Ils nous donnent les clefs de l'amour terrestre (Partie 3 sur 3, la nuit de l'âme)

  • Le 11/06/2017
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L’amour terrestre : Partie 3, la nuit de l’âme (et les douleurs d’amour)

 

Lorsque l’amour terrestre n’est plus matériellement accessible, nous sommes souvent envahis par une véritable nuit de l’âme : tout ce qui est beau et positif semble fuir pour laisser la place à une humeur sombre et dégradée. Comment s’en apercevoir ? Comment lutter ? Comment construire après un tel fiasco terrestre ?

Amour 03 

Comment s’en apercevoir ?

C’est si simple petite fille, quand plus rien ne fait sens pour vous, quand tout semble éteint et que survient ce que vous nommez dépression, c’est alors que vous entrez de votre plein gré dans la nuit ! Ne confondez pas une simple mauvaise humeur ou un accès de tristesse avec cette lancinante épreuve. La nuit de l’âme est aussi longue et pénible que le jour est fastueux et attirant. Vous fuyez presque tous la nuit, le sombre, et tous les lieux habituellement superbes tels que montagne, nature, forêt ou chemins, vous semblent terribles une fois les ténèbres tombées. Voici la nuit de l’âme : si si sombre qu’il vous semble que vous ne pourrez retrouver votre chemin, si longue que vous fatiguez intensément sans avancer, si pénible que les larmes elles-mêmes sont encore un soulagement. La cause la plus fréquente se terre dans vos peurs : peur de la mort, peur du manque, peur de la perte, ce sont les peurs fondamentales. Il existe d’autres nuits, d’autres lunes, mais tout être humain passera tôt ou tard par la nuit et l’expérimentera afin de trouver définitivement sa carte intérieure, sa boussole de vie spirituelle.

Comment lutter ?

Non, nous ne vous fournirons pas de solution simple et applicable à tous. Mais la toute première étape consiste à en prendre conscience afin de savoir que la nuit est une illusion par rapport à la réalité du chemin : le chemin ne se modifie pas malgré les apparences et la nuit prendra donc fin en vous rendant votre visibilité et votre force de motivation. La seconde étape consiste à lutter contre cette part de vous-même qui veut abdiquer et quitter le jeu de façon abrupte, se croyant incapable de se tirer d’affaire, quand bien même elle aurait tous les outils : il faut donc fuir l’abdication contre vents et marées et même si cela semble douloureux que de rester sur place. Enfin il n’est pas nécessaire de chercher un « lampadaire » pour éclairer votre route, entendez une solution de facilité qui aurait l’heure de vous fournir une illusion de solution ! Non, serrez-vous plutôt les uns contre les autres, comme le font les animaux, afin d’affronter la nuit ensemble et sachez reconnaître dans votre prochain une présence divine qui vous apportera un peu de sa lumière en échange de la vôtre. Il n’y a donc pas de solution en soi, mais en tous. Et quand nous disons en tous, il ne s’agit pas de remplacer, par exemple, un amour achevé, par un nouvel amour (bien que ce soit autorisé de reconstruire sa vie), mais de voir dans le monde qui vous entoure une source ineffable de présence divine à contempler et dont il faut faire bon usage. Allez donc vers l’extérieur, quoique vous pensiez, même si cela vous semble peu de chose. Distinguer le lampadaire de la lumière véritable n’est pas si compliqué : le premier ne vous apporte qu’une faible source de lumière qui disparait dès que vous n’êtes plus sous son abri et la seconde vous apporte une joie durable.

Comment construire après un fiasco terrestre

Construire n’est pas le but, le but est d’aimer, la construction vue sous votre angle terrestre n’est qu’une illusion du grand théâtre. Peu importe ce que vous faites, si vous le faites avec amour, soit en termes terrestre avec une juste motivation. La juste motivation n’est pas passionnée, la passion est elle aussi terrestre et non durable. La joie divine est ineffable et durable. Voilà comment les distinguer une fois pour toute. Mais cela ne veut pas dire que la seule solution serait de rentrer dans les ordres en fuyant le monde terrestre. Pas du tout.

Après un fiasco, l’égo semble détruit, il est au contraire trop rigide, rigidifié par les épreuves, donnant son sens personnel à toute chose en omettant le sens général de la vie. Il convient donc de faire son deuil afin d’assouplir l’égo, d’adoucir sa contrainte. Faire le deuil est un exercice très terrestre, par ailleurs et dans une dimension divine, les choses n’ont ni début ni fin et le deuil n’existe pas. Vous devez vous le rappelez pour poser une fois pour toute à sa place que seules les choses sans réelle importance ont un début et une fin.

Le fiasco appelle la fin, mais vous devez vous souvenir que la fin est aussi le début, le début d’un nouvel acte dans la grande pièce de théâtre. Réjouissez-vous comme des enfants qui jouent et ne prenez pas à cœur les épreuves qui le touchent. Prenez à cœur ce qui est de l’ordre de la mission que vous vous fixez (peu importe laquelle) et relativisez les peines du cœur. Ne tentez pas d’utiliser la formule du train qui en cache un autre et ne changez pas de motivation pour oublier la peine.

Enfin, s’il vous semble que tout est terminé et que vous n’avez plus ni mission ni importance, alors souvenez-vous que c’est impossible dans le temps et qu’il vous faut seulement être patient et découvrir le sens de ce qui se passe.

Souvenez-vous que le mot Fin n’existe pas en dehors de votre dimension et que attendre c’est rendre grâce à la vie pour tout ce qu’elle vous a donné et donnera encore. 

 

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