Chers Tous,
Nombreux sont ceux qui aujourd'hui se demandent comment se faire son petit monde de production personnelle avant que nous ne finissions privés de tout.
Avertissement : article à peine long, car pas mal de renseignements. Justifié seulement par le contexte.
Coq Bantam de Pekin Gris Perle et frisé, reproducteur niveau compétition, il y a de la joie dans l'élevage !
A la campagne, quelques poules c'est (ou plutôt c'était) facile ! En ville, c'est un peu plus compliqué (sauf jardin, mais alors sans la présence de Monsieur coq). Enfin, il reste les poules dans l'appartement, si on a une petite pièce qui ne sert à rien, mais ça devient tout de même difficile.
Dans un avenir proche, les poules peuvent être source de protéines de qualité et propres. Et pour finir de viande.
Je ne vais pas revenir sur le débat parfois soulevé de la détention de poules pendant l'effondrement : car il faut tout de même devenir de plus en plus discret. Mais rien d'impossible, y compris sur le toit d'un immeuble, en collectif.
Jadis, la poule était facile. Les maladies étaient rares, les poulaillers de bric et de broc suffisaient, la législation était cool et les prédateurs n'agissaient que la nuit si on avait laissé ses caqueteuses dehors. Tout cela a bien changé ! Depuis la naissance jusqu'à la mort, la poule accumule les ennemis récents et affutés :
- Coccidioses et protozoaires (tuent entre 48 heures et 15 jours), certains protozoaires n'ont plus de traitement autorisé (ceux des dindes)
- Poux de poule (tuent en 48h)
- Rats (s'attaquent aux poussins, creusent des galeries jusqu'aux poulaillers, capables de creuser le ciment)
- Grippe aviaire (à l'ordre du jour, par les oiseaux)
- Buses (capable de tuer une grosse poule, d'emmener une petite)
- Renards (de jour comme de nuit)
- Corbeaux (de jour, par l'air)
- Fouine (de nuit, par de très petits trous)
- Blaireau (casse tout avant d'entrer)
- Chien du voisin ou chien errant
- Chat (pour les poussins)
Ce sont les principaux, je n'ai pas évoqué certains virus, comme Marek, mortel, contagieux, dramatique ..... Tout peut se transmettre via les fiantes des oiseaux.
Vous allez me dire qu'il faut être mazo pour élever de la poule. Alors oui en partie, d'ailleurs c'est pour toutes ces raisons que je n'en élevais plus car j'achetais des pondeuses prêtes à pondre à la coopérative agricole du coin, elles me revenaient moins chères que de les élever (15 euros à 6 mois, parfaitement garantie sans parasite ni maladie). Les petits élevages élèvent le plus souvent dans des bâtiments semi-industriels, pour éviter tout ce que je viens de vous citer. Les gros font pareil, mais en plus ils entassent. La poule de plein air a été survaccinée afin de garantir les normes (11 actes vaccinaux entre 3 jours et 3 semaines il me semble), la poule pondeuse a subi un traitement (en France) afin de garantir que ses oeufs ne porteront pas de salmonelles.
Les salmonelles sont potentiellement mortelles. L'hygiène devra donc être au RdV.
Il est certain qu'aujourd'hui, élever des poules, ou même les conserver, devient un acte rigoureux si l'on veut être certain à 100% de ne pas se les faire :
- Bouffer
- Voler
- Tuer à petit feu par les parasites et les maladies
Mais avec un peu de rigueur, c'est possible, simple question d'organisation.
Enfin, mesurons les avantages :
- Un bonne poule, c'est 260 oeufs par an
- Un bon coq fermier, c'est 3/4 kilos de viande
- Une poule au pot (une vieille poule), c'est 1/2 kilos de viande dans la soupe
- Un poulet de chair, c'est 3 kilos de viande fine et de qualité
Si il y en a que ça choque de manger ses vieilles poules, pas de soucis, on verra ce que vous ferez quand vos gosses réclameront à manger. Sinon changez de page :) et regardez la petite maison dans la prairie, ça va vous faire un bien fou. Après ça une bonne sieste, et n'y paraîtra plus. Mais la règle est que chacun fasse comme il le sent. Dans le cas qui nous intéresse, c'est le contexte qui justifie cet article. Un contexte qui va bientôt nous restreindre.
1°) Habitat de la poule
La poule étant la victime d'un paquet de prédateurs, il faut la protéger. Son bonheur n'est pas la liberté, mais le fait de survivre, et de bien manger, tout en cotoyant ses amies poules. Libre, elle sera tôt ou tard dévorée, la menace venant par les airs ou au sol, ou même via les galeries.
Le mieux est de la clôturer électriquement, ou en volière, voire les 2. Je vais vous faire une série de photos avec commentaires :
Volière de 12 m² avec jupe antiprédateur en grillage galvanisé à petites mailles, et renforcement de la protection par le passage du courant relié à un transformateur 11 joules qui alimente toute la propriété, lui-même relié à des panneaux solaires et batteries (merci à la ferme de Roc qui m'a carrément super conseillée et aidée). Là vous voyez bien la jupe anti-prédateur et la hauteur des cables qui empêchent tout animal, blaireau compris, de forcer le passage.
Volière vue à distance, couverte par une ombrière à cause du soleil, et d'une bache sur 50% pour la pluie. A l'intérieur, un abri en pur plastique, facile à nettoyer et ne permettant pas aux parasites de nicher dans les interstices. Derrière la maison et couverte à 100%, le contenu est peu facile à déterminer, ce qui est intéressant si nous avions une interdiction de détention. Les ombrières et bâches suffisent à limiter le risque de transmission de virus par fiente.
Cette volière contient du canard de barbarie (20 sujets de 5 semaines). Dès qu'ils seront assez grands, ils partiront dans un parc avec bassins. Les plus beaux sujets se reproduiront au printemps prochain. Pour les autres miam.
Détail de la porte d'entrée avec poignées isolantes pour ouvrir le circuit électrique.
Détail d'un parquet de pondeuse, volière 100% sécurisée, comme la précédente, habitacle et pondoirs en plastique (4 pondoirs plus habitacle pour 130 euros environ). Volière cachée au milieu des arbres, coq fermier de 5 kilos sur assortiment de 5 pondeuses (Sussex rousse, cendrée, Bressane). Tous ces animaux ont une génétique connue (achetés chez des pros en ferme avicole).
Ombrière de maraichage en version camouflage achetée sur amazon (50 euros, 4 sur 5) afin de masquer autant que de protéger du soleil.
Autre type d'habitat : plein air avec un cerclage filet à poule non électrifié, mais fil électrifié en inox à 10 cm de hauteur et 120 de hauteur, afin que personne ne puisse gratter ou sauter. La partie très à l'arrière est couverte avec du filet oiseau afin que les buses, et autres rapaces ne puissent pas plonger. Nous ne sommes pas étanches pour les rats, donc ces parquets ne peuvent pas contenir de poussins de moins de 4/5 semaines. Le poulailler, 100% plastique est étanche, isolé, garanti 10 ans pièces et main d'oeuvre, facile à nettoyer avec un espace réservé à la ponte et 2 m² potentiellement isolés avec jupe anti-prédateur. Il peut donc être fermé pour contenir un animal malade ou blessé. Il s'agit du poulailler de chez Omlet. Hors de prix, mais j'ai une paix royale et 0 ennui. J'en ai 2 et ils ont chacun une possibilité de fermeture et d'isolement. J'ai 2 parcs à poules sur environ 120 m², pour une dizaine d'adultes maxi. Parfait pour pondeuses, autant que pour poulets de chair.
Groupe de jeunes "cous nus" (ils n'ont pas de plumes sur le cou, ce qui donne une attitude particulière), poulet mixte chair et oeuf. Il s'agit de jeunes qui ont environ 5 semaines. Achetés en ferme avicole, 6 euros à 4 semaines. J'éleverai au printemps prochain avec les plus beaux d'entre eux.
2°) Psychologie de la poule
La poule est un animal craintif, éventuellement apprivoisable, parfois sympathique. Elle a parfois des amitiés de poules, mais aussi de véritables inimitiés qui provoquent des combats violents. Les coqs sexuellement matures ne peuvent pas être laissés ensemble à moins d'un espace immense et d'un grand nombre de poules. Ils se battent parfois jusqu'à la mort.
Le coq joue un rôle de reproducteur, mais aussi de protecteur, et d'alerte.
Il est très rarement violent, mais il peut blesser sa favorite en lui grimpant sur le dos, à cause de la répétition. Le coq n'a pas de sexe. Le liquide séminal coule depuis son cloaque et circule via le cloaque de la femelle.
La poule gratte le sol toute la journée à la recherche de petits vers et autres insectes, plus rarement de consommation de plantes. Elle raffole des graines diverses et variées. De ce fait, il n'est pas conseillé de lacher la poule au potager.
Une poule blessée va attirer sur elle la convoitise sanguinaire de ses co-locataires qui, si elles le peuvent, la dévoreront vivante. Une poule morte et laissée là, sera consommée jusqu'aux os en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Une poule blessée devra donc être soignée et mieux encore soignée avec du goudron de norvège qui masque l'odeur du sang.
Une poule fragilisée va rapidement se laisser mourir.
En élevage pointu d'animaux de compétition, on fonctionne souvent avec des "trios", soit un coq et 2 poules. Et en général il n'y a pas de blessée par violence sexuelle.
Le coq chante pour marquer son territoire. Il n'a pas de corde vocale, et il est donc possible de le faire taire en gênant son système d'accordéon qui produit un son par vibration. Pour cela, (méthode très largement testée quand j'avais 150 reproducteurs répartis sur environ 35 parquets avec autant de coqs), prenez un élastique de slip, large. Puis nouez un bout d'élastique autour du cou du coq : pas trop serré bien entendu, juste assez pour casser la vibration. Passer le premier quart d'heure qui génère parfois une vraie défense du coq, il reprend ses habitudes et chante, mais en mode aphone. Et se reproduit normalement. Cette méthode a sauvé la vie de nombreux coqs autour de moi. Vous devrez donc surveiller votre coq pendant le premier quart d'heure.
Le coq préserve ses poules et les laisse souvent manger avant lui.
Troubles du comportement
Le piquage : souvent réaction de stress, mais pas que, les poules se piquent et s'arrachent les plumes ; c'est le cas de 100% des poules de batterie qui finissent maigres (décharnées) et déplumées, voire blessées, revendues à 18 mois à 1,80 euros "la carcasse" et partent en croquettes pour chiens (les pondeuses). Mais le piquage peut prendre une poule, un peu comme le ferait une maladie mentale. Elle va alors s'acharner sur ses co-locataires. Isolez ou poule au pot ..... Et ne conservez pas sa génétique.
L'auto-consommation des oeufs : la poule consomme de façon systématique les oeufs présents au pondoir. Ne pas confondre avec la casse accidentelle des oeufs, qui sont alors consommés. L'auto-consommation des oeufs laisse les pondoirs vides, mais plein de coquilles. Isolez la coupable, ou poule au pot, et ne conservez pas sa génétique.
La poule n'a de toute façon pas un niveau de conscience très très relevé. Elle mérite le respect, une vie digne et de la gentillesse, mais n'a pas de cortex à ma connaissance.
3°) Alimentation de la poule
Elle mange de préférence des céréales, mais nécessite des protéines (entre 13 et 18% de sa ration quotidienne), ainsi que de la lysine et methionine. Elle se procure ses protéines toute seule si elle dispose d'un large parcours, toujours le même, qu'elle fait durant la journée. Ce qui est difficile avec autant de prédateurs (et de voleurs). Il faut donc, en cas d'élevage, assurer les protéines.
Pour les poussins, protéines à 15/18 grâce à de la farine de céréales (blé, maïs, orge) et, soit des pois ou des fèves (graines de légumineuses), soit du tourteau de soja (vendu en farine en général), que l'on peut acheter garanti sans ogm et Français. Cette farine facile à consommer pourra rester au menu jusqu'à 8 semaines environ.
Les granulés poules pondeuses, poulets de chair ou poussins vendus dans le commerce sont en général de bonne qualité, juste assez chers. A la campagne, mon menu me revient à 300 euros la tonne, contre 1.500 euros la tonne d'aliments en granulés prêts à l'emploi.
Pour les adultes, je passe au maïs/orge germé. Ils n'aiment pas le soja et je leur en donne faute de meilleure solution, mais le germé, découvert il y a peu, a le triple avantage d'être très apprécié, très riche en micro nutriments, tout en fournissant les protéines nécessaires à hauteur de 13/15%. Ils sont donc très consommés et une poule qui mange bien, pond bien.
Quelques photos :
Les céréales sont conservées dans des futs étanches qui sont à l'abri des rats. Ne laissant passer aucune odeur, ils ne les attirent pas.
Je fais tremper mes céréales 24 heures avant de les mettre à germer. Au bout de 24 heures; leur volume a été multiplié par 1,65 (environ) et je les égoute dans des seaux percés qui sont posés à bonne température (20/25°C) pendant 3 jours.
Au bout de 3 jours, de petits germes apparaissent, le grain est digeste et plus tendre, son germe contient le plein de nutriments et la poule se jete dessus.
Quelle quantité ??? A volonté, le tout étant de faire en sorte que le soir, au coucher du soleil, il ne reste rien. Car sinon, les ratounes vont commencer à creuser des galeries pour venir finir les restes. Je n'utilise donc plus de mangeoire à réserve, car c'est open bar pour les ratounes.
4°) Les maladies de la poules
Coccidiose : diarrhée, puis diarrhée sanguinolente, puis mort. Les intestins de poules contiennent toujours leur part de parasites, mais c'est en général équilibré, sauf nouveau parasite (apporté par un nouvel animal) ou sauf stress, qui décompense le système digestif. Le vétérinaire vend des anti-coccidiens. Le vinaigre dans l'eau des poules (1 cuillère à soupe par jour dans 1 litre d'eau) aide à l'équilibre intestinal. Les huiles essentielles peuvent aider, mais attention au dosage .... (1 goutte pour 10 kilos de poids vif).
Protozoaire de la dinde : diarrhées moutarde chez la dinde, traitement par antibiotique interdit en France, mais vous pouvez sauver vos poules avec du Flagyl en médecine humaine. Evitez les dindes, car elles finissent souvent par contaminer les poules.
Le poux de poule : votre poule s'affaiblit, sa crête est de plus en plus pâle, puis elle meure. Et si vous soulevez les plumes, vous allez voir des milliers de petits points noirs, gris ou rouges qui courrent partout. A ce stade, votre poulailler est atteint et toutes les copines sont en danger. Vide sanitaire, traitement des poules (il s'en vend chez le véto aussi). La poule atteinte doit être soutenue avec un mélange vin/eau/sucre 4 fois par jour en pipettes de 5 cc à donner à la main tout en douceur (on ouvre le bec pour mettre l'embout de la seringue et on y va doucement, sinon on la noit). Avant qu'il n'existe des traitements systémiques, je lavais mes poules pour en enlever une partie par effet mécanique, puis je passais de l'insecticide spécifique (vendu en coopérative agricole). Toute poule faible doit être regardée sous les plumes.
Les blessures par ergot : le coq peut avoir des ergots saillants et blessants. Une poule affaiblie devra donc subir un examen méticuleux pour chercher des blessures cachées.
Le corriza de la poule : elle mouche et finit par tousser, s'etouffer et mourir. Les huiles essentielles en fumigation fonctionnent bien. Le véto a aussi des médocs. L'isolement est requis pour éviter la contagion (de façon générale).
Je m'arrête là, le reste sur internet .....
Une poule en bonne santé a l'oeil rond, le regard vif, la tête haute et la queue redressée, elle gratte et mange. Parfois elle se tape une petite sieste, mais si vous la réveillez, elle s'enfuit rapidement à moins d'être apprivoisée.
La poule malade est souvent couchée, la queue en berne, le regard mis clos et ne fuit pas. Elle ne mange pas, bien entendu. Tout tableau de ce genre doit générer une séance d'observation soignée. On peut perdre 30 poules dans la semaine pour un souci à 3 sous qu'on a tout simplement pas vu à temps.
Pour soigner une poule : couchez-la sur le dos, elle va s'endormir, vous pourrez alors oeuvrer en paix (couper des griffes trop longues, observer sous les plumes, etc....).
4°) Ponte, saisonnalité et reproduction
La ponte est maximum au printemps. Minimum en hiver ou pendant les températures inadéquates. La ponte est reliée également à la lumière (c'est pour cette raison que les pondeuses en batterie ont un temps de lumière quasi permanent, qui finit par les tuer à petit feu).
La ponte ne dépend pas du coq, il s'agit d'une simple ovulation.
Le coq rend l'oeuf fécond.
Une très bonne pondeuse monte à 260 eoufs par an. Une mauvaise pondeuse peut descendre à 50 ...... entre Mars et Juin ..... (c'est le cas de nombreuses poules ornementales).
Pour reproduire, il existe la méthode naturelle : Madame poule couve ses oeufs et ceux des copines, puis gère les poussins à leur naissance. Hélas, cette méthode est moyennement fiable : entre les poules qui ne couvent pas, celles qui lâchent la couvée, et les copines qui tuent parfois les poussins ...... Il faut, dans tous les cas, isoler la future maman ! La couvaison est assurée par une sorte de plaque chauffante déclenchée hormonalement chez la poule sous son ventre. C'est un réflexe, difficile à faire passer .....
J'utilise (si besoin) la couvaison artificielle : incubateur, cage d'élevage, volière sécurisée ...... Mais ce sera l'occasion d'un autre chapitre si nécessaire.
5°) Tout à gagner ou tout perdre
J'ai commencé à élever des poules il y a (ouuuuuuh là là) 30 ans ...... Et il m'a toujours semblé que l'affaire était gagnante, ne serait-ce que par la joie que cela m'apportait de voir ces charmants volatiles occuper l'espace. Je fus, pendant un temps, la spécialiste régionale de la poule ornementale. J'ai arrêté, pour plein de raisons. Horsmis cette passion, j'aime manger des oeufs de qualité. Mais je suis habituée à détecter, observer, soigner.
Ce fut parfois bien du stress pour agir face à un ennemi nouveau qui mettait l'ouvrage en péril. Je n'ai jamais tout perdu, mais il y a eu quelques galères ....
Et tout perdre reste possible dans le monde de l'élevage avicole. On n'élève pas des animaux comme on collectionne les objets. Temps, disponibilité, etc.....
Pour une famille de 4 personnes, 4 poules me semblent suffire !
Pour le moment, et après 30 ans, il me semble que le bilan est bon !
Peluche, le coq cochin star de ma petite ferme en 2012, c'était le coq de Jade ma fille, et il était 100% adorable. Il a fini ses jours tendrement à la maison, je lui avais fait un hopital personnel pour ses derniers vieux jours. Souvenir émouvant que cette jolie âme de coq qui était l'ami de la famille. Il faisait plus de 70 cm de haut. Le cochin est une race géante.
Petit parquet de coqs bantam de Pekin coucou et poule perle frisée derrière, blanche frisée à gauche. Petits, jamais agressifs, toujours le port altier !
Coq Sabelpoat citron et sa femelle, une merveille qui ne fait pas 30 cm de haut !
Portrait punk d'un coq hollandais huppé
Abondance de printemps ......
Il reste toutes ces merveilles à élever en nouvelle terre :)
Attention : cet article est vulgarisé afin d'aller à l'essentiel. Posez vos questions éventuelles sous l'article en commentaires :) cours particuliers possibles en consultation :)