Compassion
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Isabelle
le 04/01/2024 à 08:55 Citer ce message
Magnifique canalisation. Tout y est dit ! -
le 04/01/2024 à 15:43 Citer ce message
Bonjour.
Je dois avouer avoir été sensible à cette lecture .
Mais, mais, mais je dois avouer n’avoir pas tout entendu ( ? ) ce qui a été dit et tout compris ( ? ) et ne crois pas ( sic ) que cela peut concerner tout pécheur (aieaieaie ) .
Vraiment vianney ?
Vraiment, sans hésitations !
Dieu pardonne
Je ne suis pas Dieu .
Bad karma mec !
Cdlt.
Vianney. -
le 04/01/2024 à 17:35 Citer ce message
Compassion n'est pas pardon:
Frères humains qui après nous vivez,
N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous merci,
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six,
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieça* dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s’en rie
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Se frères vous clamons, pas n’en devez
Avoir dédain, quoique fûmes occis
Par justice. Toutefois, vous savez
Que tous hommes n’ont pas le sens rassis
Excusez nous, puis que sommes transis*,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grâce ne soit pour nous tarie,
Nous préservant de l’infernale foudre.
Nous sommes morts, âme ne nous harie* ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
La pluie nous a debués* et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis ;
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis;
Puis ça, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charrie,
Plus becquetez d’oiseaux que dès à coudre,
Ne soyez donc de notre confrérie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Prince Jésus, qui sur tous a maîtrie,
Gardez qu’Enfer n’aie de nous seigneurie.
A lui n’avons que faire ni que soudre*.
Hommes, ici n’aient point de moquerie ;
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! -
le 04/01/2024 à 19:37 Citer ce message
Bonsoir,
j'ai toujours du mal a appréhender cette notion de pardon universel et inconditionnel.Un peu comme aimez vous les uns les autres!
De quel droit irais-je aimer quelqu'un qui ne m'a jamais rien fait?
Pourquoi pardonner à quelqu'un qui n'a rien demandé.Que je me débarrasse de cette créance parce que je n'ai pas envi de me pourrir la vie avec ce ressentiment;c'est une chose mais est-ce un pardon?
De la même façon si on attend d'avoir la tête sur le billot pour clamer ses regrets : la démarche est contrainte et manque de spontanéité.La personne pleure sur elle-même mais pas sur ses actes.
Je pense que pour être pardonnable il faut reconnaître ses fautes et chercher à les réparer.
La compassion me semble toute différente;je laisse passer devant moi dans un file d'attente une personne âgée;je laisse ma place assise à une personne qui semble diminuée;je partage mon repas etc Il ne s'agit pas de pitié,je partage facilement,vieille habitude de la vie collective "contrainte"...il suffit juste d'éviter de me brusquer,de m'agresser,ou d'essayer de me flouer.
Il me semble que ces comportements sont ceux d'une personne civilisée.C'est également la norme pendant les périodes troubles;il y a ceux qui partagent qui "jouent collectif"et les autres qui finissent seuls ,paranos,aigris.
Bien à vous
YK -
Suzanne
le 05/01/2024 à 09:22 Citer ce message
Bonjour YK ,
je suis d'accord ,
la compassion est un concept vaste qui peut préter à confusion (comme le peace and love chimérique des hippies) en effet et ce n'est pas bien sur excuser les gens mauvais , car le Christ nous exhorte à lutter contre les suppôts de satan que lui-même chassait , et autant on peut pardonner à des personnes même toxiques , sans rester dans la rancoeur ce qui est néfaste pour la santé psychique autant il est nécessaire de discerner le bien du mal et discerner les représentants du mal , pour s'en prémunir .
Car si il y a bien une période ou la lutte entre le bien et le mal est le plus présente c'est bien l'Apocalypse , et nous sommes en plein dedans .Le curé d'Ars nous exhorte à prier pour le salut ceux qui nous ont fait du mal :oui mais ceux qui sont perfectibles pour qu'ils changent ici bas et se repentent .Ceux qui sont incapables de changer , de se repentir sur cette terre , les envoyer ad patres c'est même leur rendre service selon la doctrine chrétienne , car au niveau spirituel il ne commetront plus de péchés ici bas et en auront moins à payer de l'autre coté .(cf la mort de Pharaon )
Actuellement la notion de compassion est très mal comprise , elle est comprise au sens émotionnel , alors que la véritable compassion c'est vouloir le salut de l'âme de l'autre et l'aider à se perfectionner , ce n'est pas être tolérant à ses défauts et péché et le laisser croitre et manger la laine sur le dos des autres .
bien à toi
Suzanne -
Etienne
le 05/01/2024 à 19:34 Citer ce message
Bonjour Suzanne, bonjour YK, bonjour à tous,
Je vous rejoins pleinement sur la confusion actuelle du sens des mots compassion, pardon et tolérance.
La tolérance, un mot qui par définition ne s'applique qu'aux choses mauvaises. On ne tolère que ce qui est mal. On accepte certains comportements, certaines idéologies en se disant que l'on ne peut rien y faire, que cela fait partie du progrès, qu'il faut bien vivre avec son temps. Et plus on tolère, plus on accepte l'inacceptable, plus on s'affaiblit et finalement on s'effondre. Le bien, quant à lui, ne se tolère pas. Il est, point barre.
Concernant la compassion, c'est aussi devenu un mot fourre-tout utilisé à tour de bras par nos chers donneurs de leçons médiatiques qui guident le pauvre peuple aveugle et ignorant que nous sommes.
La compassion est un état d'esprit qui ne nous exonère pas de faire preuve de sévérité voire de violence le cas échéant.
Tu commets un crime, tu seras puni mais nous ferons preuve de compassion en essayant de comprendre ce qui t'a poussé à agir de la sorte et ainsi te châtier de la plus juste façon.
Tu m'attaques, je te tue et je ferai preuve de compassion en priant pour ton âme...
Je me répète, mais de mon point de vue la compassion est un état d'esprit spirituel et mystique qui demande un haut degré de réalisation pour être effective et qui doit s'exprimer plutôt dans nos pensées. Haïs le péché mais point le pécheur...
Les mots emphatie, charité, bienveillance, certes, non pas tout à fait le même sens, mais peuvent plus facilement être compris de tous et mis en œuvre au travers de nos actes.
Quant au pardon, comme le souligne justement YK, c'est encore bien plus complexe à appréhender et chacun y trouvera sûrement un sens qui lui est propre en fonction de son vécu.
Que la Paix du Christ soit avec vous, Shana tova,
Etienne -
le 06/01/2024 à 12:51 Citer ce message
Echelle de jacob ce jour.
Le fentanyl remplace l’heroine.
La destruction societale européenne largement entamée dans d’autres domaines va se poursuivre amplement avec l’arrivée du fentanyl en Europe, marche us sature..
L’argent ruisselle venant du haut.
Les accrocs aux camisoles chimiques ( voir article d’Elizabeth a ce propos ) , en période de chaos et de manque, que va devoir faire Jean ?
Bonne question vianney mais je ne vous remercie pas de me l’avoir posé !
Céline disait : la vie est une bassine de merde dont les poignées sont en fil de fer barbelé .
Je rajouterai modestement : rouille le fil de fer barbelé., rouillé .....
Cependant , céder à la déprime , au désespoir , niet tavaritch !
Rester debout, lutter ok , ne pas céder, un sourire aux lèvres , essayer un peu d’humour.
Tolérance, il y a des maisons pour cela. Je n’emmerde personne, personne ne vient m’emmerder. Déjà dit.
Compassion , je n’ai jamais fait souffrir un animal et en général ils me “ sentent “ bien, qui n’aime pas les animaux n’aiment pas les gens, et s’il le faut vraiment on achève bien les chevaux .
Qui est l’œuf, qui est la poule, vaste debat , les concernés se demerdent.
Tuer engendrera un poids psychologique, un déséquilibre , en parler est facile, le faire facile aussi au départ mais plus dur à l’arrivée.
C’est un acte personnel sans aucune, je dis bien aucune, justification collective hypocrite supposee nous dédouaner lâchement .
Nous sommes ce que nous faisons.
Faire pousser une fleur , on apprend puis on retourne la terre , on sème ou on plante, un peu d’engrais et beaucoup d’amour, on élimine la vermine, les parasites, sans ciller quelques qu’ils soient.
Le moment venu on admire son œuvre, puis on cueille cette fleur magnifique sans regrets pour l’offrir à une jolie femme de cœur et d’esprit.
La boucle est bouclée.
Au regard de la période actuelle et de ses protagonistes , les malfaisants , ni pardon ni oubli, cohérence oblige.
Cela va sans dire mais cela va encore mieux ( pour moi en premier lieu ) en le disant.....
Cdlt.
Vianney. -
le 07/01/2024 à 14:01 Citer ce message
Bonjour à tous,bonjour Vianney,
L F Céline au rayon compassion?
Vous vous reprenez bien en écrivant "on est ce qu'on fait"
2 options non incompatibles sur la citation sur la vie
-il vivait entouré de chats...peut-être n'étaient-ils pas tous très propres et sa journée commençait par de joyeuses pelletées
-il décrit sa vie en toute lucidité....ses actions;sa cupidité
Si l'immense Tixier-Vignancourt arriva à obtenir son amnistie,c'est qu'il oublia de préciser son nom d'artiste au dossier....très ,très grand avocat!!
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
L F Céline ne l'aura guère été ,mais l'aura obtenue de juges distraits.
Je ne pense pas que ce soit ainsi que les guides vont nous aider à agir dans ce sens,ils n'ont pas l'air d'être des pros de la roublardise..
Tant de gens sont persécutés pour leur foi,ou à cause de leur foi....pour le moment nous n'en sommes pas là.
Nous sommes juste condamnés à un voyeurisme indécent, les bras croisés comme de pauvres spectateurs qui attendent gentiment leur tour;
Ouf!pour le moment c'est les autres
Comme disait la du Barry:
Encore un instant je vous prie Monsieur le Bourreau ». L'instant d'après le couperet a mis fin à sa vie dédiée à la beauté, à la gourmandise et au plaisir. Ils ont fait l'Histoire !
C'est peu pour être compassion!
Bien à vous
YK -
le 07/01/2024 à 17:58 Citer ce message
Bonjour YK.
Un prix littéraire récompensé une œuvre littéraire.
L’écrivain, l’auteur n’est que l’outil.
Ne pas confondre.
Il n’est pas forcément ce qu’il écrit ( autres ex voltaire, rousseau et bien d’autres encore, avant et après eux ) mais il est ce qu’il a fait.
Avec son livre “ voyage au bout de la nuit” , il aurait eu comme une vision prémonitoire le concernant.....
Remarquable trait d’esprit, la, vianney !
Digne d’un pseudo écrivain ou d’un homme véritable , Dieu seul le sait !
La compassion ne me semble pas être une démarche due, automatique , dévolue , de bon ton ,. Chacun ses pauvres comme le bourgeois au sortir de la messe .
La foi relève du libre choix de l’individu et de sa responsabilité toujours individuelle envers Dieu , à partir de cette base, ipso facto , les interférences humaines à ce propos , ne sont pas de mise . Chacun chez soi dans ce domaine.
Les vivants peuvent être l’objet ou pas de notre compassion , les morts peuvent être l’objet ou pas de notre affectueux souvenir.
Peu ou beaucoup ? Je ne sais pas .
Qualité ou quantité ? Je ne sais pas non plus.
Ascenseur limité à tant de personnes, embarcation de secours idem , etc, etc.
Le cœur et l’esprit me semblent réputés pour n’avoir pas ces limitations, la seule existante relevant exclusivement de moi , est ma décision, mon choix de l’y faire rentrer ou pas.
Si je vous semble avoir enfoncé quelques portes ouvertes c’est par :
- paresse.
- un etat temporairement déficient donc choix de la facilité.
- esprit de simplification.
- toute autre raison au gré de mon lecteur.
En toute cordialité YK.
Vianney. -
le 07/01/2024 à 22:02 Citer ce message
Bonsoir Vianney,
certes on peut distinguer ,l'artiste,le penseur,l'oeuvre et les réalisations.
On le voit actuellement avec un célèbre acteur....
Distingue qui voudra.
La délation me dégoûte...c'est un fait.
Vous aviez envisagé une surveillance policière concernant notre hôtesse,j'avais imaginé le rapport...que je n'ai pas publié.C'était loufoque!!
Il me semble que vous vous méprenez sur la notion de compassion;
Chacun son pauvre pour les bourgeois;il s'agit là d'aumône.
Compassion n'est pas pitié;la condescendance est exclue de la compassion;la notion de fraternité est plus proche.
Le dernier post de Vivi montre bien qu'à l'inverse certains cherchent a provoquer la division vaccinés ou non (droits différents).
A ce propos,il est à noter que le sentiment d'injustice n'est pas propre à l'homme
https://www.youtube.com/watch?v=3cGmEFVx12g
ni la notion de partage:
https://www.youtube.com/watch?v=VXqPlPT12xQ
Pour ce qui est de ma foi je puis vous rassurer;entre le curé qui a mis fin à ma confession,la petite voix intérieure (celle de mon mentor)qui me disait ;"encore heureux qu'il ne t'ait pas cru",l'EMI à suivre,curieusement ma plus belle expérience;expérience combattue par un psychiatre malsain.Ma foi disais-je n'est pas un aigle royal...mais une sorte de chauve-souris,voletant de traviole,se cognant et qui en plus hiberne.
Il ne s'agit pas là d'un libre choix il me semble.
On a la foi ou pas.C'est St Paul sur la route de Damas.Sans la foi la pratique religieuse est un habillage social;une forme de camouflage.
Une distorsion assumée entre les actes et la parole.
Bien à vous
YK -
Etienne
le 09/01/2024 à 15:40 Citer ce message
Bonjour YK,
De l'avantage d'être une chauve-souris...
La chauve-souris et les deux belettes.
Une chauve-souris donna tête baissée
Dans un nid de belette ; et, sitôt qu’elle y fut,
L’autre, envers la souris de longtemps courroucée,
Pour la dévorer accourut.
Quoi ! vous osez, dit-elle, à mes yeux vous produire
Après que votre race a tâché de me nuire !
N’êtes-vous pas souris ? Parlez sans fiction.
Oui, vous l’êtes ; ou bien je ne suis pas belette.
Pardonnez-moi, dit la pauvrette,
Ce n’est pas ma profession.
Moi, souris, des méchants vous ont dit ces nouvelles.
Grâce à l’auteur de l’univers,
Je suis oiseau ; voyez mes ailes :
Vive la gent qui fend les airs !
Sa raison plut, et sembla bonne.
Elle fait si bien qu’on lui donne
Liberté de se retirer.
Deux jours après, notre étourdie
Aveuglément se va fourrer
Chez une autre belette aux oiseaux ennemie.
La voilà derechef en danger de sa vie.
La dame du logis avec son long museau
S’en allait la croquer en qualité d’oiseau,
Quand elle protesta qu’on lui faisait outrage :
Moi, pour telle passer ! Vous n’y regardez pas.
Qui fait l’oiseau ? c’est le plumage.
Je suis souris ; vive les rats !
Jupiter confonde les chats !
Par cette adroite repartie
Elle sauva deux fois sa vie.
Plusieurs se sont trouvés qui, d’écharpes changeants,
Aux dangers, ainsi qu’elle, ont souvent fait la figue.
Le sage dit, selon les gens :
Vive le roi ! vive la ligue !
Jean de La Fontaine, Fables de La Fontaine, La Chauve-souris et les Deux Belettes, édition de 1874
Source : Wikipédia -
le 09/01/2024 à 19:00 Citer ce message
Bonsoir Etienne,
Vive le Roi!Vive la ligue!
A mon avis le sage fait en sorte d'échapper à ce genre de confrontation!
Entre mon village et le gros bourg d'à côté(8 km)il y avait 7 hameaux...ils ont tous disparu lors des guerres de religion;la population était coincée,subissant attaques et contre-attaques.Les survivants étaient supposés faire parti du camp adverse.
Les derniers soldats catholiques furent massacrés dans l'église du gros bourg;nouvelle bataille et la victoire fut catholique!
Ma maison abritait un campement protestant,il n'y avait plus que des blessés qui n'avaient pu fuir....ils furent massacrés,mais de manière festive;les murs s'en souviennent.
Je pensais de fait à cette chauve-souris là:
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;
Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris ;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
- Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
D'un côté l'espoir de quelque chose de plus fraternel,de l'autre le désespoir,la colère l'énergie du désespoir;la boite de Pandore.
Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin!
Bien à toi
YK -
Etienne
le 10/01/2024 à 06:24 Citer ce message
Bonjour YK,
Nous avons donc bien du souci à nous faire puisque notre roi est un enfant et son premier ministre un nouveau né...
Bien à toi,
Etienne
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