Dictature;Apopcalypse:troisième guerre mondiale

  • Obéir ? Obéir en dictature ou en période de guerre ?

    Chers Tous,

    Le fondement de mon métier est de pré-voir. D'être pré-voyante, pour les miens, ceux que j'aime ou, de façon plus générale pour qui le souhaite.

    Mais pré-voir suppose de savoir et de pouvoir anticiper afin d'éviter que le ciel nous tombe sur la tête.

     

     

    Même les courageux Gaulois craignaient un évènement Divin et Apocalyptique ..... Alors pensez donc ... Nous ......

    Mais que faire et anticiper dans un monde où la conformation à la règle est où l'obéissance prime sur toute forme de décision personnelle ? Peu à peu, jour après jour, il me semble que nous jouons, comme lorsque j'étais petite fille, au "Jacques a dit"

    Jacques a dit :

    • Vaccine toi
    • Ne partage pas d'opinions différentes
    • Mange moins de viande
    • N'utilise pas d'eau pour la baignade
    • Re vaccine toi
    • Change de voiture
    • Change de téléphone
    • Consomme
    • Vote pour nous
    • Travaille plus fort, plus vite, plus longtemps
    • Confie nous tes enfants
    • Donne nous ta propriété, celle de tes parents
    • Cesse de rouler
    • Vaccine toi pour ne pas tomber malade
    • Cesse de consommer
    • Change de téléphone
    • Consomme sobrement et responsable
    • Nous te surveillons
    • Tu es en pays libre de penser comme nous
    • Ne répends pas de fausses informations
    • Les informations extérieures sont fausses
    • Ne lis pas les auteurs différents
    • Consomme
    • Ne consomme pas
    • La France des campagnes est merveilleuse
    • Les agriculteurs sont des pollueurs
    • Etc.... Assis - couché - debout

    L'entendez vous cette petite musique absurde, qui vous envoie, à longueur de temps, des messages tout à fait schizo, à vous rendre fou, car comment se conformer à l'impensable ?

    J'étais, jusqu'à il y a peu, une citoyenne remarqueblement normale : travail, famille, vote, courses, ménage, rangement et problèmes à résoudre, impôts à payer. Il me semble d'ailleurs que je n'ai rien d'une révolutionnaire. Aussi ai-je découvert un jour avec incrédulité le test de Milgram : on met un déteuteur de l'autorité en face d'un apprenti à qui l'on pose des questions. Et lorsqu'il répond mal, on le sanctionne de plus en plus sévèrement, avec des décharges électriques, jusqu'à une décharge léthale. L'expérience prouve que la conformation a toujours raison de l'éthique ou de la compassion : le détenteur de l'autorité tue si nécessaire.

     

    Puis il y eu 39/45, ses médecins fous, ses nazis impitoyables, ses camps de concentration où de petits salopards de kapos faisaient torturer ou priver ou encore exécuter leurs semblables. Il y avait la propagande : on a dit d'elle q u'elle était la responsable, car les gens croyaient dans la propagande. Et puis d'honnêtes pères de famille Français ou Allemands, en vinrent à dénoncer des juifs terrés dans des caves, en échange de quelques bons alimentaires. Parfois en échange de rien. Juste parce qu'obéir est gage de sécurité pour la plus grande majorité.

    • On nous apprend à obéir dès la naissance : une culture, une religion, les bons et les méchants
    • Puis à l'école, pour éviter les punitions et monter de classe
    • Enfin au travail, pour avoir le droit de travailler et gagner sa vie
    • Et à l'administration, pour bénéficier de ses droits
    • Puis à l'armée, pour protéger la nation
    • Une vie, et un trèèès long chantage de tous bords, pour avoir le droit d'exister dignement.

     

    Le soldat est souvent un brave type qui obéit aux ordres, exemple typique de ce que fait notre société pour se "défendre", ce qui est nécessaire hélas

    On obéit toujours de façon légitime en son âme et conscience :

    • Par amour pour ses enfants qu'il faut nourrir, ou sa femme
    • Par amour pour le mari qu'il faut libérer
    • Pour garder son travail
    • Pour garder sa maison, son lieu de vie
    • Par principe de confiance en une autorité supérieure (Etat, Religion, etc...)
    • Pour sauver sa peau

    Et parfois, au nom de tous ces bons principes, on se condamne à mort, ou l'on condamne son voisin.

     

    Pourtant, obéir dans le sens du respect des règles et valeurs dans une société équilibrée, c'est normal et indispensable. Ces règles permettent à une communauté de gens différents, de vivre ensemble le plus sereinement possible. Alors à partir de quel moment vais-je choisir de ne plus obéir à des règles que je juge absurdes (au mieux), dangereuses (au pire) ?

    C'est tout de même un comble ! Dieu nous fabrique avec le libre arbitre,  et l'homme commence par tenter de nous en priver.

    Tout est dans l'échelle de valeurs .... et c'est bien cette notion de progressivité qui permet de nous faire aquiescer là où, dans un contexte différent, nous aurions hurlé au scandale. Et donc comment distinguer la bonne obéissance de la bonne désobéissance ?

    • La bonne obéissance garantit une société sereine où nul n'est gêné par les actes d'un autre, l'obéissance est donc source de sérénité.
    • La mauvaise obéissance a des conséquences souvent graves, pour moi ou pour un autre.

    Là aussi, c'est cette notion de gravité qui peut être zone de conflit entre soi et soi.

    Reprenons Milgram. Je suis le détenteur de l'autorité, et en face de moi, l'élève ne se conforme pas. Donc je le sanctionne un peu. Jusqu'ici, ce n'est que de l'éducation pense l'examinateur. Mais si ça ne marche pas, c'est un peu plus, juste un peu ..... Et votre cerveau, qui fonctionne comme un organe de cognition indépendant de l'âme, valide le premier principe clef de cette corruption rampante : un peu. Rien n'est grave quand c'est un peu. Alors on dresse votre cerveau à l'aquiescement.

    • Oui une fois
    • Oui 2 fois
    • Oui 3 fois
    • Oui la fois  suivante

    Dans le même ordre d'idée Oui aux horaires d'école, Oui aux règles du foot, Oui aux obligations de formation, Oui aux règles de la banque, puis Oui à la vaccination. Parce que si je ne respecte pas les règles, je vais tout perdre : ma maison, ma vie, mon toit, mon chien etc..... 

     

    Dans une société qui, dès l'école, vous formate, cette jolie imagerie sociale souriante, n'est la plupart du temps, qu'un voeu pieux ou une image d'Epinal, une réalité trompeuse qui masque un lourd tribu d'obéissance avant de pouvoir ressembler au héros du film : jamais seul, aimé, soutenu

    • Obéir : c'est avoir des droits
    • Désobéir : c'est perdre ses droits

    Raisonnement biaisé qui dit qu'une société peut tout vous prendre. Elle a tous les droits. En échanges de devoirs qui, comme le père Noël, font l'objet de beaucoup de discussions, mais  qu'on n'arrive jamais à voir vraiment.

    C'est comme ça que Gertrud, la petite assistante du Dr Mengele, en est venue à tuer des jumeaux de sang froid avec une piqure léthale, pour que le Docteur Mengele puisse continuer à faire ses sinistres expériences, mais surtout parce que sinon elle aurait été renvoyée, punie, privée etc..... Alors au moment de leur faire l'ultime piqure, elle n'a rien de méchant. Elle se dit même que de toute façon ils seront mieux au paradis, elle se montre rassurante, souriante. Dans le fond, chez elle c'est une mère aimante.

    Parce que l'autorité abusive est un monstre, elle appelle, au fond de nous, à la monstruosité. Elle devient détenteur de tous les droits, qu'elle distribue avec condescendance, à ceux et celles qui respectent son grade.

    Elle travaille avec la peur, l'appat du gain, et même avec l'Amour. Vous aimez vos enfants ? Alors obéissez ! Afin de leur faire une belle planète (débarassée de votre présence polluante si possible). Comme ça, vos  enfants auront une vie plus belle, plus heureuse.

    De biais cognitif, en méthode d'assertion automatique, de méthode contraignante en corruption rampante, le serment d'hippocrate est devenu un serment d'hippocrite.

    Et nous obeissons. Nous avons tout accepté : confinement, masque, dérogations écrites, vaccins, tests douloureux, vaccins, et bientôt changement complet de vie, fin de l'élevage, fin de la plupart de nos droits au nom de la taxe carbone. Oh ce ne serait pourtant pas très compliqué d'argumenter : l'eau et l'énergie consommée pour alimenter les réseaux sociaux vaut bien plus que toutes les piscines du monde ; Les déplacements des gouvernants au G7 ont couté la consommation complète des Français en énergie pour 12 mois (je spécule, je n'en sais rien) ; ou encore le yacht de Monsieur x, marchand d'armes qui se fait des machins en or massif, consomme plus que tous les petits bateaux de loisirs réunis sur la côte au mois d'Août .....

    Avez vous remarqué ? Argumenter ne sert à rien ! Pourquoi : très facile .... Fastoche ! Votre cerveau est prioritairement géré par le cerveau reptilien (rien à voir avec les théories aliens) en cas d'insécurité. Les aspects cognitifs avancés, qui nécessitent l'action du cortex, sont purement et simplement mis à l'arrêt : stooooopppp ! Retour à la sécurité. FIn de l'histoire.

    Et ça, croyez moi, ils l'ont bien compris. Effrayer permet de dépasser toutes les barrières de la réflexion. Y compris chez des gens intelligents.

    Donc on nous fout la pétoche, puis on instaure des règles. Pas le temps de se reposer, et hop, on recommence : Covid, Peur, Pandémie à venir, bombes nucléaires, uranium appauvri qui ensemence le ciel de l'Europe, etc..... : voilà l'image qu'on nous vend :

     

    Un monde fini par notre faute, très grande faute (Mea Maxima Culpa), nous devons donc expier ...

    Et les règles s'additionnent aux règles : vous voudriez acheter une maison avec un jardin ? Il vous faut un travail en CDI ! Vous voulez un CDI, alors il faut accepter ce qu'il y a sur le marché, puis être 2, jeunes et en possession de 2 CDI. Et une fois que vous avez pris 25 ans de crédit, vous voilà ficellé, comme une rosette de porc. Et aussi libres que le dit cochon. Mais demain, on vous expliquera qu'une maison pour vous tout seul, c'est juste abusé : il y a 30 personnes qui pourraient loger là où vos poules (malades de la grippe aviaire), vos cochons (malades de la peste porcine), vos vaches (folles et qui pètent) occupent un espace indu en salissant l'environnement.

    Alors comment savoir lorsqu'il faut désobéir ?

    Je ne connais qu'une seule méthode, et je sais qu'elle est difficile. Il faut abandonner la peur, pour retrouver le raisonnement. Ce qui demande du renoncement possible (je prends le risque de perdre quelques droits au passage, comme les soignants ont perdu leur travail, pour certain toute une vie), et aussi une certaine capacité à gérer ses émotions, celles de sa famille (qui fait pression), de ses voisins, de ses amis, et de tous ceux qui ne comprendront pas car c'est le plus petit des chemins d'accès à la liberté (un chah d'aiguille ??)

    S'échapper de la prison de la conformité est très difficile. Les résistants furent rares, et finirent souvent mal. Mais c'est question philosophique qui me hante chaque jour..

    Je peux pré-voir, en plus, que ça ne va pas s'arranger et que l'obéissance va faire monter les petits moutons dans leur dernier train.

    Débattons, c'est encore notre très grande liberté.

    Bisouuuuus

    Elizabeth