Préparer des stocks alimentaires de secours, diététique et modes opératoires

  • Le 06/02/2023
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Chers tous, Voici un article qui n'a rien de très spirituel, mais dont l'application pourra nous aider à garder notre calme (et notre spiritualité en bonne santé) le moment venu.

 

Inutile de vous dire que ventre affamé n'a point d'oreilles et que si votre famille (ou vous-même), en arrivez au stade du frigo vide (ou très compliqué à remplir), cela ne rendra service à personne et vous dépendrez de l'entraide locale. Il vaudrait mieux l'inverse, à savoir que vous soyez en mesure d'aider votre famille,vos proches, vos amis, vos voisins, même si, nous sommes bien d'accord, ce n'est pas la terre entière.

Les évènements s'approchent à grands pas et sincèrement, j'ai même l'impression qu'ils vont plus vite que je ne vois ......

Il est extrêmement facile de faire  (y compris en ville) des stocks peu perissables, prenant peu de place (tout dépend de la durée prévue) et répondant à des critères diététiques opérationnels basiques.

1. Nos besoins réels

Nous avons besoins, selon les avancées  actuelles, de 1500 à 2500 calories/jour (on dit Kilo/Cal, mais je simplifie).

Un adolescent ou un homme qui travaille nécessite 2500, un homme sédentaire et peu actif  se contente de bien moins. D'expérience et en situation de faible mouvement, descendre à 1500 cal. ne pose aucun problème (sauf psychique, à savoir l'envie de manger, mais c'est autre chose)

Cette masse énergétique se décompose en :

  • Lipides : 30 à 40% de la ration totale théorique, mais un minimum de 2 cuillères à soupe par jour pour noter système nerveux
  • Protides : 15 à 30% de la ration totale théorique, mais l'équivalent de 50 grammes de viande est amplement suffisant durant une durée certaine
  • Glucides : 45 à 65% de la ration totale théorique, il s'agit du carburant de base utilisable de façon immédiate (à plus ou moins grande vitesse)
  • Micronutriments (vitamines, etc.....)

Il est facile de se couper de l'un ou l'autre de ces ingrédients sur une courte période, mais tous sont indispensables dans le temps. Sur une durée de quelques semaines, tout est envisageable.

  • 1 gramme de lipide = 9 cal
  • 1 gramme de protéines ou de glucides = 4 cal

L'homme est un omnivore nécessitant une alimentation diversifiée. Mais du même fait de son statut d'omnivore, il peut être diversifié sur une large plage et consommer différents nutriments tout au long de l'année  et des saisons.

Reste à ajouter les besoins hydriques : on nous parle bien souvent de quantités énormes, mais par expérience, et sans sport, ni grosse chaleur, 1 litre d'eau par jour et par personne peut suffire, sans compter d'usage  hygiénique, ni de d'usage de cuisine (cuisson).

L'homme peut rester 3 jours sans boire, 3 semaines sans s'alimenter et 3 mois sans voir son semblable ......

 

2. Nos besoins psychiques

Il serait crédule, simpliste et risqué de penser que, pour des raisons de difficultés, toute la famille acceptera sans difficulté de se mettre à manger ce qu'elle n'apprécie pas  plus que ça. Chacun de nous a des envies et des habitudes. Et lorsque nous en sommes privés, l'état de frustration créé, peut provoquer des tensions et des animosités qui n'ont rien de faciles à gérer.

Nos adolescents sont habitués, par exemple, à se goinfrer et tout le monde se félicite de cet appétit de vivre radieux. Dans les faits, si vous proposez des aliments dont ils ne raffolent pas, vous verrez que l'appetit n'est plus aussi important que ça. Monsieur vous explique qu'il est un "viandard", le petit ne supporte pas les légumes et votre fille vous  expose qu'elle préfère se passer de manger plutôt que d'avaler des pois-chiches qu'elle a en horreur.

Vous avez une ferme à côté de chez vous, mais toute la famille déteste l'odeur du lait de vache non pasteurisé, pas plus que le goût du vrai beurre.

Quant à tuer et transformer en repas une poule, un lapin ou un mouton, pas si facile lorsqu'on ne l'a jamais fait. Ajoutez le rejet général de la viande que l'on a vu vivante avant qu'elle ne soit d'apparence habituelle (barquette filmée).

Il faudra donc créer un pont, entre nos besoins physiologiques réels et nos besoins psychiques, ou notre capacité à nous adapter en période de crise, ce qui constitue un facteur individuel, variable, peu prévisible.

3. La somme des contraintes actuelles et des habitudes

Ce sont des freins à la résilience. Il en existe un certain nombre.

  1. Nous sommes habitués à des aliments faciles à cuisiner, demandant peu de manipulations et encore moins de savoir faire
  2. Bénéficiant d'un grand confort alimentaire, nous mangeons ce que nous aimons
  3. Nous intégrons dans nos modes alimentaires, des choix de restriction (pas de viande, moins  de produits cuits, véganisme, pas de porc etc....)
  4. Les goûts forts sont de plus en plus mal perçus car méconnus
  5. Nous préférons jeter que consommer quelque chose qui ne nous plait pas ou plus (lorsque brutalement, par exemple, la famille ne veut plus de tel ou tel yaourt)
  6. Nous ignorons le rythme des saisons et dont dépend la production de nos aliments de base (fraises en hiver et endives en été .....)

Les récentes augmentations de prix nous ont sans doute un peu calmé, mais pas tant que ça.

J'ai travaillé un certain temps avec le secours populaire à qui j'offrais mes excès d'oeufs pour ceux qui en avaient besoin. Et les informations remontées, même si elles ne doivent pas être généralisées, étaient que ce n'est pas parce que les gens n'ont rien qu'ils acceptent tout.

 

Vous mettez tous les paramètres dans la boite et vous avez la solution miracle ......

4. Les types d'aliments  à stocker

Votre but est d'abord de stocker efficace, solide, prenant peu de place.

  • La boite de conserve et tous les types de conserve (y compris purée par exemple, et tous aliments deshydratés)
  • Les légumineuses sèches (lentilles, pois-chiches, etc....), qui ont une bonne part de protéines végétales
  • Le riz, les pates et les pommes de terre (glucides de longue conservation
  • Les basiques : sucre, farine, huile, vinaigre

            Faut-il stocker bio ? Fait maison ?

J'aurais tendanceà répondre non. Pour 2 raisons ! La première est que la conserve maison ne vous mettra jamais 100% à l'abri du botulisme et qu'elle se garde moins bien, donc si vous devez vous constituer un premier stock, inutilede vouloir le fabriquer en plus. La conserve maison est idéale chez le particulier producteur. La seconde est que le bio est souvent infesté d'oeufs, voire de larves, voire de myco-toxines qui vont se développer dans le temps. Bravo au bio, mais pas pour du stock de survie. Après cela, chacun fera comme il le souhaite. Après tout, les vers de farine, ça fait des protéines à la mode.

Les productions industrielles sont parfois effectivement polluées de conservateurs, et d'additifs peu souhaitables. Mais elles se gardent de façon exceptionnelle, sont à bas prix et résistent à toute tentative de pénétration ennemie (par exemple, le fameux ver de farine, la mite alimentaire, le charançon). Les conserves industrielles sont montées en pression hyperbare à 120°C et les spores botuliques éventuelles sont mortes.

Là aussi, c'est votre choix, et votre responsabilité. Mais si vous constituez un petit stock pour faire face à une pénurie, vous n'allez pas développer de cancer parce que vous consommez quelques produits industriels pendant quelques semaines à quelques mois.

j'ai récupéré, de cette façon, une anecdote presque marrante : des amis avaient acheté un beau stock de pois-chiches bio en vrac, bien secs et sains. Ils les ont conservé dans des récipients en verre eux aussi propres et sains. Mais de minuscules habitants non visibles avaient fini par éclore et le vrac complet fut bon à jeter aux cochons.

Ne sous-estimez pas non plus les risques liés aux myco-toxines qui, jadis, firent des malheurs durant les périodes de famine, notamment avec l'ergot de seigle par exemple. Les noix infestées par leur moisi sont également quasi dangereuses en grande quantité, idem les châtaignes. L'idée, lorsqu'on récolte, est de traiter rapidement et de conserver.

5. Les aliments de survie

Ce sont ceux qui vont nourrir notre corps, et pas toujours notre plaisir !

  • Pois-chiches (moins chers au rayon alimentation étrangère)
  • Lentilles
  • Riz
  • Pâtes
  • Polenta
  • Purée deshydratée (achetée sans beurre ni lait de préférence)
  • Semoule de blé, graine de couscous
  • Pommes de terre
  • Conserves de légumes divers et variés
  • Conserves de sardines, maquereaux, foi de morue, thon
  • Conserves de viandes
  • Conserves de plats
  • Huile
  • Vinaigre
  • Sel. Poivre.
  • Eau : 1 litre d'eau par jour et par personne, pour la durée prévue mininum (quelques jours sans aucun doute), avec un stock de micropur ou de filtres
  • Conserves de coulis de tomates
  • Farine (et recette du levain ou levain en poudre)
  • Sucre
  • Miel
  • Oeufs (à faire tourner)
  • Lait pasteurisé (à faire tourner)
  • Café, Thé
  • Vitamine C et mélanges de type Bion
  • Les fruits et légumes de longue à très longue conservation (courges, pommes, raisins par exemple), la courgette spaghetti se garde 12 mois sans problème, pa exemple.

Si vous disposez d'un congélateur et de quoi garantir votre apport d'électricité, vous pouvez conjuguer plaisir et efficacité facilement.

Cette liste n'est absolument pas exhaustive.

6. Les aliments plaisirs à ne pas sacrifier

Ils vont aider à stabiliser notre mental, surtout en période de stress

  • Le chocolat (attention, se garde mal, à faire tourner)
  • Les biscuits secs (même réflexion que pour le chocolat)
  • Les compotes et fruits en conserve
  • Les sauces en conserve
  • Le cacao en poudre
  • Les thés selon nos préférences
  • Les riz/quinoa/mélanges aromatisés (chers, parfois bons, voire très bons)
  • Les apéritifs, spiritueux, vins
  • Le tabac
  • Les fruits secs (attention, ils rancissent vite)
  • Le beurre et le fromage sec (au réfrigérateur, voire au congélateur)
  • Les épices
  • La crème fraîche (frigo ou congèle  ou pasteurisée)
  • La levure industrielle
  • Les épices à vin chaud
  • Le miel de bonne qualité
  • Les micro-soupes industrielles (excellentes pour se réchauffer en cas de bivouac ou de mobilité)
  • Le jambon sec et autres cochonailles, les autres viandes séchées, les lardons
  • Les patés de qualité en conserve
  • Le lait pasteurisé (à faire tourner, mais souvent de très longue conservation) ou déshydraté (ne se garde pas si bien que ça)

Liste également non exhaustive et j'ai pu oublier des choses importantes, vous completerez dans le forum ! Beaucoup d'aliments ou de boissons plaisirs peuvent également faire l'objet de troc ou de partage.

7. Les plantes sauvages comestibles faciles

Il n'y en a pas 50. La plupart réclament des compétences pour ne pas être dangereuses à cause des sources d'erreur.

Visez les Orties et le pissenlit. C'est tout et ça suffit en France, parce qu'il y en a plein et que les Orties, par exemple, sont les championnes des championnes pour constituer un plat de survie. Cuites bien entendu, sinon ça pique. 

Le tout bien lavé et pas en bord de routes ou de chemins des animaux (pollution parasitaire)

Il vaut mieux, pour toute personne peu expérimentée, quitter le mythe du bushcraft ou de l'abri pour homme des bois. Envisager un simple bivouac pour quelques jours est déjà une épreuve de force pour la famille ! Donc imaginez seulement que ces 2 grandes majeures médicinales et alimentaires peuvent vous donner un large coup de main, le reste est une autre affaire.

L'Ortie est la seule et unique plante capable de vous apporter la totalité de vos nutriments, lipides exceptés. (la teneur en protéines est surprenante et cuite, elle est délicieuse, notamment en soupe avec des pommes de terre.

8. Le matériel de base pour cuisiner/conserver

Il est indispensable de pouvoir cuire de nombreux aliments. Le basique des basique est un camping gaz. Mais un simple feu dans une cheminée ou une cuisinière à bois font merveilleusement l'affaire.  Prévoyez que la première coupure sera toujours  le jus.

Vos aliments stockés doivent demeurer à l'abri  de l'humidité,  des rongeurs, et des insectes. Le mieux que j'ai pu testé personnellement, ce sont les bacs plastiques avec couvercle. Les moins chers que j'ai pu trouver étaient chez Ikéa. Les rongeurs attaquent du béton lorsqu'ils sentent l'odeur des aliments, mais dans un bac, l'odeur émise est trop faible et je n'ai eu aucun accident, malgré la présence de quelques ratounes de cave échappant à ma remarquable  générosité à fournir des repas de Noël roses ou bleu (fille ou garçon) à ces miracles de la nature qui se reproduisent plus vite que tout ce que vous pouvez imaginer.

Le bac étanche contenant des sacs operculés étanches résistera aux mites alimentaires. Le vrac finira toujours par être touché.

La vieille conserve restée longtemps en cave dans un univers sale, pourra être nettoyée avant ouverture afin d'éviter la pénétration de bactéries indésirables ou de parasites issues de l'urine des rats de passage.

9. Quelle place, quelle quantité, combien de temps

Le stock minimum devrait être, de façon citoyenne, de 15 jours par habitant. Amusez vous à calculer vos calories (sur matière sèche, toujours) pour imaginer vos rations. Vous allez aussi vous apercevoir qu'on ne se nourrit pas de salade (85% d'eau, 14 calories en moyenne pour 100 grammes ....) et que notre attirance pour les fruits et légumes frais est légitime, mais pas toujours fondée et suffisante. 

La plupart du temps, si nous disposons de ce que nous appelons un fond d'épicerie, il ne faut ajouter que quelques kilos de ci et de ça, soit une place finalement peu importante, un peu comme l'image d'illustration ci-dessus.

Il existe beaucoup de mythe autour de l'alimentation de survie, comme la petite casserole sur le feu, dans les bois, avec 3 champignons et 2 plantouilles. Ce mythe nourrit peu, mal et certainement pas une famille qui se déplace, comme on pourrait le faire en cas d'évacuation. Le mieux serait tout de même de prévoir un plan A avec des biscuits, barres de céréales et produits déshydratés faciles à transporter. Tous les ans, il existe plusieurs dizaines de cas plus ou moins mortels, d'intoxication aux champignons et plantes dites de survie.

Autre mythe du survivaliste surmotivé, (et un peu vantard) qui vous montre un bunker complet parce que c'est  ça ou rien : il n'y a pas de ça ou rien, il y a la juste mesure pour chacun et c'est à chacun de prendre sa décision en fonction de nombreux paramètres, comme la taille de la famille et son aptitude à la gérer.

Encore un mythe : les dates de conservation. Sur des conserves industrielles, il est possible de prolonger la conservation bien au-delà sur certains produits, comme l'huile d'Olive, la purée déshydratée, la farine, etc.... (j'ai fait personnellement des tests à plus de 12 ans .....). Pour les conserves métalliques : l'état de la boite fait Foi : gonflée = jetée, rongée = jetée, mauvaise  odeur = jetée. Etant donné qu'il n'y a pas de botulisme sur les conserves industrielles, une boite intègre qui sent bon est une boite bonne à consommer. (La bactérie botulique n'a pas d'odeur)

Attention par contre à 100%  pour les produits contenant des oeufs, du lait, des fruits secs (amandes, noix etc...) ou des huiles de noix, le chocolat est un produit qui rancit (et devient infect au gout). Donc les chips et les gâteaux secs se conservent mal au-delà des dates prévues.

Un produit à conserver doit être à l'abri de la lumière et de l'oxygène.

Le problème de la place se pose lorsqu'on parle d'eau de boisson. Mais, au-delà des précautions d'achat, il reste aussi, lorsque c'est prévisible, à remplir des récipients, y compris des baignoires. En ville, ça peut être précieux. A la campagne, nous avons tous d'innombrables cuves .....

De façon générale, nos parents et grands parents stockaient énormément, pour la bonne et simple raison que c'était une nécessité vitale. Depuis, c'est devenu une sorte de grossiereté que d'en parler publiquement ..... Nous avions des confitures de chaque année, comme de la gnôle, et des paquets de sucre ....

10. Cuire ou ne pas Cuire, That is the question

Le crudivorisme est à la mode et on dit que la cuisson désinfecte tout. 2 énormes mythes.

Un certain nombre de trucs chelous ne meurent pas à 100°C, et certains résistent jusqu'à 200°C et vivent 20 ans dans le sol .... Les bactéries botuliques ont besoin de 120°C, soit d'une pression hyperbarre permettant de monter la température au-delà de celle de l'ébullition naturelle de l'eau. Les prions (Maladie de Kreuzfeldt-Jakob, Encéphalite Sponforme Bovine, Tremblante du mouton) restent en stase des dizaines d'année (comme le charbon) et se transmettent par vulgaire consommation de produits qui en contiennent (généralement de la masse cérébrale,  ou moëlle épinière, mais qui peut avoir contaminé la viande à la découpe).

Il y a les parasites .... L'echinococcose alvéolaire présente chez 100% des renards et une bonne part de la faune Française peut rester dormante pendant 20 ans, avant de vous tuer le foi. Par contre elle meurt à la cuisson, mais pas si vite que ça. Donc bien cuire et surtout bien se laver les mains, ou ne pas toucher l'animal avec ses mains si nous avons des plaies.

Il existe des tonnes de parasites qui nécessitent de la cuisson. Impossible à lister. Les rats sont porteurs des pires vacheries qui soient. Virus étonnants.... Bactéries invincibles .... Il faut laver, nettoyer mécaniquement, cuire ... et encore cuire ....

Ceci dit, la cuisson tue pas mal de micro nutriments. Donc voilà .... inutile d'avoir peur dans le commerce, tout est aseptisé. Dans votre jardin, il est également possible de limiter les dégâts en protégeant et nettoyant. Dans la nature, attention à ce que vous prélevez.

Ne sombrez pas dans la peur, mais évitez de jouer à faire le mouton qui broute.

L'eau a aussi ses mythes : eau bouillie, eau bonne ..... Non, car si elle contient des particules malsaines, celles-ci sont toujours là. Donc eau filtrée ET désinfectée si elle a une bouille douteuse. Et même si elle est claire, que savez vous du cervidé qui a pissé dedans et l'a infestée de parasites ?

Nous avons la chance de bénéficier d'une production abondante d'eau potable. Une si belle habitude que nous avons perdu toute méfiance. FIltre, cuisson ... ou Micropure, la pastille pratique (surtout en bivouac) !

11. Les rations militaires

En vente légale, elles sont parfaites, se gardent remarquablement et ont bien évolué. Un soldat doit bien manger afin de rester en forme ! Mais elles sont devenues chères .... (12 à 15 euros par jour et par personne).

Restent les rations de dépannage ... Faites pour seulement permettre de tenir, biscuit de guerre, liquide nutritif etc..... : efficace, mais pas bon !

12. Stock = peur ?

Non, aussi un mythe ! Prévoir et anticiper n'est pas négatif ou preuve d'une crainte exagérée. On prévoit et on anticipe pour éviter d'avoir peur justement.Et mieux les choses sont prévues, moins il sera nécessaire de passer par la phase de flippe. (le stress sera sans doute inévitable en cas de profond bouleversement de nos habitudes).

Donc quelqu'un qui fait un peu de préventiel dans le domaine (vital) de l'alimentation n'est pas un survivaliste exagéré, mais un parent ou même un adulte responsable ayant le gout de l'autonomie, et ne souhaitant pas attendre que l'on réfléchisse à sa place.

 

En conclusion,

Cet article n'est pas complet, j'en suis bien consciente .... j'ai tenté de vous faire une liste des points qui me semblent, par expérience, des points névralgiques, comme la perturbation due au stress ou aux inconforts alimentaires, ainsi que des mythes qui nuisent à une gestion saine des périodes complexes.

je compte sur le forum et les échanges pour que vous puissiez amener quelques bons plans en plus !

N'oubliez pas non plus qu'une famille qui a prévu, ce peut être 2 de sauvées. Mais la discrétion reste de mise en période de crise hélas.

Je vous embrasse fort

Elizabeth

 

 

 

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