Cela vous donnera une idée de l'origine de la Genèse de la Bible...
    Cordialement.
  • Elizabeth :)
    Elizabeth :)

    le 28/04/2024 à 16:42 Citer ce message

    Mon Dieu Capucine, comme dirait les Bouddhistes, j'y crois, mais il me manque le concept précis, la connaissance ..... Je suppose que les guides savent à quoi ils se réfèrent, quant au Divin. Mais il y a une chose dans laquelle je ne crois personnellement pas, c'est la création selon l'ancien testament, qui est la traduction exacte des tablettes sumériennes et ne se réfère donc pas à un Dieu ultime (et bienveillant). Amitiés
  • Capucine
    Capucine

    le 28/04/2024 à 21:37 Citer ce message

    Du coup Elizabeth si je comprends bien vous ne savez pas à qui vous parlez ? A quelles entités vous êtes connectée ?

    Eh bien mais ce serait intéressant il me semble d'approfondir cette question -ci ne croyez vous pas ? Pourquoi ne pas leur demander d'éclairer ceci qui nous concerne tous :

    "Vous avez été créé par une espèce plus avancée, qui vous a rendu votre liberté partielle, mais vous a réglé, tels des robots biologiques, de façon à limiter votre durée de vie et vos capacités psychiques ou physiques. Néanmoins ces créatures n'avaient pas voulu prévoir que votre niveau de conscience serait l'égal du leur, puis que vous aussi vous iriez, à votre rythme, vers la lumière,..." ce pourrai faire l'objet d'un article. merci.
  • Arnaud A
    Arnaud A

    le 28/04/2024 à 23:12 Citer ce message

    Vous avez bien compris Capucine...
    Personne ne sait vraiment à qui il parle ni qui lui envoie les informations, personne.

    L'invocation d'une ligne temporelle qui change à mesure que les informations se contredisent entre elles pour justifier un mensonge ou une vérité qui n'a pas pu se réaliser est un alibi qu'un mythomane n'aurai pas renié.

    Par exemple dans le passage que vous soumettez pour un éclairage je lis ceci :

    Tu n'as aucun mérite d'être ce que tu es parce que c'est eux qui t'ont créé.
    Bon, ils ont été à moitié gentil parce qu'il ont subitement décidé de te rendre une partie de ta liberté.
    Seulement t'es quand même vachement limité par l'obsolescence qu'ils ont programmé sur toi.
    Mais bizarrement ils constatent que tu arrives super vite à leur propre niveau de conscience et que tu recherches la lumière aussi alors que c'était pas du tout prévu...

    Bref c'est à moitié de la culpabilité, à moitié du dénigrement... entre deux on saupoudre d'un peu de gentillesse ( relâche un peu la laisse qu'il a autour du coup) et enfin pour qu'ils oublient qu'ils sont toujours en laisse on l'enlève et on finit la clôture du nouvel enclos.

    Le temps qu'il fasse le tour on trouvera bien un autre sujet pour le maintenir en éveil
  • Elizabeth :)
    Elizabeth :)

    le 29/04/2024 à 06:29 Citer ce message

    Oui Capucine, ou Arnaud, personne n'a la preuve de quoi que ce soit. Et ceux qui vous racontent qu'ils ont de bonnes vibrations se contentent d'un truc facile à imiter. La confiance partielle que j'accorde à mes guides est due à mon historique avec eux, ayant été prévenue à chaque fois qu'il fallait l'être sur des points précis et avec des messages non moins précis. Ceci dit, comme je le répète assez souvent, ce n'est pas parole d'évangile (d'ailleurs tronquée et multi traduite) et donc il est indispensable de faire preuve de discernement quelle que soit la source. Après, pour les dubitatifs des canalisations, je les invite surtout à passer leur chemin, ou à autre chose ou à quelqu'un d'autre. Et pour les dubitatifs tout court, je les invite à trouver leurs propres sources, imaginer leur propre avenir et analyser eux-mêmes les prophéties, et surtout relire celle de Saint-Jean qui est tellement incompréhensible qu'ils ne peuvent pas se tromper, ou encore reprendre le gros package de toutes les prophéties et de faire le constat du à quel point certaines sont fausses, ou manquent de l'essentiel ou variables d'une Marie à l'autre ou d'un Jésus à l'autre. Et Oui si les êtres humains prennent conscience de la possibilité d'éviter les guerres, ils les éviteront et toutes les prophéties sur les guerres deviendront de gros mythos. Et si je sens encore une once d'ironie, je vire la tronche de ceux ou celles qui m'emmerdent.
  • Etienne
    Etienne

    le 29/04/2024 à 07:41 Citer ce message

    Chère Elizabeth,

    Je comprends bien ton agacement mais, quand on a choisi ta voie, le doute et les interrogations de ceux qui te lisent ne sont-ils pas le prix à payer quand on diffuse des informations dont on ne connait pas l'origine avec certitude.
    Par ailleurs, je n'ai pas senti la moindre ironie dans les propos de Capucine ou d'Arnaud mais de simples interrogations qui ont le mérite de nous rappeler que, spirituellement parlant, nous ne pouvons rien affirmer qui soit une vérité définitive et cela nous ramène humblement à notre statut d'humain en perpétuelle quête de sens.
    Bien qu'ayant beaucoup d'Amour pour le Christ et sa Très Sainte Mère et essayant de vivre selon ma foi, il n'en reste pas moins ces petites interrogations qui me font me demander si j'ai adhéré à ces "croyances" pour trouver un sens à la vie, par peur de la mort ou simplement, comme je le crois, parce que jusqu'à présent je n'ai pas encore trouvé de "message" plus beau (mais si difficile à mettre en œuvre) que celui des évangiles et cela qu'elles que soient leurs origines réelles que je ne connais pas.
    C'est là tout le mystère et la beauté de la Foi. Un mystère dont nous ne connaîtrons sûrement jamais la réponse de notre vivant et peut-être même que la mort ne nous éclairera pas plus car qui peut affirmer avec une totale certitude que nous survivons à notre corps, ce que pourtant je crois avec force. Même les récits de EMI (NDE) sont à prendre avec un peu de recul. S'agit-il vraiment de voyage dans l'au-delà ou est-ce encore une astuce de notre cerveau, dont nous ne connaissons quasiment rien, pour nous réconforter dans cet ultime moment de notre vie...
    Quant à moi, j'ai décidé il y a bien longtemps, de cesser de trop m'interroger, de trop chercher et je me contente d'essayer de mettre en pratique les paroles de Jésus, le reste m'étant donné de surcroît, ce que j'ai pu vérifier à maintes reprises.

    Que la Paix du Christ soit avec vous tous,

    Etienne
  • Elizabeth :)
    Elizabeth :)

    le 29/04/2024 à 08:01 Citer ce message

    Coucou Etienne, j'espère que tu as raison. J'ai d'autres motifs de m'interroger. Néanmoins lorsque je vois que le terme ligne de temps est associé au mot mythomanie, je me pose tout de même des questions. J'ai comme tout le monde plus de questions que de réponses certaines. Et c'est le cas pour nos origines. Même concernant ma propre vie mystique je sais que je peux parfaitement me faire entuber. A partir de là ......
    Je donne au minimum 2 heures de temps par jour à ce blog modeste, en contrepartie, j'ai parfois plus d'emmm qu'à mon tour, surtout lorsque j'aborde certains sujets (comme Attali). Donc lorsque je suspecte une suspicion de malhonnêteté de ma part, ça me rend nerveuse, ayant plus intérêt à tous points de vue, à reprendre ma petite vie dans mon coin, économiquement indépendante et paisible. D'autant plus que, comme je l'ai déjà mainte fois souligné, je ne suis certaine de rien, que ce soit en voyance, en canalisation, ou en perception de l'actualité. Beaucoup pensent que tout est normal, et pendant que nous dépensons une énergie folle à prévoir, ils prennent des vacances, font des barbecues avec de la viande importée de l'usine de chimie d'à côté, boivent l'apéro avec de vrais faux amis et rient de leur propre insouscience. Puis ils meurent souvent vite et mal d'un mauvais cancer provoqué par de mauvais hasards. J'en ai quelques uns parmi mes ami(e)s, ils ne sont pas malheureux. Ai-je raison de remuer toute cette énergie ? Ces derniers temps je me suis prise à douter, non pas du Christ, mais de celui que je percevais : infiniment bon. Est-ce le vrai ? Comme toi je me contente donc, en période de doute, de la pratique que j'estime être juste ...
    Amitiés en Christ
    Elizabeth
  • Etienne
    Etienne

    le 29/04/2024 à 09:26 Citer ce message

    Chère Elizabeth,

    Il y a effectivement de quoi douter sur la santé mentale et spirituelle de beaucoup et même de la plupart de nos compatriotes qui , de mon point de vue, vivent dans un état léthargique et se satisfont des joies éphémères de la consommation à outrance. Essayer de les réveiller me paraît peine perdue même si cela part d'un bon sentiment car, après tout, ils ont choisi d'être et d'agir ainsi. Laissons les donc sommeiller paisiblement, les évènements à venir se chargeront vraisemblablement de les réveiller à grands coups de pieds au cul.
    Sans être misanthrope, la sagesse nous incite, en ce moment en tout cas, à nous replier sur nous-mêmes plutôt qu'à ouvrir nos cœurs à ceux qui, malgré tout restent nos frères humains. Un temps viendra sûrement où ceux qui ont su faire preuve de discernement, de discrétion, de sagesse et de prévoyance, auront un grand rôle à jouer, comparable à celui des vieux sages de l'antiquité qui nous inspirent encore aujourd'hui.
    Je sais bien que c'est le désir d'aider tes frères humains qui t'anime mais comme dirait Jésus :
    " Margaritas ante porcos."

    Bien amicalement,

    Que Dieu te bénisse et te protège.

    Etienne
  • Arnaud A
    Arnaud A

    le 29/04/2024 à 10:20 Citer ce message

    Bonjour Elisabeth,

    Il n'y avait pas d'ironie dans mes propos, ni la volonté de vous remettre personnellement en cause ! Soyez en certaine.

    C'est le système dans lequel nous baignons depuis nôtre "éveil" que j'essaie d'analyser sous un autre angle, et avec froideur, pour observer ses propres mécanismes. En dehors du champ émotionnel.
    Cette critique, nous l'avons eu pour le système actuel et la période de vaccination de masse avec une clairvoyance certaine sur les mécanismes en jeux et là où cela nous conduit...

    Je m'applique donc à faire de même pour le propre système que "l'éveil" mets en place dans la nouvelle réalité que chacun d'entre nous expérimente en rêves ou signes... Etc Etc

    J'ai choisi le chemin de guérison de mes blessures, réparer et soulager mon dos et ma tête du mieux possible. Je constate 6 ans après, en ayant suivi tous les signes, mon cœur, mon intuition que non seulement je n'ai pas guéri mais qu'en plus la "Vie" m'enferme petit à petit dans un système qui non seulement ne me permet pas de guérir mais qu'en plus elle contribue à une dégradation de mon état de santé.

    Exemple : Tout ce que je fais pour sortir de mon travail et trouver un Job plus facilement pour mon corps se solde par une absence de réponse à faire pâlir un facteur.
    Par contre tout ce qui est Construction/Bâtiment/Mur des clients que je connais ni d'Ève ni d'Adam (je ne fais aucune pub) me propose inlassablement des chantiers.

    Pas plus tard que la semaine dernière, ET c'est toujours le même mécanisme, pour une terrasse de piscine la Dame me dit :

    "C'est vraiment avec vous que je veux travailler Monsieur" avec une vibration dans la voix qui ressemble étrangement à ces filles que j'avais rencontré. Une sorte d'envoûtement très agréable, avec beaucoup d'amour qui met mon cerveau en état de Demi hypnose où il m'est difficile de refuser ou d'étayer des réponses objectives pour refuser le travail. Du coup je n'ai pas donné de réponse, j'ai fait le mort.

    De même pour les hommes, pas plus tard que ce weekend ! "Avec ma femme on a décidé de vous prendre, c'est vraiment avec vous que l'on veut travailler !"

    ET quand je refuse, j'observe un chantage qui se mets en place..."on a des enfants, les menuiseries arrivent bientôt. On ne peut pas laisser la maison ouverte... Etc Etc"

    Quoique je fasse, la "Vie" me bouche toutes les sorties pour que je continue sur cette voie là. J'ai compris le mécanisme du coup je réponds même plus au téléphone. Il me reste deux chantiers après terminé.

    Cela pourrait me mettre en joie de savoir que les gens sont intéressés par mon travail. Mais j'ai trop bien compris la manipulation qui était en cours pour m'obliger à rester dans cette voie. La flatterie.

    Or mon corps n'a pas guéri, c'est ce que j'avais demandé. Un chemin pour guérir. L'on m'a emmené sur ce chemin et apparemment il m'est très difficile d'en sortir.

    Avec le recul, si j'avais laissé mes émotions et mon affect de côté j'aurais pu aisément comprendre que porter des poutres ça n'allait évidemment pas m'aider à guérir. Mais voilà voilà j'ai des émotions, une histoire ET je me suis laissé prendre.

    D'où le parallèle avec l'enclos, la Laisse...

    Seulement quand on a des Guides/Prières on s'attend aisément à ce qu'ils aient une vision plus grande que nous même. Sinon on se contenterai de sa propre réflexion. Or si j'ai fait confiance pour m'aider, je peux dire facilement aujourd'hui que l'objectif n'est clairement pas atteint dans mon cas.

    Alors on cherche des excuses, il y a des choses qu'on ne comprends pas, Un karma à réparer, une ligne transgenre rationnelle qui influe, une guérison intérieure à opérer...une ligne de temps qui n'est pas encore là... Etc Etc

    Ce que je dis c'est lorsque vous êtes au travail dans la vraie vie et que votre collaborateur ou votre chef vous fournit un travail toujours en retard ou jamais fini et qu'il se sert d'excuse différente à chaque fois pour vous expliquer pourquoi le travail n'est toujours pas fait ou pas fini ... Quand bien même l'excuse est valable.. bien au bout d'un moment vous vous en séparé ou partez de vous même.

    C'est cette réflexion là que je mets en place et que je tiens à partager ici. Non pas pour emmerder les gens mais juste pour amener un autre axe de réflexion. Si l'on critique le système à juste raison, il convient d'être critique de son propre système. En l'occurrence Celui que j'ai suivi pour "Guérir" !

    J'ai partagé ici mes rêves, mes visions qui allaient dans le sens de l'inconscient collectif. Je les remets en cause ici aussi pour équilibrer la Balance.

    Peut être que je suis fou et que je raconte n'importe quoi. Peut être aussi que j'ai rien compris au processus spirituelle. Mais je tenais à expliquer mon cheminement pour en arriver là.

    Ce sera ma dernière contribution ici, vu que je vais changer définitivement de paradigme pour pouvoir guérir et ce chemin va se trouver de facto éloigné de cette forme là de spiritualité que j'ai expérimenté aussi.

    Voilà voilà, un chapitre qui se termine pour moi !
  • Santiago
    Santiago

    le 29/04/2024 à 10:39 Citer ce message

    Le doute? Le doute est sinon une chance, du moins une opportunité. Combien de fois n’ai-je pas moi-même douté? Et combien de doutes n’ai-je pas encore? C’est normal, c’est la contre partie, je pense, du sacro-saint «libre arbitre ». L’un des plus beaux cadeaux de l’Univers/Source qui nous soit offert, surtout.

    Parfois, l’Ego imposteur et manipulateur, nous roule dans la « farine » pour mieux justifier nos angoisses les plus profondes… pour exister, il souffle alors à nos oreilles des choses totalement disproportionnées et conflictuelles… en se faisant passer pour nous…
    par exemple le soir au lit : « tu as vu ce qu’il t’a dit l’autre con … t’aurais dû lui répondre que… et bla bla bla et bla bla bli… »…
    La peur, le doute, l’angoisse…. je sais de quoi je parle parce qu’en 2012, j’ai bien failli perdre pied avec leurs foutues histoires de calendrier Maya à la noix… sans la présence de ma douce compagne je serai assurément parti à la dérive…
    Aujourd'hui, je lâche-prise autant que possible… je cultive le bonheur qui « pousse » en moi, celui même qui ne demande qu’à être récolté … et je ne me porte que mieux….
    Et dans votre cas, et pour vous le dire franchement Elisabeth, autant pour la trame de temps et votre vision du futur proche, je peux parfois m'interroger et v’est normal, c’est vrai, autant vos discussions avec vos guides me parlent totalement, … pour le dire autrement, ça résonne en moi comme « vrai » et sincére… donc merci pour vos partages…
    Perso, de ce que je lis de vous, ce que je ressens de vous, Elisabeth… est comment le dire avec des mots??… disons pour résumer, très positif, très bienveillant. Vous ne cherchez pas à cliver, à polémiquer ou à offenser qui que ce soit. Donc continuez ainsi. (Le diable flatte et divise, Dieu uni et rassemble)
    Courage.

    Avec bienveillance et Amour.
  • Isabelle
    Isabelle

    le 29/04/2024 à 11:09 Citer ce message

    Bonjour à tous,
    Je rejoins assez les propos d’Etienne: les hommes sages cherchent des réponses mais il n’y a que des doutes ….l’existence physique historique du Christ est avérée , et son message est lumière, mais l’existence de Dieu ne peut trouver de réponse qu’individuelle, dans le cœur de chacun .
    Ce blog est très riche car il permet d’exprimer chacun un peu de nos vérités et de nous faire réfléchir en toute humilité. Cela n’engage que moi, mais je n’ai jamais trouvé de mauvaise malice dans les propos tenus par les guides d’Elizabeth, quels qu’ils soient, ce sont plutôt des propos sages et bienveillants destinés à prévenir et faire avancer positivement .Point de vue évidemment personnel.
    Pour ce qui est de la bible, je la considère comme un recueil d’histoires anciennes plutôt que comme une révélation . Certains passages font références à des événements cosmiques qui ont bouleversé notre planète il y a des milliers en années: rien à voir avec un dieu quelconque : ainsi en est il du déluge ou encore de la traversée par les Hébreux de la mer rouge : si on se base sur les écrits de Velikovsky «  les grands bouleversements terrestres », ce serait le passage de la queue de la comète Venus ( pas encore planète) qui en serait responsable. Etc…
    Par contre, l’hypothèse de notre création par manipulation génétique pose plus de questions qu’elle n’en résoud: certes il est probable que d'autres civilisations ont existes et ont disparues bien avant notre préhistoire, mais pourquoi une autre civilisation - non terrestre cette fois- se serait elle embarrassée d’une autre espèce , au lieu de profiter de notre planète ? Étaient ils limites et avaient ils besoin d’esclaves? Et où sont ils donc passés aujourd’hui ? Création fortuite? Je vais lire le livre de bleuette, peut être contient il quelques éléments de réponse.
    Ce qui est certain par contre, c’est que » bridés «  ou pas , nous avons un bel développement technique et intellectuel mais nous restons totalement immatures spirituellement .. et donc «  science sans conscience n’est que ruine de l’âme .. »: on n’en est que là….encore pas mal de chemin à parcourir .
  • Vianney.
    Vianney.

    le 29/04/2024 à 11:36 Citer ce message

    Bonjour Elizabeth.

    Histoire de s’amuser à la nostalgie.
    Mon oncle a fait sa fortune en tenant le bar tabac en face de l’hôpital des jockeys à chantilly , amusant non ?
    Jdcjdr.
    Ciao.
    Vianney.
  • YK
    YK

    le 29/04/2024 à 12:40 Citer ce message

    Bonjour,
    l'IA est déjà très présente dans la recherche de fraudes:
    -analyse des photos de sinistres chez les assureurs (photos retouchées,etc...)
    -analyse des pièces des dossiers crédits dans les banques...typographie
    -recherche des véhicules non-assurés en circulation,radars fixes et mobiles
    -traque de la fraude sociale...retraite ,RSA etc
    je dois en avoir oublié
    Pourquoi?
    Le bien public certes mais aussi parce qu'il existe de mauvais sujets qui sont à des postes de contrôle où ils gagnent pour faire simple 1800€/mois.
    Ces mauvais sujets n'ont toujours pas réussi à intégrer le fait ,pourtant chaque fois rabâché par leurs boss qui gagne 18 000€/mois,que tout est de la faute de ceux qui gagnent 600€/mois.
    Etienne ,des gens résistent ,avec leurs petits moyens,pour des raisons diverses...
    et hop le dossier sous la pile!
    et hop je valide la demande!
    et hop,je sermonne au lieu de verbaliser...
    et hop,je coupe pas le courant
    Grâce à l'IA ce sera la même avec je viens de perdre ma place.....
    Jusqu'à ce que quelqu'un ait l'idée d'appliquer le principe aux déclarations de revenus,de patrimoine etc ....des dirigeants.....
    Courage Elizabeth; Nul n'est prophète en son pays....
    Bien à vous

    YK
  • JerigoleBien
    JerigoleBien

    le 29/04/2024 à 15:08 Citer ce message

    Arnaud A.

    Vous avez employé le terme "mythomane". s'il n'y avait que ça :D :D
  • Etienne
    Etienne

    le 29/04/2024 à 17:00 Citer ce message

    Bonjour YK,

    Tu as raison et j'ai sûrement été un peu radical dans mes propos mais je parlais davantage de lutte spirituelle que de lutte matérielle. Je considère quand-même que sans une farouche volonté de lutter d'abord contre nos propres démons, il est vain de vouloir combattre contre ceux des autres ou de ceux qui manipulent notre système.

    Bien à toi,

    Etienne

    PS : Je profite de l'occasion pour publier à nouveau cette définition de l'intelligence que j'affectionne particulièrement et qui résume bien l'idée que je me fais de ce que devrait être le but de tout homme doué de cet attribut.

    "L’intelligence n’est pas affaire de diplômes. Elle peut aller avec mais ce n’est pas son élément premier. L’intelligence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi – vers l’autre là-bas, comme nous égaré dans le noir.

    Christian Bobin. L'inesperée.
  • YK
    YK

    le 29/04/2024 à 21:21 Citer ce message

    Bonsoir Etienne,
    quand tu agis pour que le monde soit moins insupportable ne fais-tu pas une sorte de prière?
    Le Christ n'a pas fait que parler,il a agi
    C'est une des raisons pour laquelle je n'aime pas les oeuvres de fiction,elles font vivre par procuration.Le scénariste décide du bien et du mal,et il entraîne le spectateur dans son histoire.
    Catharsis,identification,bons sentiments....mais tout est faux!!
    De plus j'ai horreur qu'on essaie de me manipuler en me faisant croire que....

    L'autre jour Vianney a attribué par erreur la citation "Encore un instant Monsieur le bourreau" à Marie-Antoinette alors qu'elle revient a Madame du Barry (sa rivale). Aucune importance a première vue,elles ont toute deux perdu la tête.
    Mais l'histoire de Madame du Barry est autrement plus riche d'enseignement:elle aimait la vie et était "bonne fille"..;
    Accueillant chez elle les philosophes des Lumières et les économistes qui parlent tous de réforme, connaisseuse de Jean-Jacques Rousseau grâce au duc de Brissac, et bien au courant de la vie des indigents du fait de ses origines et de son dévouement auprès des pauvres, elle est acquise aux idées libérales
    En 1769, Louis XV offre à Madame du Barry un petit page de sept ans, Zamorn , esclave de couleur né libre au Bengale en 1762, capturé par des marchands britanniques à quatre ans. Le 4 juillet 1772, elle le fait baptiser à Versailles par le père Collignon, sous le nom de Louis-Benoît, ce qui permet de l'affranchir. Elle en fait son filleul, son parrain étant le comte de La Marche, fils du prince de ContiV2 4.

    En tant que marraine, la comtesse Jeanne du Barry dépense pour lui beaucoup d'argent en fournitures ; elle veille à l'éducation religieuse et profane de son filleul, aussi sut-il très bien compter, lire, écrire et parler françaisV2 ; il se passionne pour Jean-Jacques Rousseau et l'abbé de Mably.
    Les témoignages contemporains dressent le portrait d'un être intelligent, espiègle mais foncièrement indépendant et rebelle à toute autorité :
    Si la comtesse se prend d'affection pour son page, celui-ci devient « effronté et insolent » dans un milieu libertin. Il ne manifeste guère de gratitude et finit même par éprouver du ressentiment. En 1792, lorsqu'il témoigne contre son ancienne maîtresse devant le Tribunal révolutionnaire8, il évoque ses années d’adolescence en termes amers : si la comtesse l'avait recueilli et élevé, c'était pour en faire son jouet ; elle permettait qu'on l'humilie, le raille et l'insulte.
    Zamor la dénonce au Comité de salut public comme ayant comploté contre la Révolution et sympathisé avec l'aristocratie anglaise. Madame du Barry est incarcérée à la prison Sainte-Pélagie le le 22 septembre 1793. Malgré une pétition des habitants de Louveciennes, elle est guillotinée le 8 décembre 1793. Zamor est emprisonné quelques jours plus tard par les Girondins, qui l'accusent d'être jacobin et complice de Madame du Barry.
    Il gagnera une oraison funèbre cruelle,mais pas imméritée
    Quand je lis cette histoire je ne peux m'empêcher de penser aux faux-généreux,aux convaincus dangereux...certains se prennent pour Dieu et veulent qu'on les loue,qu'on les admire pour leur oeuvre;leur générosité n'est que narcissisme et ils mènent le monde à sa perte...mais conserve une bonne opinion d'eux-même

    Bien à toi
    YK
  • Vivi
    Vivi

    le 03/05/2024 à 10:29 Citer ce message

    Bonjour

    Elizabeth au sujet de "Tourisme de béton et parquage des moutons" oui ça fait bien des années !
    déjà quand je faisais du 4X4 je les ai bien vus ces saloperies de barrières fleurir un peu partout et puis le littoral complétement balisé là où avant tu pouvais laver ta caisse tranquilou devant le bord de mer...fini et le dégout me prend quand je pense aux calanques de Marseille...l'apothéose de leur connerie sous couvert du feu, de la faune...bla bla...y'avait du monde oui et alors...maintenant on est comme des cons sur le même chemin bien balisé et les moutons peuvent pas se barrer ailleurs....putain de société de merde qui dit AMEN à tout ! je m'énerve encore et je ne dis pas tout.....MDR

    Belle journée à tous
  • Vivi
    Vivi

    le 03/05/2024 à 10:32 Citer ce message

    Désolé je jure... ! remarque quand je suis en direct c'est pas mieux !!!!

    ames sensibles...s'abstenir
  • Vivi
    Vivi

    le 06/05/2024 à 19:58 Citer ce message

    Bonsoir

    Nouveau traité de l’OMS sur les pandémies

    “Ils considèrent que notre silence vaut consentement.”
    -Greg Reese, Infowars

    https://t.me/collectifvf/106

    Belle soirée à tous
  • Elizabeth :)
    Elizabeth :)

    le 07/05/2024 à 04:39 Citer ce message

    Merci VIvi, c'est horrible ..... Gros bisous
  • YK
    YK

    le 09/05/2024 à 21:23 Citer ce message

    Bonsoir petit encart sur les normies...

    Je me suis posé la question et s'ils étaient une sorte de don Diégo de la Véga? (comme ces anti-armes qui sont armés)et ça tombe bien puisqu'il existe un universitaire qui écrit sous ce pseudo...l'article est payant...mais offert par Atlantico:

    RADIOGRAPHIE DU COÛT DE L'IMMIGRATION
    Selon l’OCDE, l’immigration booste la croissance des pays riches. Mais à quel coût pour les sociétés d’accueil comme pour les pays de départ…?
    Selon les estimations de l’OCDE, l’immigration stimule le produit intérieur brut.

    Selon l’OCDE, l’immigration booste la croissance des pays riches. Mais à quel coût pour les sociétés d’accueil comme pour les pays de départ…?
    avec Don Diego De La Vega et Jean-Paul Gourévitch
    Atlantico : Selon les estimations de l’OCDE, l’immigration stimule le produit intérieur brut. Quel est le coût de l’immigration pour les sociétés d'accueil ? Quelles sont les estimations de ce coût de l'immigration ?

    Jean-Paul Gourévitch : Rapporté au PIB 2023 soit 2803 milliards d’euros, le coût proportionnel du déficit de l’immigration selon la grille de calculs OCDE, serait aujourd’hui de 39,5 milliards d’euros. C’est presque exactement le montant calculé par nos travaux publiés en août 2023 dans la monographie faite pour Contribuables Associés : « le coût de l’immigration en 2023 : dépenses, recettes, investissements, rentabilité ». Sauf que nous avons tenu compte des surcoûts de l’immigration irrégulière (3,6 Mds d’euros), et des dépenses de santé générées par les ravages de la drogue et du tabac pour la part relevant de l’immigration dans ces deux domaines soit 12 milliards d’euros. Ce qui nous a amenés à constater un déficit de 53,9 milliards d’euros soit 1,92% du PIB. Plus « une pénombre de l’immigration » non quantifiable, due à la difficulté de mesurer la rentabilité des investissement extérieurs faits par la France en direction des pays d’origine pour limiter les flux migratoires tout en accueillant largement leurs étudiants, et des investissements intérieurs en matière d’éducation, de la politique de la ville et d’amélioration de la situation des immigrants et de leurs descendants directs, qui sont de toute façon différés jusqu’à ce que les intéressés s’insèrent dans le marché du travail.

    Dans le détail, le déficit ne provient pas tant de la différence entre les recettes générées par les migrations (92,7 milliards d’euros) et les dépenses directes consenties pour eux (105,79 milliards d’euros) que des coûts indirects qui leur sont spécifiques : coûts des structures qui leur sont dédiées ; coûts régaliens de la justice, de la police et de la gendarmerie ; coûts sociétaux ou manques à gagner générés par les divers types de fraude, la contrebande, la prostitution, les trafics ; coûts humanitaires et coûts éducatifs. Ces dépenses dont le montant total atteint 54,60 milliards d’euros ne sont qu’imparfaitement compensées par les prélèvements que l’Etat opère sur la contribution des immigrés au PIB de la nation que nous avons estimés à 21,13 milliards d’euros.

    Il est malheureusement quasi impossible de faire une étude comparative sur le coût de l’immigration avec nos voisins, chaque situation étant spécifique. Il semble néanmoins au vu des résultats affichés par l’OCDE, que la France en raison du nombre et de la composition de sa population immigrée, de l’importance de son immigration irrégulière et du différentiel de taux d’activité et d’emploi entre immigrés et non-immigrés, représente un cas particulier.

    Don Diego de la Vega : Les bénéfices de l'immigration sont relativement bien documentés pour les pays du Nord. Ils sont bien suivis et bien calculés. Comme il s'agit de choses qui sont relativement matérielles et tangibles, cela est donc assez facilement traçable par les statistiques usuelles.

    Les bénéfices de l'immigration sont connus. Cette population qui arrive va renforcer l'offre de travail et va aussi renforcer la demande. Du côté de l'offre, cela va permettre d'augmenter les capacités de production.

    En revanche, les coûts de cette immigration sont beaucoup plus évanescents. Cela a des conséquences sur le plan sociétal et politique. Un organisme comme l'OCDE, qui est un organisme d'économistes et de statisticiens, a très peu de données. Il faut calculer ce que fait peser l'immigration sur le système de santé et sur le système éducatif mais aussi dans d’autres domaines. Tout cela est en général très peu fait ou fait à la louche. En réalité, il y a un très bon tracking des bénéfices et une très mauvaise traçabilité des coûts de l’immigration. Le cas de la France est très particulier car nous avons un rationnement qui se fait essentiellement par les quantités et non pas par les prix. La plupart de nos services publics ne sont pas du tout organisés en fonction des prix. Ils sont organisés de manière assez similaire à un mode soviétique.

    Si une immigration n'est pas forcément choisie ou n'est pas forcément une immigration de travail, les afflux de migrants qui vont se succéder en France vont peser sur l'hôpital, sur l'école, sur les transports publics. Cela va peser sur de nombreux éléments de réseaux publics mais cela ne sera pas visible en termes de coûts, notamment en termes de coût en bien-être pour la population autochtone. Telle est la limite des études de type OCDE. Ces études ont un biais qui est en fait l'économisme. Elles permettent uniquement de traquer des choses qui opèrent à travers le PIB, à travers l'ordre concurrentiel. Mais ce que fait réellement peser l'immigration aujourd'hui comme poids sur l'État providence, sur le sentiment d'insécurité des Français ne rentre quasiment pas dans les données ou dans les chiffres de l’OCDE. Il faudrait avoir une vision beaucoup plus large, une vision en termes d'économie du bien-être. Or, l'OCDE ne rentre pas dans de telles considérations et ne fait pas la distinction entre une immigration choisie, voulue et une immigration subie. L’OCDE ne cherche pas à savoir quel est le taux d'activité des immigrants en France après un an, trois ans, cinq ans. Pour tous les dommages sociétaux et politiques liés au coût de l’immigration, l'OCDE ne peut pas en parler.

    Si l'immigration massive en provenance des pays du Sud amène éventuellement en 2027 un gouvernement populiste au pouvoir, qui se trouvera probablement être un gouvernement protectionniste, cela causera beaucoup de pertes. Mais cela, évidemment, ne sera quasiment jamais dans les études OCDE associées à 30 années d'immigration excessive.

    En quoi la question du coût de l'immigration n'est pas comparable à celle de la croissance ?

    Don Diego de la Vega : Il y a des choses qui sont économiques et il y a des éléments qui ne se réduisent pas à l'économie et qui ne relèvent pas pour autant du racisme. Alain Finkielkraut parlait notamment du droit à la continuité historique. Si l’on ne transforme pas l'économie en un simple élément de comptabilité, l'économie vise le bien-être en réalité. La première question devrait être de savoir si l’immigration est-elle réellement voulue alors que toutes les études montrent que 70 % de la population française est opposée à plus d'immigration ? La réponse est assez univoque.

    Un autre élément important est que ce n’est pas la même chose d'avoir une immigration dans un pays où vous avez un marché du travail flexible et une immigration dans un marché du travail qui est extrêmement compartimenté, dual, pour ne pas dire rigide. Or, le marché du travail français est très particulier. Si vous ajoutez une population, a fortiori “non voulue”, et qui n'a pas en plus les qualifications dont on a besoin puisqu’il ne s’agit plus d’une immigration de travail pour sa très grande majorité, cela crée des fortes tensions. La situation est différente aux Etats-Unis. Il y a aussi des tensions mais elles sont pour la plupart gommées par un marché du travail très flexible à la différence de la France.

    La situation est assez similaire pour le marché du logement. Il y a peu de difficultés avec un marché du logement flexible avec une logique de marché. Mais lorsque vous avez eu un marché du logement en France qui fonctionne par une sorte de mélange entre un rationnement par les quantités sur les HLM, des éléments de flexibilité, des aides, cela entraîne de grosses tensions en cas d'afflux de populations extérieures. Le système français a évolué vers une sorte d'assistanat du berceau à la tombe par l'Etat providence avec des marchés du travail et du logement extraordinairement peu efficients. L'introduction de l'immigration coûte beaucoup plus cher qu’aux Etats-Unis, où cela entraîne aussi des tensions et des problèmes. Les conséquences peuvent se mesurer avec le vote en faveur de Donald Trump. Mais la situation est bien pire en France.

    La croissance supplémentaire permise par l’immigration, selon les données de l’OCDE, n’est-elle pas absorbée pour tout ou partie par les coûts de l’immigration (les coûts de l’immigration sur le logement, les transports, les prestations sociales, le système de santé…) ?

    Jean-Paul Gourévitch : Le résumé par l’AFP des travaux de l’OCDE, repris par la quasi-totalité des médias qui ne prennent pas soin de remonter aux sources, est largement biaisé. Analyser les coûts de l’immigration signifie qu’on ne se limite pas aux migrants en situation légale qui exercent un emploi dans le secteur formel mais qu’on examine la situation de toute la famille résidant en France et notamment de leurs descendants directs ainsi que le surcoût des migrations irrégulières. Or, parmi les pays de l’OCDE, la France est non seulement le pays qui en abrite proportionnellement le plus - 600 000 en métropole et 200 000 dans l’Outremer selon nos estimations en phase avec celles de nos collègues - mais celui qui accueille le plus de Mineurs Non Accompagnés ou prétendus tels, qui ont un coût en matière de prise en charge, de délinquance et de cohésion sociale.

    L’OCDE a examiné trois scénarios :
    Le scénario A qui se limite à la balance recettes- dépenses publiques laisse apparaître que la contribution des personnes nées à l’étranger représente un apport égal à 1,02% du PIB.
    Le scénario B prend en compte l’ensemble des biens et services dont bénéficie la population immigrée. Le déficit est alors de 0,85% du PIB.
    Le scénario C inclut l’ensemble des descendants de première génération et la contribution nette des immigrés devient alors négative de 1,41% du PIB soit 33 milliards d’euros dans l’année étudiée (2018).

    C’est ce dernier qui nous parait le plus cohérent pour une approche de l’ensemble du coût de l’immigration. C’est aussi celui qu’ont retenu l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie et la Fondation pour l’Innovation politique qui, dans sa brochure de mars 2023 Immigration : comment font les états européens, titre sans ambiguité (page 34) : « Selon l’OCDE, en France, l’immigration en France coûte plus cher qu’elle ne rapporte ».

    Don Diego de la Vega : Il est important de démystifier l’idée selon laquelle il ne serait pas possible d’obtenir de la croissance sans recourir à l’immigration ou qu’il serait impossible de résoudre les problèmes démographiques sans immigration. Des pays y arrivent très bien. Ces pays ont des gains de productivité alors même qu'ils ne font quasiment plus d'enfants et qu'ils n'ont absolument aucune immigration. Ces pays arrivent à faire 3 ou 4 % de croissance chaque année comme la France était encore capable de le faire jusque dans les années 1970. Cela concerne notamment la Corée du Sud et Taïwan. Il n'y a aucun problème pour ces pays-là. Par contre, il est évident qu'il faut travailler dur, mettre ses enfants à l'école, réaliser des gains de productivité et ne pas se tromper de politique économique comme ce fut le cas en confiant quasiment toutes les rênes à Francfort. Mais ces objectifs sont tout à fait réalisables, même avec 1,2 enfant par femme et même avec l'absence totale de matières premières. Il est possible également d’avoir une industrie viable et solide, comme la Suisse par exemple, en n'ayant pas des recours différents à l'immigration. Il n'y a pas de fatalité. L'important est que les données soient sur la table et qu’il y ait une certaine transparence.

    Dans une société démocratique, il ne serait pas complètement aberrant de demander au peuple ce qu'il en pense. Si le peuple n’est pas consulté sur ces enjeux, la seule façon de réagir au problème est tous les cinq ans, à travers des élections générales. Cela va finir par poser problème. La majorité mainstream macroniste a fait une grave erreur en rejetant la proposition de la droite classique d'un référendum sur l'immigration. Ce “référendum” sur l'immigration aura lieu, mais en 2027.

    Si l’immigration booste la croissance des pays riches selon l’OCDE, quel est l’impact pour celle des pays pauvres ? Quels sont les coûts et les conséquences de l’immigration pour les pays de départ ?

    Don Diego de la Vega : Les conséquences vont dépendre du contexte des pays en question. Cela va dépendre de l'organisation du marché du travail, du développement de l'État providence, du caractère plus ou moins soumis aux contraintes de cette immigration. Actuellement, l'immigration booste le Texas et la Floride mais cela n’est pas forcément une chance pour tous les territoires et les pays de départ des immigrés.

    La question de l’immigration est déjà une affaire très complexe pour les pays d’accueil, en termes de politique d’intégration, d’assimilation et sur l’estimation des bienfaits de l’immigration. Pour les pays de départ, la situation est tout aussi complexe.

    Si vous faites sortir des délinquants et des détenus des prisons dans les nations du Sud, qu’ils quittent le pays pour atteindre les côtes françaises pour se diriger vers Marseille et Paris, cela est plutôt une “chance” pour les pays d’origine. Mais pour les pays latino-américains, la situation est beaucoup plus problématique. Certains pays sont littéralement handicapés par le fait que bon nombre de leurs meilleurs éléments quittent le territoire national.

    L’impact négatif des départs des personnes les mieux formées est moindre pour des pays très densément peuplés comme l’Inde. Le départ de médecins indiens vers les Etats-Unis sera compensé par le nombre de médecins important en Inde. En revanche, pour des petits pays ou des nations avec une population beaucoup moins importante, l’émigration et les départs constituent un véritable drame. Il y a parfois un sentiment d'urgence à partir au sein de la population ou chez les personnes les plus démunies, les plus pauvres, notamment lorsque la situation sur place est intenable dans certains pays comme le Liban.

    Pour certains pays, alors qu’ils ne sont pas particulièrement en guerre civile ou même si leur économie n’est pas réellement en difficulté, leur capital humain est drainé via les filières d’émigration par les pays du Nord.

    En Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud, le tiers, voire la moitié, des jeunes diplômés parmi les plus compétents, parmi les plus ambitieux et parmi les plus mobiles, sont souvent les gens les plus motivés et sont ceux qui quittent leur pays pour le Nord.

    Cela est compensé en partie par les transferts d’argent de la part des travailleurs immigrés auprès de leurs familles restées dans les pays d’origine.

    Jean-Paul Gourévitch : Pour avoir travaillé un quart de siècle en Afrique subsaharienne, je peux avancer que leurs dirigeants semblent peu se préoccuper de l’impact de ceux qui partent sur l’économie mais aussi sur la cohésion sociale de leur pays.

    Ils ne considèrent que les bénéfices immédiats de cette émigration : la diminution du chômage (et des contestations) de ces diplômés auxquels ils ne peuvent fournir des emplois correspondant à leurs compétences et à leurs aspirations, les fonds formels ou informels que le migrant envoie à ceux qui sont restés au pays, les retombées éventuelles de son activité sur les ressources du pays d’origine, les transferts de savoir-faire dont pourraient bénéficier leurs concitoyens, de la part de ceux qui ont appris à l’étranger de nouvelles techniques.
    Ils ne voient pas ou ne veulent pas voir qu’ils ont engagé un processus délétère pour leur pays. La success story de ces migrants, largement médiatisée ou racontée par eux-mêmes quand ils reviennent passer leurs vacances avec leur famille, augmente la demande d’éducation et de formation dans le pays d’origine et stimule le désir d’émigrer. Les coûts que le pays de départ a engagés en matière d’éducation et de santé pour des ressortissants qui l’ont définitivement quitté ne seront jamais recouvrés. Ajoutons la perte de main-d’œuvre, de compétences et de ressources générée par la fuite des cerveaux et l’impact de cette dernière sur la vie des habitants : détérioration du marché du travail, dissociation des ménages, désertification des campagnes au profit de concentrations urbaines favorisant la délinquance, attisant les frustrations et générant une spirale de la précarité. Ces pays pauvres sont victimes de l’émigration qu’encouragent leurs dirigeants qui sont très riches.

    Ce phénomène n’accentue-t-il pas les déséquilibres et les inégalités géopolitiques ? Le coût de l’immigration ne menace-t-il pas la croissance globale à long terme ?

    Don Diego de la Vega : Ne comptez pas sur les études de Thomas Piketty ou d’Emmanuel Saez pour en parler. Il y a une omerta totale sur cette question. Le fait que l'immigration participe considérablement à notre dynamique de montée des inégalités est un réel tabou.

    Cela concerne l'une des contradictions parmi les plus fondamentales de la gauche qui plaide plutôt pour la canonisation de ce que la gauche appelle les inégalités, la dispersion des revenus en réalité. La gauche n’a pas l'intention de combattre une immigration massive en provenance des pays du Sud.

    Il a été bien montré dans les études de George J. Borjas que, pour les populations en provenance du Mexique, l'immigration a des aspects positifs. Pour les Etats-Unis, le fait de récupérer des Mexicains est favorable dans tout un tas de secteurs, mais l'un des inconvénients assez évidents d'un point de vue statistique est que cela renforce la polarisation des revenus désunis. Dans la plupart des pays riches, les nouveaux arrivants, les personnes issues de l’immigration ne sont pas issues des classes moyennes mais sont soit des talents qui seront amenés à avoir de grandes réussites, soit souvent il s’agit de populations relativement pauvres qui resteront dans les basses couches de la société en termes de revenus annuels. Cela renforce la polarisation.

    Tel est le problème de la gauche française qui occupe 95 % des postes d'économistes spécialisés dans les disparités de revenus. Ils ne veulent pas reconnaître cette situation. Ils ne veulent pas l'intégrer dans leur agenda de recherche. Ils ont presque systématiquement tendance à minimiser l'immigration et à minimiser ses effets sur les inégalités. Selon eux, les inégalités viennent plutôt du capitalisme, de la fin du fordisme, du passage à une économie plus financiarisée. Ils ne souhaitent pas que l’on puisse reconnaître qu’une bonne partie de la dispersion des revenus vient littéralement de ce phénomène polarisant de l’immigration. Le domaine de la recherche sur les inégalités tend à occulter complètement le phénomène migratoire et pointe du doigt les critiques et les discours de droite. Or, cela se matérialise bien et de façon très nette.

    Aux États-Unis, là où les indicateurs de Gini - permettant de rendre compte du niveau d'inégalité - sont les plus élevés, est presque systématiquement à côté d'une frontière. En France, il n’y a pas une situation plus inégalitaire qu’au coeur de la ville de Marseille qui est une terre d’accueil de l’immigration.

    Ce phénomène de polarisation est assez peu documenté et surtout il est très peu relayé.

    Aujourd'hui, les sociétés les plus égalitaires sont des sociétés où l'immigration a été voulue, maîtrisée et relativement organisée. Les pays concernés sont notamment la Norvège, l'Islande ou le Japon. Certains pays d'Asie sont des pays où les taux de délinquance et de criminalité sont les plus bas au monde. Cette corrélation n'entraîne pas automatiquement une causalité mais les pays qui se sont ouverts très largement à des flux extérieurs subitement en provenance de pays du Sud ont connu un surcroît de délinquance.

    Comme le disait Milton Friedman, il est possible d’avoir une immigration libre en provenance du Sud ou d’avoir un État providence très ambitieux du berceau à la tombe, un peu comme en Suède, mais il n’est pas possible d’avoir les deux en même temps très longtemps. Cela repose sur un choix de société.

    C’est pour cela qu’il est possible de critiquer l'organisation actuelle, notamment en France. Ce choix n'est pas présenté, n'est pas conscientisé véritablement dans l'offre politique.

    Y a-t-il un biais derrière les conclusions et les données de l'OCDE par rapport au coût réel et à l’impact de l’immigration sur la croissance ?

    Don Diego de la Vega : Il y a effectivement de très nombreux biais. L'un des coûts évident de l'immigration est que cela va mettre fin à l'État providence. Cette réalité apparaît au quotidien lorsqu’il faut attendre cinq heures aux urgences pour se faire soigner ou à travers le recul du niveau à l’école dans les résultats des enquêtes PISA.

    L’immigration non maîtrisée entraîne des désagréments. Cela doit conduire à nous interroger sur le maintien de l'État providence. En ayant recours à une immigration massive en provenance des pays pauvres, il faudra supprimer l'État providence ou en tout cas le réformer fortement puisque les ayants droit vont considérablement monter alors que les bienfaits pour l’économie ne seront pas suffisants. Le problème est le maintien de l'État providence qui est en crise d'organisation et de financement, notamment dû au vieillissement de la population.

    Beaucoup d’observateurs estiment que l'immigration est une des solutions pour colmater l'État providence et notamment rajeunir la population. Or, on s'aperçoit que la manière dont on s'est organisé précipite la décrépitude des services publics et entraîne la chute de l'État providence. Cela peut amener à tous les extrémismes. Pour sauver des acquis sociaux, les Français sont prêts à tout. Ils sont prêts à voter pour n'importe qui. L’mmigration commence, dans les esprits, à se mettre en opposition et en contradiction avec le maintien des services publics et le maintien des aides, notamment pour le logement. Cette situation devient un cocktail explosif qui risque de nous surprendre en 2027.

    Des pistes existent pourtant afin de prendre le taureau par les cornes avant que la situation ne dégénère. L'une des pistes serait de mettre en place un système d'immigration payante. Cette opportunité avait été avancée, notamment par Jean-Philippe Vincent. Cela permet d’avoir une immigration choisie et de doper les recettes fiscales. Des contrôles et le paiement d’une soulte pourraient être mis en place. Le montant du tarif de cette immigration payante, de cette facture à présenter aux nouveaux arrivants pourrait être débattu tous les ans au Parlement et pourrait être réajusté en fonction de nos besoins et des équilibres politiques au Parlement chaque année. Cela responsabiliserait les députés et cela permettrait d’avoir un système plus transparent. Ce système ferait rentrer de l'argent dans les caisses publiques et permettrait de responsabiliser les nouveaux entrants. Mais comme ce système est trop transparent, trop clair et avec un raisonnement trop économique, il est totalement refusé par l'entièreté du système politique français actuel. Ce système serait pourtant très efficace.

    Portefeuille boursier des uns contre service public accessibles des autres,qui gagne qui perd?
    Il ne faut pas oublier con-plus que les laquais sont souvent du même avis que leurs maîtres.
    Bien à vous
    YK
  • Vivi
    Vivi

    le 09/05/2024 à 22:15 Citer ce message

    Bonsoir

    ça va nous arranger les neuneus (neurones !) et pas que ! lol

    https://t.me/chemindeleveil/38372

    Hâte d'en voir la fin....j'en peux plus de ce monde de cinglés !

  • André
    André

    le 11/05/2024 à 18:34 Citer ce message

    Bonjour à tous.
    Excellent article de YK, très documenté et rigoureux. Du temps de passé pour amener des arguments précis et difficilement trouvables dans les médias classiques, sur un sujet ô combien polémique et polarisé.
    De quoi se faire une idée plus précise sur la question.
    Bravo.

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