Ultimes conseils de résilience : prévoir les 2 ans à venir
- Le 24/06/2025
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Chers Tous,
C'est parti !
Il y en a pour sans doute 2 à maxi 3 ans et demi (selon les prophéties) pour passer de l'autre coté du pont.
Mais d'ici là, un peu de prévoyance peut vous changer la vie. Alors oui ! Bien entendu ! Vous êtes à votre juste place et, en théorie, il n'y a rien à faire de spécifique. Mais vous connaissez l'adage : aide-toi et le ciel t'aidera. Et puis, quoi qu'on me dise de ma juste place : je préfère avoir au moins l'impression de me la choisir.
D'ici peu, tout le monde sera en guerre contre tout le monde... Ce qui va occasionner quelques dégâts, dans l'ordre :
1°) Le coût des carburants, jusqu'à la pénurie.
2°) La difficulté à communiquer, les troubles de connection sur les réseaux, jusqu'au blackout (en passant par une censure extrême).
3°) Des manques divers et variés, de périodes variables, allant de quelques jours à quelques mois.
4°) Des troubles civiles, de la délinquance, de la violence urbaine, aux tentatives de vols et d'effraction.
5°) Un racisme sans doute fort, ainsi que des luttes inter religieuses et/ou culturelles.
6°) De nouvelles zones mondiales sinistrées, et évacuées.
7°) Des interventions militaires, ou exogènes, vraies ou fausses, peu importe.
8°) Des tentatives de manipulations de la part des gouvernants.
9°) Peut-être des tentatives de vous embarquer, voire de vous "évacuer", ou de vous exproprier.
10°) Des tentatives de vous transformer en chair à canon, vous ou vos enfants.
11°) Des tentatives de vous piquer tout ce qu'il est possible de vous piquer, à commencer par les richesses, les animaux, les logements.
12°) Ajoutez le marché noir de ce qui devient rare, et le trafic d'absolument tout, y compris ce qui n'est à priori pas indispensable (cigarettes, alcools).
13°) Peut-être la réelle nécessité de fuir : une zone, un pays, un gouvernant, une entité quelconque, une situation de dictature folle.
13 points, comme les 13 disciples, mais la liste n'est peut-être pas exhaustive...
Pendant ce temps-là, vous allez devoir :
1°) Manger, boire, et le procurer éventuellement à vos enfants, ou à vos parents.
2°) Tenir les liens avec ceux que vous aimez.
3°) Avoir un toit sur la tête lorsque c'est nécessaire.
4°) Protéger ceux que vous aimez, ou bien les aider à se protéger, gérer toutes les formes de délinquance ou d'agression.
5°) Avoir chaud lorsqu'il fait froid et l'inverse, soit vous couvrir ou vous protéger des éléments en général.
6°) Vous soigner (vous et les vôtres) des bobos et maladies déjà là ou à venir.
7°) Gérer les urgences médicales (dent, blessure, appendicite, occlusion, etc.).
8°) Gérer les naissances, et les morts, ainsi que les blessés (point du dessus).
9°) Communiquer avec tous les vôtres, voire aller les aider, ou l'inverse.
10°) Evacuer de votre propre chef - jusqu'à se planquer au passage d'un risque majeur.
11°) Gérer l'hygiène (qui peut être un point important en cas de rupture des circuits d'eau).
12°) Savoir qui rejoindre - ou pas.
13°) Savoir qui peut-être le traitre de la situation - car il y a toujours un Judas..., c'est le treizième point.
Il y a quelques vraies/fausses bonnes idées :
- Je suis à ma juste place, donc je n'ai rien à faire, Dieu pourvoiera à tout... Certes certes... d'ailleurs visiblement il ne s'en prive pas sur cette bonne vieille terre. Que vous soyez à votre juste place, je n'en doute pas. Que pour autant il n'y ait rien à faire, je vous le souhaite.
- J'ai un bon corps bien entrainé : C'est bien, bravo. Mais il y a tout le reste.
- J'ai un bon mental, très fort : même remarque que ci-dessus.
- J'ai les deux : bravo, vous avez aussi un gros égo et une méconnaissance des horreurs infligées par la guerre.
- J'ai une dizaine d'armes catégorisées avec une valise de "munes" dans chaque calibre : Bravo, d'ailleurs bonne nouvelle, ça se mange peut-être. Et si un soldat vous voit armé, il va vous tuer de suite. Si en plus vous en avez parlé, les copains vont rappliquer, à vous de voir si c'est pour la bonne cause. Ou la gendarmerie, pour vous demander de les rendre. En tous cas, même vous vous devriez oublier que vous en avez.
- Je suis autonome : super ! Vous n'avez besoin de personne. Relisez Robinson Crusoe et choisissez votre Vendredi.
- Moi je sais : la pire de vos bonnes idées.
- Je sais où aller : je vous le souhaite vraiment, mais étudiez le circuit et parlez-en aux heureux accueillants.
- Tout est prévu ! Tant mieux...
- Nous à la campagne, on a tout ce qu'il faut : c'est vrai, même les dénonciations.
- De toute façon, nous produisons notre bouffe : Oui bravo. Mais entre mauvaises saisons, maladies et vols, faut gérer.
- Je connais quelqu'un qui : Ouh là là, il est possible qu'il ne vous connaisse plus.
- On m'a dit que : à vérifier 10 fois, en faisant une prière à Sainte Rita (les causes désespérées).
- Si Bfm le dit (au choix : les gendarmes, la mairie, la préfecture, les soldats, le voisin qui sait toujours tout), c'est que c'est vrai : Bah justement non.
- Qu'ils viennent me chercher : Celle-là Macron l'a déjà essayé, et il ne faut pas qu'il sorte tout seul dans la rue.
Voyez un peu de dérision dans mes propos : trop de pessimisme tue, mais l'excès de confiance est tout aussi nocif.
Quelques vérités basiques, si tant est que ça existe :
- La vérité est un truc contestable.
- La méfiance est importante en période de crise, on appelle cela de la prudence.
- Vos points forts sont réels, mais ne vous soustraient pas à l'ensemble des risques qui vont survenir.
- On ne prévoie jamais toutes les solutions à tous les problèmes, la recette qui sauve, c'est souvent la capacité à s'adapter, ou à être créatif et plein d'espoir.
- Les soldats et les forces de l'ordre ont souvent un minimum de formation, voire d'expérience : vous, la plupart du temps, non.
- Vous êtes tireur sportif chevronné, ça ne fait pas de vous un super soldat.
- Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, mais ça dépend avec qui.
- L'argent ne fait pas le bonheur, mais les moyens matériels sont les atouts d'un jeu de tarot diabolique.
- On ne connait jamais vraiment les gens, lorsque la situation change radicalement de l'habitude.
- Prévoyez tout ce que vous pouvez, et en ce cas, dites-vous que Dieu pourvoiera au reste.
- Machin ou untel vont nous aider, c'était vrai pour organiser l'apéro du samedi soir.
- Tout ce que l'on vous dira sera vrai jusqu'à preuve de l'inverse.
- C'est aux fruits que l'on reconnait l'arbre (J.C., - 2000).
- L'amour des siens est un sentiment merveilleux.
- Les épreuves transforment les humains en Gremlins (d'accord, pas toujours).
- En temps de guerre, c'est souvent la loi du plus fort, ou du plus possédant, quoiqu'il possède (même de l'influence).
- L'intelligence est aussi quelque chose que vous pouvez posséder.
La liste n'est pas exhaustive, mais toute vérité se termine par Mais... Ceux qui s'en sortent ne sont pas nécessairement les plus préparés ou les plus "possédants", il faut également un peu de chance, pas trop d'égo, et aussi quelques bonnes raisons de s'en sortir, car une bonne raison donne une force incroyable. C'est ainsi qu'un père ou une mère fera des miracles - par Amour.
1. La gestion de la joie et de la force mentale
Pour tenir, en cas de crise grave, il faut avoir de bonnes et solides raisons. Et pour maintenir cette jolie motivation en vie, il faut la soigner : autrement dit, rester en bonne santé mentale. Pour cela, il n'y a pas 36 solutions, il faut capitaliser le moindre moment de joie : des mots tendres, des baisers à ses enfants, une bonne soirée, un joli projet : toute source (saine) de joie est bonne à prendre !
La motivation est donc comme un muscle, elle s'entraine, à l'infini. En plus on ne risque pas la tendinite.
Avoir des projets, Aimer, et Partager ses projets avec ceux que l'on aime, sont des fondamentaux de la santé mentale.
On peut avoir des projets en toutes circonstances, mais il faut simplement les adapter.
N'oubliez pas non plus que le cerveau s'entretient par entrainement. Sinon il oublie.
2. La gestion de la santé et de la force physique
On ne peut pas tout prévoir en matière de santé, et nous sommes contraints de faire avec ce que nous avons : notre corps, notre âge, nos contraintes.
Mais on peut au moins entretenir le possible afin d'éviter les dégradations évitables, et conserver un minimum de force et de réactivité.
Nul n'est donc tenu à l'impossible et vous devrez faire avec vos atouts, et vos limites, voire vos difficultés : le tout est de gérer l'ensemble comme un propriétaire terrien : je ne demande pas à une terre sableuse de conserver l'eau.
Il n'y a en tous cas rien de pire que de se croire invincible. Connaître ses limites est toujours un atout, et n'empêche pas, le moment venu, de tenter de les dépasser (ce qui sera sans doute le cas).
3. Avoir "Prévu" un minimum de choses
Sans tomber dans un survivalisme extrême avec camps d'entraînement et jeux de guerre, nos parents savaient faire face aux conséquences de celle-ci : ils avaient quelques stocks de tout, et pas mal de bon sens ! Depuis la pharmacie familiale, jusqu'aux boîtes de conserves, en passant par les boutons et le fil à coudre : on avait pas mal de trucs dans la boîte à malices ! Et papa avait conservé son 12 bien entendu - mais ça c'est une autre histoire, car sa génération savait s'en servir, avait parfois connu l'Algérie ou pire, et savait de quoi il en retournait.
Alors de quoi a-t-on besoin ? C'est à vous de définir vos besoins. Il existe 50.000 pages sur le net, qui vous redétaillent le truc, et sur le blog, il existe la page résilience. Mais la survie c'est :
- Boire (3 jours).
- Manger (3 semaines).
- Voir du Monde (3 mois).
- Se reproduire (du sexe à l'éducation des enfants).
- Eviter la douleur (se soigner, éviter le chaud ou le froid, les chocs et les accidents).
- Puis, il vous sera très vite nécessaire d'appartenir à un groupe social, et d'y tenir une place.
4. Etre créatif et adaptable face à l'imprévu
Si tout se passait comme prévu, ça se saurait. De fait, il y a toujours une circonstance étrange, un contexte incroyable, ou des cheveux dans le potage. Mais une bonne santé mentale confère un esprit souple qui s'adapte et plie sous le poids des contraintes, plutôt que de se briser.
Toute rigidité mentale est une fragilité conséquente.
Toute forme d'attachement matériel également.
La résistance au changement ne vous rend pas service non plus.
Mais, si vous regardez votre propre vie depuis 20 ans : s'est-il passé ce que vous aviez prévu ? Combien de fois avez-vous été surpris ? Et pourtant vous vous en êtes toujours sorti(e) !
5. Gérer son stress, mais aussi celui de ses proches
Toute situation inconnue par votre cerveau va constituer un stress chronique important (si la situation est durable). Ce stress majorera les émotions et vous rendra plus fragile sur tous les points. C'est ce qu'on appelle le mauvais stress.
Le bon stress, c'est celui qui dit qu'il existe des solutions à tout et que la difficulté vous motive deux fois plus. Autrement dit, il booste vos aptitudes cognitives. Le bon stress se distingue du mauvais par une question de dosage : le stress devient nocif à partir du moment où vous pensez ne pas pouvoir vous adapter. On est donc bien sur de la préparation, qui a rendu le cerveau souple et réactif.
Un exemple : Madame B. a un rythme très défini : métro/boulot/dodo, les courses à 17 heures à la station untel, puis son feuilleton à 18h30, les infos, et enfin elle appelle sa copine M. Chez elle, tout est propre, organisé, soigné. Elle vit dans son appartement avec terrasse, depuis 20 ans.
Madame B, est hélas le portrait type de la personne pour qui l'inconnu est insurmontable. Son cerveau n'est plus entraîné depuis très longtemps au moindre changement. Elle va donc très vite devenir nerveuse, prendre les mauvaises décisions, s'en remettre à une autorité qui, si elle est bienveillante, l'assistera. Mais elle subira la situation et risque de se déséquilibrer.
Alors vous voudriez bien savoir à quoi ressemble Madame A ? Celle qui résiste au stress et s'adapte : comme ça, avec un peu d'humour, je dirais qu'elle a eu un mari et 3 gosses, donc elle s'est adaptée à tout... Mais non, ce serait caricatural. On va seulement dire qu'elle n'est pas figée. Sa vie n'est pas une somme d'habitudes, elle y introduit volontiers de la variété, et voit loin dans le temps, avec plusieurs possibilités. Enfin elle n'attend pas le sauveur (ni le sien, ni celui de l'humanité), mais elle a tendance à résoudre ses problèmes elle-même. Ce qui transforme une difficulté en challenge.
Reste l'impensable : gérer le stress de ses proches. Belle-maman incluse (humour du soir). Vous ne savez pas comment ils vont réagir. Vous ne pouvez pas tout à fait le savoir. Mais il faut chercher à l'imaginer : c'est vital. Car c'est la plus grosse partie du problème. Il est toujours possible de se gérer soi, mais difficilement les autres.
Naturellement, lorsqu'on parle de stress, on en vient à évoquer la Peur. Un gros morceau. Elle n'évite pas le danger. Mais c'est elle que vous n'évitez que difficilement. Nous avons tous "des peurs", qu'il vaut mieux s'avouer maintenant.
Comment repousser le stress ? Mais c'est tellement simple : prévoyez un maximum de situations et leurs solutions. Un peu comme des survivalistes, mais l'exagération caricaturale des médias en moins. Non seulement vous irez mieux, mais votre entourage ira mieux. Ca ne résoudra jamais tout, mais ça vous donnera souvent du temps.
6. Les points essentiels de la résilience
- Un minimum de stocks.
- Quelques lampes frontales, bricolages et autres sacs à dos (voir la page résilience).
- Une corde pour les citadins qui devraient évacuer autrement que par une porte d'entrée et un escalier.
- Des vêtements adaptés et sportifs/confortables.
- Des vélos, chaussures de sports, et des cartes.
- La connaissance de son environnement, la capacité à se servir d'une boussole et à lire une carte.
- L'indépendance vis à vis du système informatique.
- Bon sens et prudence.
Pour les points essentiels. C'est donc possible pour tout le monde sans exception.
A vos questions éventuelles.
De toute façon, nous sommes mortels :)
Je vous embrasse
Elizabeth
Apocalypse:troisième guerre mondiale;3 jours de ténèbres;Antéchrist
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