Ultimes tuyaux pour vivre en ville durant les troubles civils
- Le 20/09/2025
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Chers Tous,
Je ne vais pas être très longue : Pierre Templar a fait des excellents dossiers hyper complet (voir les 2 articles consacrés à ses dossiers). :
Mais
Mais avec quelques bons basiques à pas cher, il est facile de passer entre les gouttes jusqu'à un certain stade (celui ou tout brule, explose, ou est détruit) :
1°) La plupart des casseurs et des Hommes violents (le terme écrit avec un H majuscule est générique hommes/femmes) se couchent tard, se lèvent tard. A quelques exceptions prêt, ils sont super en forme vers 14/18, et peuvent chercher à en découdre jusque vers 23h. Au-delà, dodo. Sauf les rares cinglés q ui trainent la nuit. Une seule période épargnée : tôt le matin. Quoi que vous ayez à bouger privilégiez le matin. Tôt, y compris si vous voulez quitter les lieux
2°) Les troubles sociaux se déroulent de 2 façons possible :
a) Un début, un milieu et une fin finalement assez rapide, avec ou sans oppression. Il suffit d'attendre la fin, même si c'est violent, c'est bref. Les incidents, même graves, sont maîtrisés.
b) La même, mais avec un crescendo qui n'en finit pas, le lendemain étant toujours plus sordide que la veille, puis un état durable très dégradé. Tôt ou tard il y aura une fin, mais les risques vont être bien plus importants.
Si vous êtes dans ce second cas de figure, il s'est sans doute déjà écoulé plusieurs jours, vos stocks diminuent, les difficultés augmentent en intensité, et vos plages de sortie, ainsi que l'accès à la normalité, se réduisent dangereusement. Là il faut partir. En vélo, à pied, peu importe ..... Avec un moyen autonome, indépendant, et qui passe partout. Dans ce cas, il faut étudier le fameux sac de survie. Et le lieu de chute à envisager. La campagne étant en général plus épargnée.
3°) Si tant est que vous deviez rester un moment, et que la situation ne soit pas trop grave, il vous faudra un minimum de stocks pour sortir le moins possible. Ainsi que des espèces si les appareils CB locaux sont en panne. Mais si la situation perdure et s'aggrave, ça ne suffira pas.
4°) Lors de troubles, les Hommes vont se deshiniber progressivement. D'abord, sauf une minorité, ils vont rester "humains", puis progressivement, les barrières vont sauter, et la haine, la colère, et tout ce qui est négatif et accumulé, vont jaillir comme un volcan. Là ils seront capables du pire, à tous points de vue pour beaucoup. C'est alors que la situation deviendra vraiment dangereuse, avec le risque de tentatives d'effraction, en sachant, que ce n'est qu'une question de temps, et encore, pas si long que ça, avant qu'ils ne rentrent. Sortir et fuir deviendra impératif. Mais quand et par où ?
Ma fille, qui a déju vu pas mal de choses dans sa situation de pionne en internat, a toujours, sur elle, dans son casier, une corde solide d'une dizaine de mètres. La porte est bouchée, par un incendie ou un fou : il reste la fenêtre .... Encore faut-il avoir une corde et un ou deux mousquetons. En quelques années, elle a déjà eu et le fou et le début d 'incendie. D'abord on calfeutre à fond la porte (sinon, à l'ouverture de la fenêtre, l'incendie redouble) et si c'est possible on se tire à temps. Attention, les fumées et le monoxyde de carbone sont mortels. Si c'est un groupe de fous, ils ne vont mettre que très peu de temps, on attend pas le dernier moment pour se décider. Même en pleine nuit, les bruits et rumeurs dans le couloir doivent rendre attentif et tout doit être prêt.
5°) La gestion de l'état "de guerre", soit durablement dégradé, durablement vivable, mais invivable ..... Ce n'est pas comme dans les films, il y a peu de héros. Souvenez vous du covid. Que ce soit guerre ou guerre civile, la seule différence étant que, dans une guerre internations, l'ennemi est identifié, c'est, en quelque sorte plus simple tant qu'il n'y a pas d'occupation. Là, c'est une autre vie, des précautions pérennes, plus jamais de courses abondantes, on passe sous les radars, on ne fait pas de bruit, on n'a que très peu d'opinions et on ne montre rien sur ses vêtements ou ses bijoux. On fait comme tous ses voisins : on se plaint et on est d'accord avec eux.
En cas d'occupation se pose également la question des dénonciations, bien plus nombreuses, parfois sous la pression, pour sauver sa peau. Donc moins on en sait à votre sujet, mieux c'est.
6°) L'armement, de point ou d'épaule. Certains d'entre vous sont chasseurs, d'autres tireurs sportifs. Sachez qu'en France, celui qui tire le premier est d'abord coupable. Enfin, il faut respecter la règle de la stricte proportionnalité. Personne ne doit savoir, sauf ceux qui savent déjà, et à qui il faut proposer de se taire. A défaut de quoi, vous risquez d'être une cible, soit pour récupérer vos armes, soit pour éliminer une source de défense potentielle. Et en cas de soldatesque, laissez vos armes là où elles sont : un civil a toutes les chances de ne pas être visé. Un Homme armé a toutes les chances de se faire tirer comme un lapin.
Enfin un Homme armé et non entrainé est d'abord un lapin qui se dit qu'il va tuer le chasseur.
7°) Les troubles civils sont affreux, et tout d'un coup, une voix de l'autre côté de la porte : police, ouvrez ! Et bien ils vous montrent leurs papiers .....
8°) La fuite en voiture : Tout le monde connait cette prophétie qui dit que Paris ne pourra plus être quittée à partir du troisième jour. Imaginez une fuite massive de Paris ... Je vous passe les embouteillages. Idem toutes les grandes villes de France, et peut-être certaines petites. J'ai également une réserve sur le métro. Le métro, c'est bien pour se protéger de certains risques, dans d'autre cas, c'est un enfermement. A pied, on peut faire 25 km par jour, moins si on a des enfants, ou un souci physique, mais il est facile de quitter une périphérie. En vélo également, et en vélo électrique en cas de difficultés physiques.
9°) Les troubles civils durent, il n'y a plus de courant, sauf chez Untel .... Par pitié, éteignez votre courant et contentez vous de votre lampe frontale, ou mieux, couchez vous avec le soleil, ou faites semblant. Evitez également le ragout qui embaume toute la cage d'escaliers. Bref : personne n'a de jus, vous non plus. Et pour recharger le portable de votre voisin de palier, prétendez que vous avez encore une petite batterie bricolée. En répétant qu'il ne faut pas le répéter car elle est bientôt au bout.
10°) Plus d'eau ... Ou un accès pollué ... sorties dangereuses .... (Il suffit de voir Gaza) Ayez un stock de base que vous faites tourner autant que possible tant que c'est possible. Mais si on en est là : courage ! Fuyons ...... Idem la nourriture, mais qui est moins délicate à stocker.
11°) Les toilettes : Ouh là là sujet rapidement puant. Dans un siège, c'est rapidement un point clef. Idéalement, des toilettes sèches de camping et un paquet de copeaux peuvent dépanner le temps de prendre une décision.
12°) Je ne vais pas vous refaire le coup du sac de survie - sujet blasé ... Mais c'est en amont et au calme que ça se traite, comme les stocks; les fringues, et tout le reste (chauffage d'appoint, etc...)
12 points important, et le troisième qui fait toute la différence : votre aptitude à réfléchir et prendre la meilleure décision au meilleur moment.
Gros bisous des Causses où je passe un agréable moment.
Elizabeth
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