Jésus;Voyage dans le temps

  • Voyage dans le temps - spectateur à Jérusalem

    Chers tous,

    J'ai hésité un long moment à partager ce dernier voyage dans le temps que j'ai souhaité (comme beaucoup) sans jamais en bénéficier jusqu'à dernièrement

    Il existe, à mon niveau, 3 types de voyages dans le temps :

    • Celui sur notre propre ligne, qui permet d'avoir un aperçu de ce qui sera dans la continuité de ce qui est (une des 2 grandes possibilités)
    • Celui dans un autre univers, à une fréquence très différente
    • Celui sur une autre sphère, à un niveau non matériel (je vous en parlerai une autre fois, j'avais reçu, en plus, une énorme preuve matérielle ....)

    Celui que je vais vous raconter ce matin, pourrait faire partie de la première catégorie, mais il se déroule dans un lointain passé, dont il est temps de se souvenir ...... 

    Avant de vous en faire part, je prie les fervents anti-croyants de déménager, (je ne parle pas des non croyants), car quoique je raconte, ils s'inscriront en faux. 

    Pendant cet immense instant qui m'a été offert, j'ai été le témoin subjuguée, de plusieurs scènes incroyables. Je ne pourrai pas toutes vous les raconter en une seule fois. Lorsque je voyage dans le temps, je suis un peu hors de celui-ci, j'ai donc accès à plusieurs plages sur une courte période. Jusqu'ici, j'ai toujours été acteur, là, je n'ai été que spectateur.

    Cela se passe au temps du Christ, avec le Christ (je vous rappelle que je ne suis qu'un humble témoin sans importance et qu'il ne s'agit  pas du tout d'une canalisation ou d'une vision).

    A l'arrivée, je me retrouve, seule de mon équipe, dans un groupe d'hommes et de femmes qui mangent et qui parlent dans un lieu extérieur. Il fait nuit, il y a bien un petit feu, mais je vois pal le paysage. Il fait très doux. Un peu de brise, on dirait une nuit d'été sur la côte Française, mais du peu que je vois, je sais que je suis bien plus au sud : la terre est sèche, il y a bien des arbrisseaux au loin, mais pas grand chose sur place. Nous ne sommes pas très nombreux : sans doute une grosse dizaine, moins de 20 personnes.

    Je suis immédiatement électrisée par l'homme qui parle, son énergie, que je connais par ailleurs, est comme un immense phare perdu à l'intérieur des terres. Il débat avec une femme qui a - grosso modo - son âge. Presque immédiatement et dès mon arrivée, il me regarde, sourit et me salue. Je connais ce sourire. Il a une trentaine d'années, plutôt assez grand et mince, vétu comme tous d'une sorte de tunique qui pourrait être faite de lin. Il a un type caucasien et non oriental. Ses cheveux sont mi-longs, comme tous ceux des hommes ici. Il est d'une grande beauté.

    Je suis paralysée. De peur, de joie, d'autre chose, je ne sais pas ......

    Il continue à s'adresser à cette jeune femme qui porte une cape rustique sur une robe plutôt fine de ce que j'en perçois. Elle ne ressemble pas du tout aux locaux. Autour d'eux, les hommes (essentiellement, mais pas que) mangent, boivent et rient. Pourtant ils vont bientôt perdre tout ça, mais en sont-ils conscients ? J'écoute la conversation dont je suis le témoin direct et je vous en retranscris le principal (que je noterai soigneusement dès mon retour).

    • Regarde les, Maître, comment peux tu parler du Royaume de ton Père en te promenant avec ces hommes et ces femmes qui te décrédibilisent.
    • Tu dois apprendre à aimer l'humanité. La graine en devenir ne ressemble pas à l'arbre fruitier.
    • Tu sais que tu es en danger, non seulement tu ne cotoies pas les bonnes personnes, mais en plus, en te faisant l'ami du peuple, tu te fais des ennemis qui ont du pouvoir.
    • Tu me parles de ton mari ? Des prêtres ?
    • Mon mari n'a rien contre toi, il tente de maintenir l'ordre, et tes propos dérangent. Les prêtres cautionnent l'ordre, mon mari doit donc cautionner les prêtres.
    • L'homme cherche à gérer l'homme, mon Père n'a rien à voir avec tout cela.
    • Mais tout le monde boit et s'amuse, en quoi cela peut-il changer ce monde qui te déplait tant
    • Ce monde ne me déplait pas, je suis les yeux et la bouche du Père, et il regarde ses enfants jouer. Bientôt ils vont affronter leurs propres peurs, alors il est bon qu'ils se détendent encore un peu. Juges tu les enfants aprce qu'ils ne savent pas encore marcher, lire et écrire ?
    • Fais attention à toi ! Les jours sont comptés, tu devrais fuir et te faire oublier si tu veux que ta parole dure plus longtemps que la saison des oliviers
    • Je vais bientôt partir, mais toi, fais attention à toi, tu devrais m'oublier si tu veux garder ta position, n'oublie pas que tu es aimée du Divin, comme chaque parcelle de ce qui est.

    Je ne peux pas vous dire tout ce que j'ai entendu, mais la conversation ne dura pas plus de 5 minutes. A la fin, et lorsqu'elle se leva, il en fit autant et lui prit les mains dans les siennes. Ce que je lus dans leur regard m'émut énormément. Il n'y avait rien de sexuel bien entendu. Mais un immense amour. Puis la jeune femme repartit et je l'accompagnais comme si c'était ma place. Il me regarda encore une fois - ce regard, ce sourire, l'amour terrestre est tellement peu ..... Puis je regardais encore une fois le petit groupe avant de marcher en silence. La ville se rapprochait et la jeune femme  recouvra sa tête de la capuche de sa tunique. Les bâtiments qui nous faisaient face étaient propres, avec de larges fenêtres et des gardes (des soldats romains, de toute évidence) à toutes les portes extérieures. La femme enleva sa tunique avant d'entrer et les soldats la saluèrent. Puis je la suivais - étais-je seulement visible ? Ou positionnée comme une servante.

    Nous arrivâmes dans une grande pièce bien éclairée par de multiples torches, avec de nombreux tapis et quelques meubles ressemblant à des sortes de méridiennes. L'homme allongé nous jeta un regard froid. Il avait une quarantaine d'années (moins de 45 ?), pas très grand, ni très mince, un début de calvitie. J'étais assez marquée pour ne pas ressentir l'étrangeté de la scène. Je les voyais se faire face comme un Lion et une Tigresse.

    Là aussi je vais vous retranscrire une partie de la communication, que je comprends comme si cela était ma langue (ça ne l'est pas plus que celle employée juste avant)

    • Tu es encore aller écouter ses sornettes
    • Tu m'as encore fait suivre
    • Pour ta sécurité. Que crois tu qu'il t'arriverait dans la vieille ville si quelqu'un se rend compte de qui tu es
    • Ce qui est certain, c'est que si nous n'avions pas atteri dans ce pays de misère, la question ne se poserait pas
    • Crois tu que j'ai eu le choix
    • Non, mais si tu avais eu un peu de savoir faire politique, l'empereur n'aurait pas signé ton expatriement - et le mien ! Et maintenant, tu vas condamner à mort tous ceux qui dérangent tes plans
    • Tu sais bien que ce n'est pas comme ça que ça se passe. Le San'hedrin est très fâché de l'influence de celui que vous appelez "le maître" et qui sape leur autorité. Si je n'ai pas l'appui du San'hédrin, la paix ne va pas durer bien longtemps. Le peuple est nerveux, les soldats se font cracher dessus, nous sommes à la limite d'un mouvement qui deviendrait incontrôlable - ce que l'empereur ne me pardonnera pas, si il doit envoyer des troupes. Et puis crois tu que l'empereur - ton cher parent - puisse tolérer très longtemps qu'un jeune prodige essème les miracles en se faisant appeler le fils de David ? Ou veut-il en venir ?
    • Ce n'est pas un homme de pouvoir, il court les rues de misère pour soigner les indigents et il se promène avec des moins que rien et c'est ça qui vous effraie ?
    • Tu oublie que les 3/4 de la population sont des indigents et que beaucoup pensent qu'il va finir par les convaincre
    • Donc tu vas le faire assassiner !
    • Je n'ai rien contre lui
    • Ah non, mais tu es une pauvre poule mouillée qui voit le renard et qui appelle le chien au secours
    • Tu vas trop loin - que t'a-t-il fait pour que tu perdes le sens de ton rang
    • Il parle d'Amour, de paix, de partage - mon rang parle de guerres, de conquêtes et d'apparences
    • Tu devrais faire attention à ce que tu dis en public

    La jeune femme tourna les talons et je sentis mon corps se "diluer" avant de revenir à mon époque - totalement marquée, et assez misérable. Croyez moi, sentir sa présence, c'est avant tout se sentir assez minuscule ..... Pas glorieux. Il me fallut des heures pour récupérer, et un long long moment pour arriver à comprendre les implications de ce que j'avais entendu et vu.

    Je venais d'assister à un bref moment, celui où la politique allait condamner l'Amour à disparaitre. En tant que terrienne actuelle, j'avais le sentiment d'un éternel recommencement. J'éprouvais une immense tristesse, le sentiment d'avoir peut-être peu évolué moi-même. Je re-pensais aux propos de François Hollande, les "sans-dents", je re pensais au mépris de notre Président pour les gilets-jaunes. Je pensais à moi bien entendu, qui ait pris le large pour ne pas subir de trop cette période difficile. Il serait plus courageux de manifester que de se terrer à la campagne en profitant de la fin de l'été.

    Mais le message était clair, les enfants allaient grandir et nous finirions par quitter la cours de l'école pour vraiment entrer dans l'âge adulte. De ce que j'ai ressenti sur place - à l'instant T - la vie, la mort, la richesse ou la pauvreté, tout cela n'avait finalement que très peu d'importance. C'est aussi ce qu'avait compris cette femme (visiblement Claudia, l'épouse de Ponce Pilate) qui était "convertie". En sa présence, il était évident que l'amour divin était tout.

    Alors que le monde des mediums s'agite en parlant d'ascension, j'avais, en revenant à mon époque, l'obscur sentiment que nous avions tout raté. Un message de mes guides dans les jours qui suivirent, me calma un peu, et non : nous n'avons pas tout raté. Mais si le Christ revenait, il y a fort à parier que ça se passerait de la même façon.

    Alors soyons clair, je ne demande pas aux incrédules de me croire (et d'ailleurs j'en ai un peu rien à faire) et l'avis des ricaneurs me laisse de glace. Mais si je vois des insultes ou des propos incorrects je vais tout de même les virer ..... En tous cas, c'est un peu à nous, qui attendons de voir le bout du tunnel, de faire ce qu'il faut pour (au moins avec nos proches) : gentillesse, partage, simplicité etc..... ce qui ne signifie pas qu'il faille tolérer l'intolérable ou tendre l'autre joue ...... Je persiste et signe tout de même, qu'il ne faut pas confondre spiritualité et religion. 

    Ce bref moment en terre de Jérusalem fut là - juste à temps - pour me (nous) rappeler l'Essence, la seule chose qui compte vraiment. Ce qui me semble très ( mais alors trèèèès) éloigné du scandale actuel autour du clergé catholique. Je préfère encore voir des hommes en guenilles trop boire et manger. Hélas, de nos jours, le pouvoir rime souvent avec les abus de toutes sortes.

    Je vous embrasse fort depuis mon Jura sauvage

    Elizabeth