Entretien avec Aton, membre du GIGN, Auteur de "se préparer au pire"

  • Le 12/10/2023
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Chers Tous,

Aton m'a été présenté via un lecteur du blog. En clair c'est grâce à vous si ça bouge !

Alors pourquoi cette interview ? Et bien parce que vous et moi nous posons les mêmes questions pour notre avenir proche : comment allons nous faire ? Comment se préparer, comment réagir, comment rester Soi, éthique et dans la compassion, tout en défendant peut-être sa famille, ou ses proches ? On sait que ça va dérailler, la question du quand restant posée. Comment éviter le pire ? Et c'est quoi le pire ? La plupart d'entre nous ne l'ont pas connu .... 

Lorsque notre contact m'a parlé de son livre,  j'ai lu, voire dévoré ses 2 ouvrages, dans leur ordre chronologique :

Puis :

Je voulais y trouver quelque recette nouvelle du "tenir contre vents et marées" .... J'y ai sans doute trouvé plus que ça ! Le premier livre m'a stupéfaite sur le degré de motivation, et la force mentale des membres du GIGN en général et de Aton en particulier . Nous sommes, à côté de ces soldats, de petites créatures fragiles .... Rien ne semble laissé au hasard, les connaissances, dans leur domaine, sont poussées à fond. L'entrainement est au paroxysme des capacités physiques humaines. Le mental semble élastique : capable de passer du froid et serein, à la démarche explosive qui sollicite toutes leurs forces. Tireuse sportive comme d'autres sur le blog, fille d'un combattant en Algérie, je pensais avoir appris des trucs : que neni ...... pas grand chose en fait !

Mais pourtant pas question de tomber dans un survivalisme extrême qui prend pour un pigeon d'argile tout ce qui passe à portée de 12. Il s'agit de survivre, mais dans une certaine Foi. la Foi est intime et individuelle, pas question non plus de vous faire un petit chapitre religieux. Foi en Soi, Foi en la Solidarité, Foi en des valeurs ....

Ceci dit je m'étais rendue à Paris le fameux we des gilets jaunes, celui où ils ont marché sur l'Arc de Triomphe. J'y étais surtout en tant que conférencière et sociologue pour comprendre comment ça se passe les émeutes : j'ai été servie ....

17 pompiers de paris

Des flammes, partout, de la fumée, des lacrymo, mais aussi de vrais incendies, de la casse, partout, de la violence, pavés d'un côté, LBD de l'autre .... Les personnes avec qui j'étais partie le matin (une trentaine de jurassiens), étaient pourtant toutes décidées à aller manifester en paix. Une foule dit l'adage, ne réfléchit pas : elle croit ! Le commandant de gendarmerie avec qui j'ai échangé m'a dit qu'il n'avait jamais vu un boxon pareil en France depuis 20 ans.

Il est donc possible de verser dans les émeutes les plus torrides en un pauvre petit déclic. Depuis, nous en avons eu la certitude à plus d'une reprise.

En quelque sorte, et parce que nous avons tous envie de participer à un monde plus juste et plus beau, il ne s'agit pas de se laisser détruire par les épreuves qui ont l'air de nous attendre au coin de la prochaine rue.

Le second livre "se préparer au pire", s'inscrit dans la même lignée que NRBC de Pierro S.G. Pourtant, après avoir lu les deux, le livre d'Aton et Riva, surtout à la suite de leur premier ouvrage, me semble très réaliste. Il sent le terrain .... Il sent tout ce que nous voudrions bien ne jamais sentir de toute notre vie. Je n'irai pas dire que Piero S.G. est un intello courtois à côté, mais si de fait : ces hommes là savent mieux que quiconque de quoi ils parlent. Lorsqu'ils parlent de guerre, on est pas dans les pavés portés à bout de bras par des G.J. arrivés en métro, après un café à Paris. Lorsqu'ils parlent de résistance, on est pas dans la désobeissance civile de Louis Fouché (pour qui j'ai la plus grande estime).

Alors pour s'en sortir et mener sa famille plus loin, j'ai eu super envie de questionner Aton, de mieux comprendre ce qu'il voulait dire ? Et surtout, en le découvrant, il est bien évident que nous ne sommes pas des héros à la Marvel et que nous ne défendrons ni nos convictions, ni notre pré carré, en volant dans les airs avec notre super laser :

Aton, la parole est à Vous :

Une Interview pour SE PREPARER AU PIRE

Des mots pour le dire !

« On voit ça au loin on en prend pas la mesure, il y a un problème de conscience de la gravité »

« Si chacun partage un petit peu ce qu’il sait ou ce qu’il peut ! J’adore écouter, voire changer d’avis sur une bonne base argumentaire, parce que j’apprends »

« Pour la majorité d’entre nous, la situation n’est pas viable »

Aton, c’est aussi  une conscience aiguisée par le vécu, une humilité non feinte. Son expérience en France et au Moyen-Orient, au GIGN, lui donne un regard et une analyse dont nous avons grand besoin pour comprendre. Et nous préparer.

C’est Aton qui ouvra la première porte sur les réactions émotionnelles, épidermiques des Français quant à l’actualité (sa remarque n’était pas limitée aux Français) : j’y pense et puis j’oublie, comme dirait la chanson ….. Pour chaque drame, l’opinion se mobilise et concentre toute son attention, avant de tourner la page, passer à autre chose. Au final, la population ne semble pas avoir conscience de ce qui est en train de se jouer dans le monde. Difficile de qualifier cette aptitude à l’oubli, mais Aton et moi-même, en conversant, avons souvent utilisé le mot Déni. Déni de réalité ….. D’autres mots également, comme  mouton (pour sa laine, bien évidement) ….. « On s’insurge de manière éphémère » et « tout est sujet à nous diviser » Via l’opinion à chaud et dans l’émotion !

Ce qui suivit fut passionnant, (pour vous dire, j’ai lu 2 de ses livres en 5 jours …. Pourtant le soir, avec la fatigue, je ne suis pas vraiment plus concentrée que ça ….)

Ma première question porta sur l’actualité. Le drame du conflit Israélo-Palestinien. Je demandais à Aton si il avait été surpris par la  barbarie de l’agression du Hamas (bébés découpés en 2, enfants brulés vifs etc…). Aton ayant pas mal grenouillé au Moyen-Orient en tant qu’OPS du GIGN et sur un plan personnel.

Non ! Dit-il. Ces peuples, pour un tas de raison, se comportent comme ça dans les conflits. On peut trouver des raisons, une vie très difficile, des souffrances importantes, une histoire globale de conflit, de guerre, trop d’horreurs :  ils ont développé une aptitude à la Barbarie et ce qui se passe en Israël et en Palestine n’est absolument pas surprenant. J’ai vu, en opération, le regard de Daesh, on sent qu’ils sont complètement déshumanisés, dans la haine, comme possédés. L’humanité a quitté leur corps. J’ai vu les frères Kouachi, j’y étais, il a fallu leur mettre des balles encore et encore, pour qu’ils tombent, il a fallu vraiment insister. J’ai pu lire le contenu de la caméra gopro de Mohamed Merah, ce sont des bêtes sauvages, dans l’horreur ils n’ont aucune limite, pour un être humain normalement constitué, qui a été aimé, qui a un minimum d’interactions : c’est tout à fait inconcevable !!! Il y a quelque chose qui a effacé l’humanité. On peut pas tirer sur un enfant qui vous regarde au sol en pleurant et qui met la main devant le canon.

Dans la foulée et toujours parce que c’est très – trop – actuel, je l’interrogeais sur le risque de compter, parmi les très nombreux immigrant, des hommes qui soient de fait venus faire de la casse en Occident.

Oui ! Y’en a et ils sont sans doute nombreux. Pour le moment ce sont presque des cellules dormantes. Ils viennent la plupart du temps parce qu’ils cherchent une solution à la misère vécu dans leur pays d’origine et qu’on leur a raconté que c’était l’Eldorado. Mais il y a un pourcentage certain d’hommes venus attendre la moindre occasion de se livrer aux pires exactions. Certains sont peut-être même de vrais agents dormants.

Ces gens ont vécu l’atrocité chez eux et ils ont perdu l’humanité. Ils ne croient plus en l’humanité. Ils sont déçus de l’homme à un point qu’ils veulent parfois l’exterminer. Quand on est acculé, attaqué et qu’on a tout perdu, il y a une faiblesse et je pense qu’ils sont récupérés par des réseaux ou des idéologies. Quand ils viennent chez nous et  se sentent parfois rejetés, alors qu’ils pensaient pouvoir s’adapter, trouver un travail et s’en sortir, la déception se transforme en haine.

C’est extrêmement dangereux. Ils se sentent volés, trompés, trahis. Ils vont développer une haine du Français ! Leurs sentiments vont se retourner contre nous.

 Donc Oui, nous avons sans doute raison de nous faire du souci, surtout en ville dans un premier temps, mais aussi à la campagne, d’autant plus que l’état est en train de les replacer un peu partout afin de désengorger la capitale (notamment pour les Jeux Olympiques).

Concernant les Jeux Olympiques, Aton est plus partagé, oui il pense que ça ne sera pas comme d’habitude, une trêve sportive universelle. Mais que tout peut arriver. Je ne pige pas – dit-il – qu’on empêche un sportif, qui a passé toute son existence à se préparer, de participer. Oui au fait que l’on refuse l’entrée du pays à Poutine par exemple, mais non au rejet des sportifs Russes, qui n’y sont pour rien.

« Je reste optimiste, on va droit dans le mur, mais il en ressortira quand même des bonnes choses. Il y aura beaucoup de pertes, beaucoup de tristesse, mais ce sont des cycles inévitables et que l’on peut mettre à profit pour construire quelque chose de bien »

« Il va y avoir de la casse »

« Face à mes peurs, j’ai toujours trouvé des clefs »

Votre avis face au désarmement des Français ?

Comment ça va se passer ?

« Nous on explique (dans le livre) que ces gens-là ne prendront pas les armes pour défendre la France, mais pour piller les Français qui se sont bien établis. J’expliquais à une femme, qui vit dans le 92, aux portes du 9-3 : votre département c’est quasi la cible du 93, il y a un vivier de réseaux djihadistes, délinquants. Vivre dans les tours c’est compliqué et vous êtes le département riche d’à côté. C’est très simple pour eux de venir faire une descente chez vous, vous déloger : ils prendront vos maisons, vos voitures, auront l’écran plat plasma et tout ce qui va bien. Ils vont prendre votre place. Si ils ne vous tuent pas et ne violent pas les femmes, vous aurez de la chance. Vous n’allez pas résister longtemps, car il n’y a même pas de cohésion dans ces départements-là, vu que ces gens se dénoncent entre voisins quand il y en a un qui a construit un abri de jardin sans permis !

Dans ces zones aisées, il y aura très peu de résistance.

Comment résister ?

C’est déjà avoir des armes. Car contre des armes je ne vois pas comment on peut se défendre avec des pelles et des pioches ou des arcs et des flèches. Les politiques Français ont félicité la résistance en Ukraine, parce que le boulanger défendrait son pays avec le fusil du grand-père ; mais dans le même temps on a retiré aux Français toutes les armes de collection, des tireurs qui n’étaient plus inscrits ! On a retiré le vivier d’armes des potentiels résistants.

Je pense qu’en Haut-Lieu, ils savent ce qu’ils font ! Je me demande, à un moment donné, quel est donc le but à tout ça ???

Pour se défendre, il faudra vraiment s’organiser ! On va tomber dans des techniques quasi militaires. Être solidaires entre nous. Chacun doit trouver son utilité au sein d’un collectif. Chacun avait un rôle dans la résistance, mais il faut déjà le trouver en temps de pseudo-paix… Moi ma capacité c’est l’informatique, ou l’électricité, etc….. Et constituer des petits réseaux d’entraide locale et de voisinage. Et pour la défense, moi j’ai un tracteur, moi j’ai des plaques d’acier (qui peuvent par exemple servir de blindage). Moi j’ai des fusils, ou je suis tireurs sportif, chasseur, ancien militaire …

Mais par exemple, j’ai de nombreux contacts, bien que non locaux. Et à côté de chez moi, les gens sont plutôt dans le Déni. Ils pensent qu’il ne se passera rien de plus.

Je n’ose plus trop en parler …. J’ai peur qu’il y ait des hordes de délinquants, voire de djihadistes qui viennent à 50 ou 100, piller un village. Le mieux serait d’avoir une Safety Room (ou panic room) pour faire le mort et les laisser piller et constater qu’il n’y a plus rien ni personne. Sinon fuir, si c’est possible. Même si j’ouvrais le feu, par exemple, je ne vais pas résister longtemps face à des kalach …..

Avoir des endroits, comme avaient les résistants : des trappes sous les planchers, des trous, des planques ….. Mais ça a un cout, ça nécessite des travaux et les gens n’en voient pas la nécessité.

Dans une interview récente (avec le Point), la journaliste m’interroge sur le fait que je dis dans mon livre que nous risquons à la fois la guerre civile et la guerre mondiale. Et je lui ai répondu « je maintiens ». La guerre mondiale est à nos portes, on est un pays qui s’affiche, et prend position pour l’Ukraine, pour Israël.

Là je réplique perso que je ne pige pas cet engagement imprudent de la France. Et Aton répond qu’il  ne comprend pas non plus, bien que n’étant pas expert. Pourquoi la France s’engage-t-elle de façon si forte ?

Je pense que le gouvernement agit en pleine conscience. Je ne comprends pas où ils veulent en venir. Je n’en sais rien, mais je me demande si ils ne recherchent pas le chaos, histoire de rebattre les cartes … Qu’ils veulent peut-être un gros matraquage de masse, et derrière, ce qui restera, ce seront des bons moutons qui serviront.

Je pense, à contrario, que les gens qui vont être aguerris à une guerre ou à des conflits, ne seront pas des bons moutons. C’est là ou je pense qu’il y aura encore une autre donne et que les gens feront des groupes locaux, et qu’il y aura deux mondes sur la planète : plusieurs collectifs auto-gérés à leur échelle, et une puissance globale qui tentera de reprendre la main de temps en temps.

Une autre question : pourquoi, lors de l’attentat au Bataclan, il n’y a pas eu d’intervention immédiate ???

Aton : Il y a eu 1h30 de flou artistique, de battement. Nous avions été largement prévenu (15-21 jours avant) qu’il se préparait quelque chose de gros dans un lieu public, type salle de spectacle, 8 à 12 djihadistes. Mais on nous avait répondu qu’il s’agissait sans doute de rumeurs infondées. Néanmoins, nous étions prêts, en tant que sous-officiers, on a quand même réduit nos temps d’alerte. Et le 13 Novembre nous étions prêts, on était quasi sur les lieux (à la garde Républicaine) ! Et lorsque nous avons été sur le départ pour intervenir, nous avons reçu un ordre, un ordre qui venait du Préfet, pour ne pas le faire. Parce qu’une autre unité devait intervenir pour, elle aussi, obtenir ses lauriers … Sauf que l’unité en question n’était pas prête. Nous étions 3 types d’unité pour intervenir le RAID, le GIGN, le BRI. Et c’était au tour de la BRI d’obtenir ses lettres de noblesse. Le temps que les gens de la BRI se mettent en Branle pour intervenir, ça a mis du temps, beaucoup de temps.

Il y eu une enquête parlementaire de 600 pages qui explique assez bien les choses, mais comme personne ne lit les enquêtes parlementaires. Derrière il y a eu des réformes, mais c’est passé à la trappe. L’opinion publique sur réagit sur l’instant, mais elle oublie vite. On est passé à autre chose.

Le gouvernement le sait très bien et joue là-dessus. On nous a abruti avec les portables, les réseaux sociaux et internet et ça fait le jeu de – je ne pense même pas que ce soit le gouvernement – c’est au-delà de ça ! On bosse toute notre vie, et, à priori, la durée de vie est en train de baisser, comme les Q.I. (coefficient intellectuel) et là on arrive à la fin d’un cycle. On veut nous abrutir, nous exterminer et ce qui reste sera asservi à fond. On mettra l’écologie en avant, il y aura des espaces dédiés à la population pendant que d’autres feront des voyages dans l’espace …..

(bien entendu, Aton émet là une opinion, que nous sommes nombreux à partager, eut égard à nos observations et ce qu’il nous semble en ressortir).

Que dire aux gens et qui habitent en ville ? Ils ne savent pas comment faire ?

Déjà, quand on habite dans un immeuble, il faut dire bonjour à tout le monde, tisser des liens du réseau. Il s’agit pas de se faire des barbecues tous les WE, mais quand même, c’est bien de créer du lien et une petite entraide, être en mesure d’appeler les gens par leur prénom. Partir à la campagne oui, mais attention à l’isolement ; y aller sans connaître personne, ce n’est pas bon. Je pense que les campagnes seront épargnées dans un premier temps, mais pas toujours. Les migrants sont dispatchés un peu partout, dans toutes les petites villes de France. Je pense que malheureusement, il n’y a nulle part de sécurité absolue. Que faire pour les personnes âgées ???

Vu comme la France s’engage, on est pas à l’abri d’un gros truc qu’on ne verra pas venir, comme d’habitude, parce qu’on sera encore dans le Déni ….

En 2015 avant les attentats, j’ai fait une conférence pour prévenir du fait qu’il fallait prendre des précautions, notamment sur les salles de spectacle, car la politique de Hollande était extrêmement violente (engagée). Et ce qui nous est arrivé est dans la norme d’un conflit. Le terrorisme, c’est l’arme du pauvre, donc à un moment donné : vu les dégâts collatéraux, il y a eu des enfants tués par les bombes Françaises, faut pas s’étonner du terrorisme. La question n’est pas de savoir si c’est juste.  Mais ce qui est incompréhensible, c’est de ne pas le voir venir, quand on s’intéresse un peu à la politique étrangère Française.

Moi je veux bien, qu’on bombarde ci et là, mais le problème, c’est que lorsqu’on bombarde un immeuble pour abattre une tête de réseau, le gars, il ne vit pas tout seul. Et les immeubles d’à côté ils prennent aussi. Et la haine des Français se repend. C’est le retour du baton.

Notre position avec l’Ukraine, avec l’Israël, c’est déjà compliqué en France, car notre population est divisée, on a des gens pro-Hamas, d’autres non. Ce que l’on voit là-bas, c’est du terrorisme. Je pense que le Hamas voulait juste mettre le feu aux poudres. Tout ça, c’est de la manipulation. Mais nous on va prendre en interne par des gens qui sont en France, qui vont faire des actions.

Pour Poutine, c’est pareil, si on continue de le titiller, soit on fera partie des dommages collatéraux, soit on sera carrément visés. C’est une question de mois ou d’années avant que ça bouge.

A ce moment de l’interview, j’explique à Aton que j’ai une une vision d’une grande route 4 voies à côté de Versailles (et Satory) avec des tonnes de blindés sur roues qui partaient, ainsi que des missiles dans les 2 sens.

Voici ce qu’il répond : plusieurs causes possibles. Satory est aussi le camp de répétition des cérémonies du 14 Juillet. Donc pas étonnant de voir des « défilés de chars ». Mais c’est aussi le lieu de départ des blindés de la gendarmerie, ceux-là même qui vont contrer les manifestations de violence. Aton conclut en répondant que la vision était tout ce qu’il y a de plus cohérent et qu’il avait fait quitter Satory par sa famille en 2016, lui en 2018, car Satory constituait naturellement une cible stratégique et qu’il valait mieux vivre ailleurs.

La question suivante : Les cellules dormantes !!! Peuvent elles se réveiller ? Bah oui, elles n’attendent qu’une seule chose, c’est qu’on soit affaiblis ! Et là c’est imminent, les jeux Olympiques, je croise les doigts pour que ça se passe bien ! Les jeux Olympiques, ça me parait flou, je n’arrive pas à les imaginer concrètement. C’est possible qu’il ne se passe rien, mais en même temps, je ne serais pas surpris qu’il y ait quelque chose de grave ? J’ai le pressentiment que ce ne seront pas des jeux Olympiques « normaux ». Normalement, le sport est apolitique.

Le livre que nous avons écrit, c’est à lire entre les lignes. Les médias ne font pas relai car ils le trouvent trop anxiogène. Nous apportons des réponses pour anticiper : ce n’est pas la fin du monde, mais nous voulons aider à éviter, anticiper de manière à ce qu’il n’y ait pas de drame.

J’ai envie de croire au partage, à l’anticipation, à la préparation qui permet d’éviter le pire !!!

Personnellement, cette interview, et la lecture de ces livres, m’a fait un bien fou, ça m’a rappelé que chaque problème a sa solution – mais surtout tous ensemble !!!

Je termine sur un ouvrage d'Aton qui a peu soulevé de médiatisation, mais qui répond pourtant aux points de questions soulevés suite à ses livres :

 

 

 

Merci à mon correspondant, Merci à Aton, Et soyons plein de courage et d'amour pour aborder cette tranche d'histoire

Je vous embrasse : Elizabeth

 

 

Grandes tribulations;risques de guerre civile;émeutes et gilets jaunes;troisième guerre mondiale;effondrement

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