La fin du monde du travail, le futur âge d'or

Le travail et le fait de gagner sa vie vus d’en haut ?

 

Je passe une (petite) partie de mon temps à réfléchir sur certains axes du travail comme la nécessité de gagner de l’argent, la motivation, les centres d’intérêts et le fait de faire payer son travail, j’ai envie d’avoir leur réponse car beaucoup de gens souffrent au travail autant que de l’incapacité à s’en détacher pour de bien évidentes raisons matérielles !

Ange 02 

Il faut que vous fassiez la distinction entre le travail rémunéré qui est le fait de votre société et l’accomplissement de soi en servant la communauté qui serait le mariage de vos convictions, de votre motivation et de la nécessité de satisfaire ensemble un certain nombre de besoins matériels, nul ne pouvant se substituer à tous

Le travail rémunéré est devenu une forme d’esclavage, l’argent excusant tout : les excès, la souffrance, le fait de servir avec servilité une sorte de maitre obscur qui a le pouvoir d’interrompre votre vie à tout moment sur le lieu de travail. Ce travail là est le fruit le plus corrompu de votre matière duelle et il n’y aura de paix que lorsque les uns auront cessé de réduire les autres en esclavage.

Nous savons, petite enfant, que ces mots de paraissent durs, mais il ne nous est pas possible de trouver positif le fait que certains ruinent leur santé (précieux présent) au travail jusqu’à un âge avancé ne leur donnant pas la possibilité de faire mieux ou autre chose, pendant que d’autres se la coulent douce, pas nécessairement plus heureux d’ailleurs et refusant de répondre au moindre devoir hors mis les choses les plus basiques telles que préparer un repas, ou nous devrions dire se préparer un repas et faire ses devoirs d’hygiène ainsi que se présenter narcissiquement à la société qui les entoure.(nous ne remettons pas en cause le confort, ni même la vie « à la maison »)

Arrivée à cette phase du texte, je n’en reconnais pas les termes, je les trouve violents.

Si tu veux que nous te décrivions la partie positive du travail, il y en a une bien entendu, et même plusieurs : la capacité à trouver au fond de soi la force de servir, le courage et l’abnégation. Mais ces qualités ou ces forces sont masquées par la problématique de l’argent dans vos sociétés occidentales et il ne reste pas grand-chose dans vos investissements sur votre lieu de travail hors mis la cupidité ou l’avidité de remplir les caisses, puis le frigo puis de répondre aux besoins créés par la société de consommation : esclavage consenti donc, mais toxique.

Voilà pourquoi vous n’arrivez plus à vous investir dans le travail, il s’est éloigné de ses buts premiers, y compris le simple objectif qui était à la base de domestiquer la matière, d’en faire l’expérience sans sombrer corps et bien dans ses limitations. La société évoluant avec la terre qui grandit vous donne l’occasion aujourd’hui pour certains d’entre vous de fuir le travail et bien entendu vous le faites, n’y trouvant plus la joie qui vous avait été promise dans le fait de servir et d’apporter à la société votre contribution au progrès et à la joie.

Avouez que vous vous êtes bien éloignés du sujet ! Nous pensons à ces travaux de saisie informatique, de travail à la chaine et autres taches parfaitement décérébrées qui ont tué en vous toute lueur de motivation hors mis celle de rentrer chez vous, manger et dormir après avoir fait les devoirs des enfants qui sont éduqués dans cette même optique.

Votre société occidentale s’est dévoyée et il va être temps d’y mettre un terme afin que chacun ait l’occasion de retrouver au fond de lui le gout du service, le gout de la solidarité et la joie de servir, la joie intime de donner et de recevoir le sourire de l’autre en meilleur moyen de paiement.

Oui nous pourrions être syndicalistes vois-tu, non pas dans le sens d’exiger et de battre les tambours de guerre contre une classe patronale qui serait l’unique coupable : vous êtes tous coupables car chacun d’entre vous a été place tôt ou tard en position de « patron » (vies antérieures) et chacun d’entre vous s’est donné l’occasion de réduire son prochain pendant qu’il s’octroyait de droit divins de meilleures conditions de vie. Mais de quel droit ? Vois-tu, les plus pauvres et les plus bêtes, n’ayant pas la chance d’avoir un cerveau ou des moyens physiques de paraitre dans votre société  aspire néanmoins au bonheur, au même bonheur que ceux qui vous semblent les plus grands et les plus valeureux.

Oui mais alors quoi faire ? Nous sommes bien obligés de gagner notre vie pour manger et dormir ?

Sois sans crainte, nous vous donnerons les moyens d’évoluer selon votre conscience et non selon d’austères obligations sociales. Le temps fera son affaire de ces systèmes corrompus et bientôt surgira une société plus juste et plus humaine qui répartira les richesses  de juste façon et non pas selon les règles d’un mérite qui est réparti par les claquements de doigts des plus forts.

Quand et comment : les gens souffrent ?

Vivez chaque instant dans la joie de savoir qu’il est le dernier instant de vos obligations sociales strictes et servez votre prochain avec joie, tout viendra en son temps. Remplacez la motivation de travailler pour l’argent par la motivation de travailler pour servir non pas vos dirigeants, mais ceux à qui vous apportez, par votre juste contribution, une meilleure existence. Ce seul remplacement de motivation vous permettra de vous rééquilibrer en attendant que la vie fasse bien les choses ce qui ne saurait tarder.

Quand je relis ce texte, j’ai l’impression de lire les propos new age qui promettent un nouvel âge justement alors que dans le fond rien ne change et que les choses empirent.

Le temps touche à sa fin cher enfant, le temps de vos souffrances touche à sa fin et votre société va naturellement se révolter contre l’obscur et le fort, car tous ensemble vous êtes forts et vous renverserez ces dirigeants qui prônent l’esclavagisme en en lieu et place du service. Non il ne s’agit pas de tout laisser tomber et de s’isoler chez soi avec son canapé et sa télévision en se réservant une vie oisive et sans grand intérêt : il s’agit de retrouver sa juste motivation, celle qui permet de prendre une part active à la vie avec ses qualités bien à soi et d’aider la société à prendre son envol. Et vous le ferez par conviction, dans la joie de la solidarité parce qu’il faudra bien résoudre les problèmes lorsqu’ils seront là – n’en doutez pas !

Serait-ce donc une forme de guerre civile ?

Lorsqu’un système prend fin mon enfant, tout prend fin, le phénomène peut-être graduel ou brutal, général ou isolé sous la forme d’ilots, il sera assez brutal et général, brutal car vous ne pensez pas que le système puisse être remis en question et général car il va être difficile au système de préserver des ilots justement. Vous serez surpris et c’est là que se révèleront les forces de chacun qui aura à cœur  non seulement de sauver sa peau, mais de redécouvrir l’intérêt de son voisin, de ses amis et de voir qu’ensemble tout est possible dans une joie relative et une certaine bonne humeur au travail. Vous allez avoir l’occasion de redécouvrir la communauté d’intérêt autant que d’amour.

Mais si le système pète, nous allons avoir d’abord nos moyens s’effondrer ? Ce sera le chaos, l’horreur ?

Non, nous vous garantissons que bien que certains en souffriront, la plupart sauront trouver là l’occasion de grandir et de retrouver ce pour quoi ils sont venus sur cette terre, terre de souffrance aujourd’hui, terre de joie demain. Regarde chère enfant comme les choses ont été bien faites pour 1000 soucis de ta vie qui se sont réglés quasiment sans ton intervention et même en trouvant les solutions incroyables qui permettent de ne blesser personne tout en arrivant à l’objectif ! Et bien le hasard n’existe pas et il règlera comme un magnifique chef d’orchestre les problèmes les plus compliqués sans qu’il soit nécessaire de se battre pour cela, hors mis si cela est votre objectif : alors bien entendu vous serez servi. Chacun sera donc mis en phase avec son objectif profond et vrai : quel qu’il soit. Ce sera sans doute, une fois de plus, une révélation pour tous, mais une révélation individuelle et non seulement collective.

Je ne peux imaginer dans mon corps et dans mon cœur l’énormité d’une telle mutation

La mutation elle-même sera longue, mais définitive, ses différentes étapes vous surprendront par leur caractère irréversible, comme si non, il ne vous était plus possible d’aller au-delà de ce que vous avez construit dans ce sens. Il faut désormais que la machine fonctionne dans le bon sens et sur les bons rails. L’humanité va voir un nouveau jour se lever, même si l’âge d’or n’est pas pour demain car vous avez du pain sur la planche : mais ne soyez pas dans la crainte, les temps obscurs prennent fin et dès que vous allez sentir au plus profond de vous-même que la grande mutation est commencée, alors de nouvelles forces vont se mettre à jour et votre joie intérieure compensera la peine que vous avez éprouvée jusqu’ici

 

 

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